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Show 35fi MANUEL COMPLET genoux se plient et que la lete s'incline avec le corps pour achever le salut. (Voyez fig, 33 PL III, etfig. 84,/V.lV.) La maniere de donner la main en dansant est representee dans les jig. 66 et 67, Pi. m e{ fig. 71, PL IV. Les positions et les altitudes des cavaliers et des dames en quadrilles sont coml pletees dans les fig. 61, 63 et 68, PL III, et par les fig. 72, 79, 80 et 85, PL IV. Apres ces Etudes preliminaires et leurs exercices, qui sont les bases de la danse el qui met-tent sur la voie de la perfection pour tout ce qui s'y rapporte, le maitre doit donner a son eleve la connaissance du pas, de la mesure, des quadrilles ou contredanses , de la walse et de toutes les airtres danses en usage dans la bonne compagnie. Que le maitre ne souffre pas que son eleve se livre a l'etude des danses qui precedent avant de s'etre exerce quelque temps aux principes, car le bon ou le mauvais succes depend entierement des premieres lecons et de l'observation assidue des regies fondamentales. II faut avoir un soin continuel de ne pas oublier la ligne de demarcation qui existe entre la danse theatrale et la danse de societe. II serait inconvenant, dans un bal, d'executer des pas savans et des entrechats d'e-levation , parce qu'alors chacun de ces pas serait hors de place , que chaque circonstance en ferait ressortir la pretention deplacee, et consequem-ment que l'efiet en serait completement ridicule. La danse de societe exige des pas terre a terre et les attitudes les plus simples et les plus naturelles possibles. Les dames surtout doivent dan-ser avec une tenue aimable et gracieuse, qui ajoute a leurs charmes et embelht leurs attraits. DE LA DANSE. 357 Les cavaliers doivent s'occuper constamment de leurs danseuses, ct tous doivent se mouvoir en harmonie de pas et d'attitude. II faut aussi donner la plus grande attention a la musique , et montrer qu'on en sent toute l'expression et toute l'harmonie. Quant aux details a cet egard , nous renverrons a la seconde Partie de cet ouvrage, intitulee Theorie de la danse theatrale, et qui traite du rapport de la musique a la danse. L'eleve doit maintenir ses bras dans la position que nous appelons demi-bras. (fig. 7, PL I, etfig. 64, PL III.) Leurs oppositions seraient celles de la PL I,fig. 3: pour la position des poignets et des doigts, voyez PL I, fig. 1 et 2 ; pour la position du buste, de la tete et des reins, voyez les fig. 1, 5 et 4 de la PL I. Quant'a la position des jointures et aux inflexions du corps, il sera necessaire que l'eleve se soumette aux memes exercices que le danseur de theatre, afin de donner a sa danse un eflet agreable. Nous observerons ici que , meme les amateurs, soit au moment de se mettre en danse , soil aMa fin de leurs pas et enchainement, doivent toujours etre a la cinquieme et non a la troisieme position , comme la plupart des maitres de danse de societe le pretendent; car plus les pieds sont croises , plus le depart est vif et la danse mesu-ree • c'est une consequence naturelle , et que 1 on ne peut obtenir que des eleves que l'on n a pas habitues a se croiser en troisieme position. En outre , cette methode aide les danseurs a pirouet-ter, et leur donne les moyens d'acquerir cette agreable qualite de tourner avec aisance; celui qui n'a pas les pieds tournes en dehors perd toute la beaute de ses pas. Quant aux mouvemens du |
