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Show 304 L! JOURNAL mis (ùr la Scène : mais il trouve fort vais que M. de Grimareft parle Q fount l'avantage de Baron, & qu'il ménage Ci peu|es Come.îiens d'aujourd'huy : Ce font, dit-jj de G honnêtes gens ; pourquoy en vouloir à leur profeflîon & à leur jeu ? M. de Gfj. rnareft relevé ce fentimenc avec vigueur] // eft étonnant , dir-Î! , qUe mon Ceçfa abaifle fi fortement Molière & Baron, eux hommes Wuflres , chacun dans ;on genre Çg1 qu'il prenne fi fort le parti des reflet it\m troupe. Et parce que le Critique lui arepro-ché qu'il n'entendoit pas aflez la déclamation pour s'ériger en Cenfeur du Jeu des Comédiens, il donne dans fa Répunfe un article aflcz curieux fur cette partie de la Rhétorique. Il en parle avec beaucoup de jufteflè & de goûc j & il feroic à fouhaiter que fans crainte d'ennuyer le Leâeur, il nous eût die tout ce qu'il paroît fçavoir fur cette matière : cela aurait fon utilité, puifque, félon lui, les règles de la déclamation font commune^ à la Chaire Se au Théâtre. Enfin,le Cenfeur porte (es coups d'une manière honnête. & agréable à l'Auteur de la Vie de Molière : & celui-cy en ks repouflant avec vivacité & avec force, donne aufTi à (on là-Verfaire toutes les louanges qu'il pouvoit at-teiidre d'un hornme poli, quoy que M. as Grimareft ne le reconnoifTe pas, ainfi mi'jl U ous en affine au commencement de fa ponfe. On ^eut dire «ependanc qye i |