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Show T P T 4Francofmti & Lipfoe, apud Joh. Chriftoph. StoetzelBibliop.Erffurtenf. 1705. Ceft-â-dire : VAvocat verjé dans les Arts £5" Métiers , ou la manière de procéder dam les caufes Me ch uniques. Par Adrien Beier, &c. A Francfort & à Leipfjc chez Jean Chriflophe Stoetael. IT^S- m 4- pagg. 421. COmme chaque Etat a fes Loix & f« Maximes i que le Clergé fe gouverne par les Canons & les Conftitutions Eccle-fafticjues, la Nobleffe par le Droit féodal, & que les gens de guerre obfervent la Dif-cipline militaire, il n'efi point aufli d'Art, ni de Métier cjui n'ait des Reglemens & des Statuts particuliers ; ce font ordinairement des exceptions à la règle générale , & dont on ne voit pas toujours clairement le rapport qu'ils ont au Droit commun. Les Ouvriers & les Marchands ont accoutumé d'obtenir du Prince la confirmation de leurs Privilèges, ce qui forme une efpece de Droit écrit, dont la connoiflance eft également neceflai-re aux Avocats & aux Juges. Mais il y 2 pîufîeurs obftacles qui s'y rencontrent & qw font qu'on méprife & qu'on néglige cette portion du Droit public. C'eft que les çaitfes en font fommaires, la rétribution modique, que ceux qui ne font pas du métier font rebutez par la difficulté des termes, & q«e « plupart des Amfans affecta entr'eux un w |