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Show â24 LE. JOURNAL II marque en quoi confifte ]e caraâere cjù vrai. Il explique les moyens de faire naîtr la lumière dans les fujets qu'on examine. Lp premier & le principal de ces moyens, eft i'éloignement des fentimens trop vifs 8c le calme des païïions ; le foin de dépouiller autant qu'il fe peut, les idées de tout le fin. fible , & de les réduire au, pur intellmhù Les autres qui reviennent à quelques avis généraux, & a quelques règles particulières font tirez des Ouvrages pofthumes de Def-cartes, dont nous avons donné un fort lono extrait dans le 14. Journal de 1703. EnfiJ notre Auteur fait voir que pour raifonner m. i\e , on n'a nul befoin de l'art des fyllopif-mes ; ce qui doit faire plaifîr à ceux qui en-tient dans les Sciences ; car rien n'eft plus propre a rebuter que cet Art fyllogiftiïue. Le Père Lamy en rejette toutes les règles comme inutiles; 8c il met en fait que de mille Profefjeurs , il n'y en a peut-être pas dix qui dans l'exercice attuel connoijjent la ràtfin par laquelle tel fyllOgifme réduit à un tel mode d'une telle figure, efi concluant. On ne peut icy que louer le courage de notre Pnilofophe, qui étant encore aux mains avec les Profeflèurs de Rhétorique, ne craint point de s'attirer de nouveaux ennemis, bien plus haies à irriter , & plus prêts à com-b-t.re. Au refïe , Us nouveaux Philofophes s'ac:' |