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Show I 48 MANUEL COMPLET N O T E (33), PAGE 17. Cet artiste eut l'honneur de donner des lecons a son souverain; Lully s'associa avec lui, et leurs eflbrts re'unis enfanterent ces ouvrages qui depuis ont servi de modcles aux grands ope'ras modernes , dont les charmes consistent dans la musique et dans la danse. Tout le monde sait combien Louis XIV aimait les representations th eatrales ; il y faisait souvent des-roJes lui-m6me. II dansa avec une partie de sa cour dans l'ope'ra du Temple de la Paix, qui fut repre'sente' a son palais en i685 ; la princesse de Conti, la duchesse de Bourbon, mademoiselle de Blois, le comte Brionne, le marquis de Mony, et d'autres personnages distingue's, faisaient les roles principaux dans ce ballet. NOTE (34), PAGE 20. Je parlerai dans une autre partie ( Composition des ballets), de ces danseurs et des diffe'rentes sortes de ballets. N O T E (35), PAGE 22. Dans la musique, on apercoitde semblables avan-tages. Architas, Aristoxenes1, Eupolis, Aristophane, Cice'ron , C. Gracchus, Tlie'ophraste, Micomachus' Theodore, Pythagore et toute sa sccte; Ptolomee,' Platon , Lycurgue, Boetius, tous hommes d'un me'rite reconnu, dont la sagesse et les connaissances honorent, la philosophic et les sciences, fireat 1'e'loge de la musique, approuverent sa pratique , et en firent une brancbe de 1'e'ducation de la jeunesse. Cimon , Epaminondas, Appius Claudius, M. Ce'ci-lius, L. Crassus, D. Sylla et Caton, ne pensaient pas qu'il fut au-dessous de leur rang et de leur gloire de chanter et de jouer de quelque instrument. La musique e'tait presque univei sellement cultive'e en Grece; ceux qui n'avaient point de connaissance de cet art etaient en quelque sorte me'prises et regardes comme des barbares. *t^f. - *»* DE LA DANSE. /jQ « Les Arcadiens, dit Poly bins, ayant meprise les lois de 1'harmome, tomberent de la civilisation et de 1'humanite dans une barbarie fe'roce, et depuis ce temps furent accable's de dissensions. L( s naturels des Gaules, au contraire , qui avaient d'abord ete sauvages et intraitablcs, devinrent, par une education differente , doux et dociles. » Le docteur Zulatti s'est aussi beaucoup e'tendu sur oe chapitre et avec beaucoup de sens, comme on peut le voir dans ses Dialogues. NOTE (36), PAGE 22. Rollin , Histoirc ancienne , tome IV, liv. 10, chap. I, §10, pages 578 et 579. NOTE (37), PAGE 22. Fab. Quintil. , Instit. orat., lib. I, cap. XL NOTE (38), PAGE 22. Scaliger, tome III , page i3. Athenauis, lib. j, cap. 6; et lib. 1 , cap. 19. NOTE (39), PAGE 24. Voyez le Dictionnairc des Sciences medicates. NOTE (4O) , PAGE ir\. Voyez le meme dictionnaire. NOTE (40, PAGE 24. La musique a aussi quelquefois ope're' des cures merveilleuses : De'rnocritus et Tbeophrastus ont transmis quelques uns de ses miracles a la poste'rite; Plutarque et Boetius ont rappele les noms de Ter-pandre, Thalcs de Crete, Ismenie, Xe'nocrate, Hye-rophilus et quelques autres, qui se servircnt avan-tageusement de la musique pour le meme dessein. La musique italienne moderne me'rite une recom-mandation semblable. 5 |