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Show 448 LE JOURNAL „ & de la fîncerité qui vous font G naturel „ les. Car quel que puifle ^êcre le but de \% j» vêque (il s'agit de l'Evêque deMunfter) „ il eft certain que le nôtre ne tend qu'à „ rendre fes négociations inutiles & infru. 3, âueufes. C'eft pourquoy nonobftant le 55 plein pouvoir de votre commiffion, pour „ vous introduire à entendre & à fçavoir 3, tout ce qui fe pafle; lors que Ton en viei> 5, dra à quelque conclufion fur quoy que ce „ puifle être , vous vous fouviendrez qu'il 33 n*en faut point du tout faire. Mais furie 35 prétexte de nouvelles Lettres, vous expo-33 ferez la neceflicé de fçavoir plus ample-33 ment la volonté de Sa Majefré. En un 3, mot vous jouerez cette Comédie le plus „ adroitemenî: qu'il vous fera pofïible. Vous „ trouverez plus de facilité, lors que vous ,3 aurez engagé TEvêque à vous ouvrir Ton 3, coeur, en lui déclarant que vous n'avez 33 nulle autre inftrudion que de fuivre celles 3, qu'il voudra vous donner. Tel eft le but de bien des négociations, où le. fçavoir-faire .confîfle à ne rien faire du tout. Parmi tant de dépêches, il y en a quelques-unes qui ne contiennent que des chofes fort ordinaires, & qui n'ont été écrites que pour entretenir la fuire du commerce que Je Secrétaire d'Etat a neceflairement avec les Ambaffadeurs. Nous finirons cet Extrait par un endroit remarquable qui eft à la page j8. ,•> Si cela » arrive, (dit le Comte d'Arlington, par* |
