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Show DES SCAVANS, aîf ¦ que par la lumière naturelle, au lieu que 1* Thlogie y employé encore les lumière fo que p qe Théologie y employé encore les lumières naturelles tirées de la révélation. On paflè enfuite à la demonftration que Defcartes a donnée de l'exiftence de Dieu ; on croit avec raifon que cette demonftration efi de la dernière évidence, quoi qu'elle n'ait pas laiflé d'être combattue par des Théologiens, & par des Philofophes, faute devoir accoutumé leur efprit à contempler l'idée de l'infini, intimement prefente à l'ame , Se préalable à Fidée du fini. Il eft parlé dans le cinquième Entretien f de la nature du corps en gênerai 3 ou de la matière > & de fes proprietez ; on fait confî-fler fon efîence dans Tetenduë ; & l'on démontre que la penfée ne peut pas être une de Tes manières d'être 3 d'où Ton tire une nouvelle preuve de l'immortalité de l'ame. Dans l'Entretien fuivant, l'Auteur traite de l'union de l'ame avec le corps ; union <]u'il met uniquement avec tous les Cartefîens dans une mutuelle correfpondance entre les penfées de Pefprit , & les mouvemens du corps, & réciproquement entre les ébranle-mens de cette partie du cerveau qui eft l'o-îigine des nerfs, & les fentimens de l'ame. C efi par là qu'il explique comment on doit entendre que le corps agit fur l'ame, & Ta<-me fur le corps. Il pourfuit le même fujet dans le fepticme Entretien. U y prouve qu'il n'y a que Dieu I7É K |