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Show DES S C A V A N S- <3 traite aflez au long. ) Ces fîgnaux ont été eu ufa^e depuis que les Diacres, de la part de rfivêque,ou TEvêque lui-même,eurent cef-fe d'aller inviter chacun chez foi à Ce rendre au lieu de la Prière. Car les perfecutions étant finies , on ne fut plus oblige à tant de ménagemens & de fecret. On ufa donc alon> fur-tout dans l'Eglife Grecque , de certains morceaux de bois , dont le bruit fe faifbic aflez entendre pour fervir d'avertifTement ; on employa enfuite une efpece de trompeta tes? fpit qu'elles fuflent de corne ou de métal : & enfin on eut recours au ion des cloches, qui furent établies par le Pape Sabinien Tan 604. bien que cere époque fuivie par tant d'Auteurs 5 ne foit pas fans conteflation. Venons à quelque chofe de particulier : auffi-bien le détail du Bréviaire, lesLeçanSj & les Antiennes nous meneroient trop loin» Aujourd'hui 5 comme tout le monde (cait > nous commençons l'A vent quatre femaines avant Noël. Plufïeurs Rituels imprimez & manuferits, entre autres un de TEglife de Reims, écrit il y a 900* zn$y lui en donnent cinq* La pratique de l'Eglife de Milan a été de lui en donner fïx : témoin le Bréviaire imprimé fous les yeux de S. Charles en i<?83* & celui de 1487. Le mêmeufage a éteob-fervé dans l'Eglife de Tolède, comme on le prouve par le Miflel Mozarabe; l'Auteur en dit autant de TEglife Gallicane. On jeûnoit teut le temps de l'Avcnt , foit que ce fût Ci |
