OCR Text |
Show t,é LE J OU RNAt «leflein eft de traiter de toutes les maladies «ju'on attribue d'ordinaire au cerveau. \\ parle d'abord des maux de tête, des veilles ex-ceffivesj des vertiges, de la phrenefîe, de ]a melancholie, de la manie. Enfuite il vient aux aftcâions fopcreufes , puis il traite de l'hydrophobie, de-Ja paralyfie, âts convu!-fions j dis mal caduc , Sec. Il examine en détail chacune de ces maladies 5 il en e? pli-<jue la nature , il en donne les lignes, les prognoftics, les remèdes. En parlant de la phrenefîe, par exemple 3 il dit que cette maladie confxfte , non dans l'inflammation des membranes du cerveau , comme Font cru 3 & comme le croyent encore quelques Me-decins, rna s dans le mouvement immodéré & dérègle des efprits animaux. Ce moiwe-ment immodéré paroît, dit-il, par la promptitude avec laquelle les phrenetiques ont coutume de parler, & par l'opinion où ils font d'avoir dormi plufîcurs heures îorlqu'iïs n'ont dormi que quelques raornens ; ce qui vient., dit-il , de ce que dans un demicjiart d'heure, rêvant à un plus grand nombre de choies qu'ils n'avoient coutume de faire dans l'efpace de toute une nuit quand ils Te por-toient bien j, il leur fèmble quand ils s'éveillent qu'ils ont dormi un temps considérable* II définit la phrenefïe, une agitation violente & déréglée des efprits animaux , laquelle eft produite par la fièvre, & trouble U raifoa* II explique cette définition^ & |