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Show *tt LE JOURNAL feul qui puiffe tmir deux fubftances auflî inal-liables que l'efprit & le corps, parce qu'il faut une volonté efficace, & toute-puifiante pour agir dans les (ubliances fpirituelles, $ dans les fubftances corporelles , & pour y caufer àzs changemens. Il tourne en ridicule ceux quî ne veulent pas qu'en Philofophie on ait jamais recours à Dieu ; comme fi ]a connoiflànce de la feule caufe réelle & efficace de tous les effets, étoit une chofe étrangère à la Phiiofophic. Quelle Philojophie , bon Dieu, s'écrie-1 - il , que celle qui ne veut point voir la vraye Gf l'unique caufe de tout ce qui aïStrel II diftingue deux fortes d'effets naturels , les uns particuliers, & qui ont des «aufes occasionnelles ; & les autres généraux, qui n'ayant aucune caufe occafîonnelle, dépendent immédiatement de la volonté divine. A l'égard des effets particuliers, il ferait impertinent > pour en rendre raifon, de recourir à Dieu , il en faut affigner la caufe occa-fionnelle prochaine, & s'en tenir là, car c'eft ce qu'on demande , quand on en demande la caufe : mais pour les eflets généraux, & dépendans immédiatement de la première caufe, feule effi.ace & réelle; le moyen « trouver une caufe occafionnelle a des efte qui n'en ont point de cette nature ! „ » H l'on me demande , dit notre Atttetf»la ;; aufe de l'agitation dQs feuille.des arbre, y alléguerai fe vent, parce que c^ iaufe fenfiWement prochaine. Si lonHie |