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Show If'1 330 MANUEL COMPLET table; elle parait s'occuper des affaires de PEtat-une foule de courtisans et de nobles se preSse autour d'elle, et Pon voit parmi eux quelqUes Africains. Morico est aupres d elle, et pret a recevoir ses ordres. Zara remet des pa piers et des docuinens aux principaux ofliciers de l'Etat, en leur enjoignant d'en executer le contenu avec la plus scriipuletise exactitude. lis les recoivent avec le plus profond respect, ct plusieurs sortent. L'ambitieuse Moresse remet a Morico un de'eret qui contient des ordonnances en faveur de sa nation, et elle ordonne qu'il soit mis a execution sans de'lai. Morico fait un geste d'obeissance passive et se retire. Le son du cor annonce le retour d^ Alphonse, m u revient de la chasse; Zara se prepare a le' recevoir. Le Roi, accompagne' de jeunes Mores des deux sexes , parait. II se jette lui-meme dans les bras de Pastucieuse Zara , et lui exprime le ravissement qu'il e'prouve de la serrer sur son sein. Zara le recoit de la maniere la plus tendre et la plus cares-saute. Alphonse parait au comble dc la felicite. Zara , here de sa conquete, se re'jouit du triomphe de ses cbarmes; elle commande a sa cour de la suivre dans une retraite de'licieuse qu'elle a prepared pour y recevoir le Roi. Ils sortent, suivis par les Mores, etc. ACTE SECOND. Jardins splendides du palais. PLUSIEURS jeunes Mores, dans le costume oriental le plus brillant, paraissent se preparer a une fete magnifique. Alphonse et sa maitresse entrent, pre'ee'de's d'une troupe de bayaderes, qui font resonner Pair du son de leurs instrumens, et sement leur chemin de fleurs. I)K LA DANSE. 33 I Lea hommes et les dames de la cour les suivent, et Pon y remarque un grand nombre de Mores. Alplionse prend place au banquet pres de Zara, et on leur sert des rafraichissemens delicieux et des vins exauis. Morico est leur Ganymede. L'air est Imbaume de parfums, et l'on celebre les amours T/tldionsc et de sa maitresse par une musique et deV danses voluptueuses. Zaracl son aveugle amant ex>iment leur passion mutuelle , et la volupte etla ioie recnent autour d'eux. J TJnlruit soudain, venu du dehors mtcrrompt la fe?e : surprise generate ! « Qui ose, demand im-pe'rativement Zara, qui ose P^trer dans cettc re lraite>» Gareias se presente fierement a sa vue S L Zara revient assez de sa sunrise pour demander a Morico comment ce Castillan fcanm tSSTZm les jardins du palais ^oj.mhU petrifie et incapable de rephquer. ^presence dc son vieux et fidele sujet afflige le Roi, ct le couyre de confusion. Son yinerable tuteur demande grace pour sa hardiesse, et attribue ce -anque^ob s-sance a son devouement a l'honneur et a la reputa Stson souverain. Zar*.^Xffi elle brule de se vengcr de 1 ">lrol'u",° ra.,:|ian desonennemi qu'elle execre. he n°>f ^ X a"rt inspire par l'amour de » " P.ysrf^e ^ ^ e c b. avant les dangers qui le menacent, pe force a Alphonse sa » « » ^ * ™ , , S sa negligence de ses devoirs de Koi, son mi pour une epouse vertueuse et P ? ^ c » l * > . * » " ^ sere dc ses suiets autrefois aimes et aimans. JLa incrteaecelanVsei'ritel'impetucuxjeunchomme. lX£™ «mofgne - colere. et »« T^tTe'sort taire. Zara , prevoyant les malheurs iUn t le sort la menace, donne a Garcias lordre ™s.t.i^de:«e r* tirer • le vicux gcnlilliomme la regaroe avec dedain. A^lonsc, f«"eu» de cette insulte * « • - « - * • tresse ordonne qu'on saisissc sur-le-champ Garcias. ZaZ'« Morico le pressent de faire un s.gne pour la punition immediate de l'offense. , , Garcias reste immobile; son aspect venerable et |