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Show DES S C A V A N S. }a fuite tonte la feverité des Loix pour en corriger Tabu~. jufques-là Ton s'étoit coa- cc tenté de la richefle de l'étoffe , ou tout u au plus de quelque broderie ou de quel- w ques franges fur les extrémités pour en re- w lever l'éclat : mais par cette nouvelle mode <€. venue de Syrie , ou , félon quelques, au- cc très 3 des Parthes ou des Perfes , fur le c< fond de l'habit , quelque beau qu'il fut, cC on y ajoutoit encore d'autres étoffes de dit- cc ferentes couleurs, ou plus riches, coupées cC par bandes gaudronnées, & appliquées en cs forme de cercle de diftance en diftance : c£ & comme cette mode venoit <les Etran- ^ gers3 on luy; conferva le nom qu'elle por- w toit dans leur pays Paraçaudœ. Les plus K< modeftes ne mettoient fur leurs habits que çc l'une de ces bandes , d'autres deux, trois, cc quatre, &c. jufqu'à fèpt ; d'où ces habits C€ prenoient tous ces differens noms tirez tou- cc jours des Langues Orientales , feion leur cc origine : Molorcs, Dilores, Trilores, Te- <€ traiores, Pentalorcs 3 Exlores, Eptalores, cc pour exprimer le nombre des bandes dont u ils etoient'ornez. On ne peut enfin don- " ner une plus jufte idée de cette mode 3 « qu'en la comparant à celle que nous avons " vu naître de nos jours fur \û fip du der- cî nier fiecle , & au commencement de ce- cç luy-cy, fous les noms bizares dQ Falbala y cî & de Pyetintailles. La foye , dont Pufa- c< avoit paffé de l'Afie ea Europe envi- « 5 |