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Show DES SCAVANS, Ilt approcheroit de ce champ, pour le cultiver. Ce crime étoit d'autant plus affreux, qu'ils fe faifoient un honneur de s'égorger les uns les autres, & les fuites en étoient tres-dan-gereufes , en ce que cela fc pratiq,uoit non feulement entre les particuliers, mais de vil* le à ville, & de Province à Province. Notre Auteur, après avoir traite de l'origine & de la nature du Scopelifme , pour en faire mieux concevoir l'atrocité , il le compare au Bafïlic, comme étant un monflre qui tue par fon feul afped. Il met dans la même catégorie les cartels de défy, le* guerres pri« vées , les attroupemens qui fe font contre la feurecé des grands chemins, & la liberté de l'Agriculture. Il examine lès fages précautions qui ont été prifes par les Empereurs Romains pour abolir ces malheureufes pratiquer, en purifiant de mort ceux qui s'en trouvoient coupables. 11 reprefente enfuite l'Etat de l'Allemagne, celui de la Silefie en particulier, & de Breflaw fa ville capitale ; hs aâes d'hoftilité qui s'y font autrefois exercés , (bit entre les Maifons de la haute NobleiTe, foit entre les Communautez des Villes. H rapporte les Edicv & Ordonnances des Empereurs, & de i Princes d'Allemagne,pour réprimer ces defordres, qui y ont été tres-fre-quens dans le quinzième fiecle. Il cite la Lettre anecdote d'un Auteur anonyme,dont voici ks termes : Pax hominibm bons <vù* luntMtis. Venerabilis frtter ©¦ fmt0T M. F |