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Show DES S C A V A N S. 3g# fort Traité des Offices liv. 4, chap. 5. . 28. & dans le chap. 8. nomb. 3. du même Livre, On leur a accordé des titres honorables, «qui reparent en quelque forte la défaut d'origine qu'on leur reproche ; ils ont un rang au Châtelet, diflingué de celuy des procureurs & des Sergens ; enfin , leur fon* #ion principale eft d'informer des crimes qui fe commettent dans leurs quartiers, d'en donner avis diligemment au Procureur du R05? & au Lieutenant Criminel , & de veiller à l'exécution des Reglemens de Police : oivpeut dire d'eux , fuivant notre Auteur 3 ce qug l'on difoit à Rome des Tribuns du peuple a que leurs maifons doivent être ouvertes joug & nuit, comme un port & un refuge anure à ceux qui font en péril 8< qui ont befoin de fecours. Les Confeillers du Cbâtelet > & tous les Officiers de Robbe ou d'Epée", qui concourent par leurs fondions à la Police, entrent auffi dans ce Traité ; l'importance de leurs Charges , le mérite de ceux qui en font pourvus 5 les privilèges & les honneurs qui y font attachez > le refpeâ que doit imprime* leur caradere, rien n'échappe aux reflexions de l'Auteur. Ce eue le Tuteur eft au Pupile3 le Médecin au Malade , le Pilote au Vaif-feau , le Magiftrat, dit-il, l'efl aux Citoyens, & l'art de gouverner la Cite tient le premier lieu entre tous les Arts. C'eft par la ûeceiïké d'obéir à la Loy3 6c aux Maeiftrats O |