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Show i* LE JOURNAL 3> leurs Sujets, 8c les Sujets à leurs Rois, „ qîîi tempérez dans les uns l'aufterité du „ commandement, &adouciiTez dans les au* „ très les peines de la dépendance, puiffiez* w vous toujours être l'Intelligence qui con-„ duit> & l'Ame qui anime toutes les aâions 3, du grand Prince qui nous gouverne, puif-3, fiez-vous toujours être l'appui de fbn Trô-3, nu, & le fondement de notre félicité ! La brièveté prefcrite à nos Journaux nous empêche d'entrer dans le détail de la féconde partie, qui porte comme la première le caraâere d'une éloquence vive, noble, élevée , ^foutenue d'une grande juflefle & d'une beauté d'expreflîon tout à fait convenable au fujet. - Les autres Difcours, qui font compoîêz îlir le même fujet , ont leurs beatitez : le troiiîéme en renferme pîufîeurs qui paroif-fent empruntées de divers Ouvrages ; & pour le remarquer en paflant, la 9f. page y eft copiée mot à mot deTelemaque. M. de la Motte eft celui qui a remporté îe prix de Poefîe- par une Ode digne du Jugement qui Fa couronné. Le fujet étoit, la Gloire 8c le bonheur du Roi dans les Princes fes Enfans. L'Auteur ne le perd point de vue dans tour fon Ouvrage ; & la mort même de Monfeigneur le Duc de Bretagne qui paroi/Toit être la difficulté du fujee, en efi devenu l'ornement entre {es mains. N aqions faire plai£r au Public > de |