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Show DES S C A V A NS. 557 0rdonnances qui ont été faites fur cette matière 5 c'eft un Recueil orné de tout ce que la Religion, l'Hiftoire, la Politique fournif-fent de maximes ou d'exemples pour le bon ordre de la focieté civile ; on n'y a pas mê~ œe négligé le plaifir des yeux ; le papier, l'impreflion 3 les cartes, les Vignettes 3 tout en eft beau & recherché ; le curieux & Futile s'y retrouvent prefque à chaque page. La diftribution générale de ce Traité êft €ti douze Livres, qui ont pour objet trois fortes de biens ; les biens de Pâme, les biens du corps, & les biens de la fortune. L* Auteur y a nitlé les beaux Arts, comme necef-faires à perfectionner ces differens biens. Voilà en quoy il fait confîfter le bonheur de Phcmme/& par confequent l'attention de la Police qui va à rendre les hommes heureux de toute manière. _ Des douze Livres qui embraflent l'immenfc étendue de l'Ouvrage, il n'en paroîc encore que quatre ; ce font ceux qui compofent le premier Volume, dont nous avons à parler. Le mot de Police vient du mot grec <ttoXiço qui lignifie en latin Civitcu, & en françois Cité j pour faire entendre, par la conformité •ètt ncrns, que la focieté civile ne peut fub-fîfter fans la Police , & que ce font deux chofes infeparabîes. Ce mot fe prend quelquefois pour le gouvernement gênerai des Etats, lequel fe rapporte, comme on fiait^ ou à laMçnarchiey |