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Show T Là 34 1EJOURNA Médailles, M. Pouchard y eut une des p]a. ces d'Aiïbciez , Se là il eut fouvent des oc-cafîons de montrer fa profonde érudition* & cette critique fine 8c délicate , en quoy il exeelloit. Le difeours qu'il y prononça fur l'antiquité des Egyptiens ; celuy qu'il fit fur les liberalitez du peuple Romain , & plu. iîeurs autres, ont mérité Papplaudiffement du Public , & fait honneur à cette illuflre Compagnie. M. le Chancelier ayant formé telle qurcompofe aujourd'huy le Journal des Sçavans, M. Pouchard y fut appelle,& chargé du principal foin de l'imprcffion. Bien-tôt certains Auteurs, qui fe'crurent maltraitez, murmurèrent contre luy. Les plus animez étoient fouvent ceux ? dont il n'avoit fait gu'expofer fimplement les paroles & îesfei> timens; mais comme il exerçoit fa critique, peut-être avec trop peu dcrnénageiiient, & dans une entière liberté ; il ;foufFroit volontiers celles quefe donnoient (qs adverfaires, & il meprifoit leurs injures. Ils font fâchez y difoit -il 5 de ce que je fais connottre leurs fautes ) & tncy je le fuu de ce qu'ils font de mauvais Livres. Sa trop grande fîneerité avoit un caradere de dureté. Quelque tendreté qu'il eût.pour fes amis, il en avoit encore plus pour la vérité ; fa considération pour les perfonnes de diftinftion, ne luy fai-foit point prendre le Faux pour le vray, ny le vray pour le faux ; de même que l'intérêt fey la crabte ne Tempechoient pas de rendre r*-------_ ^.. „* s inepri: |