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Show D E S S C A V A N S. Si l'Auteur de ces A des a cru, dit-il, u'ils aurorent offenfé Dieu en eflayant de « \ touftraire par la fuite aux ordres & à <^ ia cruauté de l'Empereur ; il n'en faut pas <c davantage pour conclure que le véritable c* c Bûcher n'en eft pas l'Auteur. Ce faim tc Evêque n'ignoroit pas que Jefus - Chrift <c avoit permis à fes Difciples» quand ils fe- " roient perfccutez dans un lieu , de fuir cc dans un autre. On ne doit pas craindre cc la mort, ajoute-t-il, mais il ne faut pas cc s'ennuyer de vivre. Ce font les Jgnaces cc & les Albines qui font les modèles des ju- cc {(es, & non pas UsLucreces & les Caions. <c II montre après cela que la Légion pouvoit fort aifément deferter. Les autres raifons de M. Dubourdieu ne regardent pas l'Auteur des A des 5 mais les etiofes mêmes qu'ils renferment. Selon lui, il n'eft pas vrai-ferablable que Ton ait fait venir de l'Orient une Légion pour appaifer un tumulte dans les Gaules ; fi PHiftoire d& cette Légion étoit véritable 3 il n'y aurait point tant d'incertitude fur le temps auquel elle eft arrivée ; & de plus , on ne fçauroit rapporter le martyre de la Légion Thebéen-Mj ni à la perfecution générale , ni à une perfection locale & particulière. Cette objection tire fa principale force de ce qu'vî-Itunum étoit du département de Confiance Chlore, qui ne perfecutoit pa« les Chrétiens» Comme fî ks Armées avoient couiume de |