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Show ,o LEJOU une figure monftrueufe & abominable quils portent au cou, pour marquer le dévouement: & l'attachement qu'ils ont à une efpece de Priape > la plus infâme de toutes leurs Divi- jiitez. La pièce qui vient après la Relation du P. Mauduit, efi un Mémoire fur l'état des Mif-fïons de la Chine , prefenté en Latin au Père General des Jefukes Tan 1703. par le Pera Noël, qui a demeuré prés de vingt ans dans cet Empire. L'Auteur de ce Mémoire remarque , que quand hs Jefuites François arrivèrent à la Chine, il y a prés de vingt ans 5 ils trouvèrent que les Jefuites Portugais y a-voient déj^ un grand nombre de belles Egli-fes. On comptait à Cham-hay-,àSum-Kiam9 Se à Cham - cho > dans la feule Province de Nankin plus de ioo. EglifeSj&plLis décent mille Chrétiens. Depuis l'arrivée des Jefuites ïrançois,ces mêmes Pères Portugais ont acquis des maifons dans les villes de Pao-tin, àtChintln, & dans plufîeurs autres; ils ont même bâti une Eglife pour les femmes à Pékin. Le Père Noël nous apprend en pafiantv que les Dames Chinoifes font naturellement vertueufes & fort innocentes ; que la Religion s'infînue aifément dans leur cœur & dans leur efprit,& qu'elles en pratiquent les devoirs a-vec une ferveur 8c une raodeflie charmante. Les Pères François ont auffi ouvert de nou*. vellesEglifesà^//./^^, J Kiou-Kinng 9 dans la province âsKiamJït |