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Show DES^ S C A V A N s. f$ fuite que ce n'eft pas par ingratitude , ni-faute de refped envers Turin, qu'il attaque les Patrons de cette Ville dans cet Ouvrage. Apres avoir rendu compte de k$ \ues-&ns le premier chapitre ; il montre dans ie. lecond que la Cour ik la Ville de Turin ve* depuis long-temps les Soldats The-î. Cela eft hors de doute , &: il étoit neu neceflaire de faire un chapitre exprès pour le prouver. Dans le troifiéme chapitre,, il avance qu'il ne faut pas laiflèr d'examiner japafllon des Soldats Thebéens, quoy cju*elle pafle pour certaine dans toutes les Sociétés chrétiennes. Rome , Genève, lès Luthériens* VEolife Anglicane , ont ajouté foy à THi-ftoire de ceue Légion, Jean Louis Fabrice, Jacques Us.her Archevêque d'Armagh, Gro-tius, Edcuart Fuller Evêque de Gloceflre ^ le Dotleur Cave, tiennent cette Hiftoire pour véritable , & la citent dans leurs écritsa. Quelque refpeâ: que nous ayons pour le ** mérite de ces Auteurs, dit M-Dubourdîeu, Ct-nous ne devons pas laiflèr de rejetter leurs <« erreurs. a Afin de rendre plus croyable que ces grands hommes font efteâivement tombez dans Kerreur, notre Auteur entreprend de faire voir dans fon quatrième chapitre, Que les plus habiles fe trompent quelquefois dans le difeernement des Ouvrages des Anciens. Par exemple , dans la première Edî-> tion des Pr&ftantiora Imferatorutn Numif* 8«à qui parut à Paris m i6Bz. qa |