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Show LE JOURNAL fage des Collèges, n'en^ eft pas moins pro* pre aux perfonnes avancées en âge, & dans ]a connoiflance des Lettres humaines. Les No. res y font courtes & judicieufes , le flyle en eft clair & tres-élegant. C'eft un choix & uh abrège de ce que l'on peut dire de meilleur fur chaoue difficulté. On trouve à la fia du Livre , un précis de la Mythologie, divifé en deux parties. La première regarde les Dieux : la féconde comprend les demi-Dieux & les Héros. Les deux derniers chapitres contiennent une inftruâion fur Pufage de la Fable > & fur la manière dont on doit l'expliquer aux Erifans , pour accoutumer leur raifon naiiïame à remonter jufqu'au principe des Hiiioires fabuleufes^ qui n'eft autre que la vérité même, & à découvrir la fainteté d&s Myilere.s voilez fous des allégories profanes. Les Anciens, die l'Auteur, ont imagine que le (>iel étoit père de Saturne 3 parce qu'en effet le mouvement réglé des Cicux eft h mefure du temps : & comme îe Temps ejft ancien, & vole avec une extrême vitèfle, détruilant ce qu'il a produit 3 fls ont reprefenté Saturne fous la forme d'un Vieillard ailé ; ils luy ont mis une faulx à la main ? & ils l'ont peint dans ?a-ôion de dévorer (bs enfans...... Sera-ce, ajoute-t-il, nous livrer à une conjecture trop hardie , fi portant nos vues encore plus haut, nous croyons appercevoir dans la cruauté que Saturne exerce çnvei's (os enfaas 3 Adara le |