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Show LE JOURNAL qui la reprefctitent, que finit le premier Ln vre de ce Volume. Le fécond Livre traite de la Religion -, qui èft le premier objet de la Police. On y prouve que de tout temps, foit dans l'ancienne ou la nouvelle Loy, le foin de maintenir la Religion dans fa pureté & d'en faire obferver le culte extérieur, a été confié à la puiflance fpirituelle & à la puiflance temporelle; ces deux puiffan-ces, quoy que feparées, en un fens, & indépendantes Tune de l'autre, viennent du même principe , & ne tendent qu'au même but, qui eft i'a^randiflement & le foutien de.l'E-giife. Onla reprefente attaquée d'abord dans fc naiffance par les Payens & les Juifs, vi-fîorieufe de ceux-là par les Edits deConflan-tin & de fes Enfâns ; délivrée de même de ceux-cy par l'horreur & l'exécration où ils font prefque par tout. Ces Ennemis qui l'at-taquoient à découvert , & pour ainfîdire, par fes dehors, n'étoient pas les plus à craindre ; elle les regardoit comme autant d'Etrangers contre lefquels elle étoit en garde: maisbles,Herefies qui prirent naiflance dans fon fein , luy firent une guerre bien plus cruelle & plus difficile à terminer. L'Auteur remarque , à l'avantage de la Nation, qu'elles infeaerent long-temp#s les autres pays avant de pouvoir s'introduire en France; les iens & les Iconoclaftes s'en virent wupvrs .ouflez malgré leurs efforts. Les Alo.geos les Vaudoîs furent les premiers qui y en |