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Show ,58 MANUAL COMPLET j „ ~..»lnu£S lignes. Mais quand un ne dcmandc que quelques b . n » suiet n'est pas generalemeot com u, u ooit s ex-p" que" . cuemcnt et d'une mamere frappaute, T?es earacteres doivent etre decides par des et tes caraw ur faire impression sur ra.ts assez v^oureuxp _ ^ ^ Dne 1 espnt au Fe'nie' a devie„t fastidieuse et n'est prSrftlmettez.pas trop en commft, cant,afin que l'attente eroisse toujours. . V V W r t V W V * * * * « v »i %^»/»%^»^ W%.'» 1 CHAPITRE II. NOEUD. Que tout soit lie dans Taction principal, et que tout marche vers le meme but. (ANONYME.) LE poete ou le compositeur, ayant informe l'auditoire de la nature de son sujet, doit l'in-teresser et s'en emparer, pour ainsi dire, par Pemotion croissant avec les incidens. U n episode bien imagine, quoique ne de Paction, la croise, l'embarrasseeten interromptles progres, s'il fait naitre des evenemens inattendus qui de-tournent 1'esprit du sujet principal en excitant trop fortement la curiosite : Pensemble , soutenu par des caracteres vigoureusement traces , doit inspirer un desir ardent de connaitre la fin d'une histoire si singuliere, sans en laisser tou-tefois deviner le denouement; tel doit etre le nceud bien conduit et bien soutenu. L'episode (i) produit un bon effet, et ajoute au plaisir de la piece, en donnant a l'imagination un instant de repos et en faisant diversion a DE T,A DANSE. 1 5g Pattention que Pon porte aux principaux personnages ; mais il ne doit pas etre trop prolonge, ou bien il nuit a faction principale et diminue I'illusion dramatique, qui a du etre produitc des l'exposition. En lisant d'anciens ecrivains dramaliques, on voit que deux ou trois actions ont lieu a la fois dans la m e m e piece ; mais il faut observer aussi que leurs theatres etaient divises en plusieurs parties , de telle sorte que, tres souvent, ce qui ne se passe qu'en recit dans le theatre m o derne s'y passait en action. Le theatre olympi-que a Yienne est une preuve de ce que j'avance : ce chef- d'ceuvrc de Palladio est une imitation des anciens theatres, et ce qu'il ^y a de plus re-ma rquable dans sa construction c est sa triple division. (2) »^» ^»k^%^^»^^x.^^v»^».^».».^-fcv»^.»^«^».»^»^.a^fc^%»«^»^v'»^»^%^»»^^. C H A P I T R E III. DENOUEMENT. Que le trouble, toujours croissant de scene en scene, A son comble arrive, se debrouille sans peine. L'esprit ne se sent point plus vivement frappe Que lorsqu'en un sujet d'iutrigue euveloppe, D'un secret tout a coup la verite connue, Change tout, donne a tout une face imprevue. (BOILEAU.) CES vers du celebre imitateur d'Horace, du poete conservateur du bon gout (3), ont deja montre toute la signification de ce mot denouement. S'il est difficile de reussir dans l'exposi- |