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Show DES S C A V A NS. ,J teur Soupçonne qu'elles n'ont point d'aimiii. Ion, mats xl n'affirme rien, pour ne les avoir pas aiiez examinées. Les Habitans du pays boivent le miel détrempé dans de l'eau, & ne font nul ufage de îa cire. lis ont dans la Mer du Nord une forte de poiflon que nos Matelots appellent Car* Ce poifïbn a deux pieds de long , & fur le mufeau il a un grand os long de huit pouces. Il nage a flair d'eau , ou plutôt il s'élance prefque auffi vire que les hirondelles s' bondiflant a tout moment, comme les pierres plates qu'on fait couler fur Ja furface d'une rivière. Le danger eft de fe trouver dan* Peau à fa rencontre; car avec cet os dont il perce même hs petits batteaux > il percerait un homme d'outre en outre. Son dos paroîc bleuâtre. Ce poiflon eft difficile à avoir ; mais la chair en e/t excellente. Les Indiens ont deux manières de pêcher. L'art leur fournie comme à nous des filets & dts tiraflès; mais elle ne nous donne pas comme à eux l'affu* rance & Padrefle d'aller au fonds de Peau chercher le poifïbn nous-mêmes. Un Indien fe tient fur le rivage 3 & regarde attentivement dans Peau. S'il apperçoit un poiiîbn à fon gré , il fe lance après, & le fuit à la nage, ]ufqu*à ce que le poiffon effrayé fe re« tire entre des rocs & dans des trous, où Pin-dien n'a pas beaucoup de peine à îe prendre.' L'Ifthme de Darien n'eft pas extrêmement fcabité : hs hommes y fon\ grands bfi P |