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Show en LE JOURNAL çn temps, on y rencontre des fingulante* nmufantes. Par exemple, en parlant du chemin appelle vis Appi*. après avoir remar; que que les anciens Romains fe failoient af-fez fouvent enterrer le long des grands chemins , l'Auteur dit que fous le Pontihcat de Paul III. on ouvrit un de leurs iepulchres, & que Ton y trouva fur une pierre de marbre le corps d'une très-belle fille- II étoit encore tout entier, & prefque auflï frais & auiTi beau que s'il eût été vivant ; ks cheveux étoient blonds & frifez , & )\y avoît à fes pieds une lampe ardente,qui s'éteignit au moment que le fepulchre fut ouvert. On jugea par les cara&eres qui y étoient gravez , qu'il y avoit quinze cens ans que ce corps avoit été enfeveli en cet endroit, mais on ne put fçavoir au vrai de qui il étoit. Quelques-uns crurent que c'étoit celui de Tulliola fille de Ciceron. On le porta a Rome, & on le garda plufîeurs jours dans Je Capitole ; mais le Pape s'étant apperçû que le peuple commençoit à l'honorer comme fï c'eût été le corps de quelque Sainte, il le fit jetser dans le Tibre. Ce que notre Auteur rapporte de la mai [on des Con~ fervateurs de la ville de Rome eu fort curieux j nous ne nous arrêterons qu'aux rao-rumens antiques que cette maifon renferme. A l'entrée du veftibule il y a une table cte marbre engagée dans le mur, fur laquelle rt rayçe la œefure da pied Remain i c« |