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Show • I ^k 348 MANUEL COMPLET SCENE V. - Aretis continue a fortifier le hero, contre les flatteries engageantes de la de'esse du Plai sir, lui conseillant de secouerlejoug de ses charmes' Elle s'efforce de Je conduire a Ja contemplation des bienfaits qui re'sultent de la fermete'a suivresesprh, cipes. A i m signe fait par la de'esse de la vertu, la SCene change, et Pon voit un palais, dont 1 architecture est noble et majestueuse. O n y voit tous les adorateurs et toute la suite de la vertu occupe's a differens amu semens; des heros s'exercent aux anciens jeux an combat avec l'e'pe'e et le bouclier, aux evolutions guerrieres, a la lutte, aux danses pyrrhiqUes et ; toutes les especes de jeux gymnastiques. SCENE VI.-Tons se latent de rendre hommage I la deesse, et se fel ici tent, dc vivre sous son heureux empire. Aretis exprime a Alcide la maniere «»rande dont ses adorateurs passent leur temps; d'oiTvien-nent de nobles sentimens et une valeur continnell " Ce spectacle remplit de joie le jeune homme et il brule de prouver sa valeur et de vivre si dorie sement. II court se meler aux groupes guerriers1" mais Aretis Pen empeche. Le jeune homme la conjure de lui permettre de se joindre aux bandes guerrieres. Elle repond que ce ne sont que des visions fabrique'es pour inspirer du courage, de la valeur et de la perseverance. Alcide se tournant vers la de'esse, implore ses conseils et sa protection Elle repond que tout depend de ses efforts et disparait. Le palais et sa noble compagnie de com-battans disparaissent egalement, et la scene devient la premiere scene du premier acte , representaut les deux routes. SCENE VII. - Alcide semble sortir d'un reve tout ce qu'il a vu et cntendu lui cause la plus grande agitation. II est fuYhe d'avoir perdu Aretis et craint que tout ne soit qu'une illusion. Ainsi abandonne, il invoque Paide de son cher Phronime, promettant de se remettre entierement entre ses mains, et desuivre ses avis prudens, qui le con-duiront a la gloire et au bonheur. Le haros alors se jette aux pieds dc son mentor. DF. LA DANSE. 3/|9 ACTE TROISIEME. La meme scene que la derniere. SCENE I. - On decouvre Alcide; il parait dans le doute et la douleur , il craint de se presenter fine- ilest accable par de tels souvenirs. Enfin, prenant courage, il se decide a agir noblement, et se prepare a des actions honorables. Le chernin du plaisir se presente encore devant ses yeux; mais il n'est plus affecte par ses charmes rompeurs, il mepriselc repos coupable qui y regne 1 est enfin decide a entrer dans le chemm de la vertu \ ce moment on entend des sons harmonieux; la marche &'Alcide est arretee, et il ecoute avec plaisir et empressement. SCENE II.-Les adorateurs du plaisir, et ceux de la vertu, entrent en ^ . ^ . " ^ • J ^ S T S rhacun de leur demeure particulierc. Ceux de la vertu venant de leur c6le , portent des instrumens 'guerrier., un casque, une epee, u^n bouclier et une couronne de laurier. Ceux du plaisir Dortent une couronne de roses, des guirlandei^es £ s T d e riches habits. Alcide montre beaucoup d'e'tonnement de ce quil yoit ; d uu coteU apercoit la troupe perfide du P ^ i d e l a u U - e, IPS heureux adorateurs de la vertu. Ce spectacle uroduU en lui un conflit de sensations arables. produit en turn « troupe du plaisir avec Avant examine les dons de la troupeu t indifference, il approche de ceux de k t r o » £™ la vertu, et les contemplc avec une • " • £ * ' 1 esttrauaporte i la vue de \"™J»£^i* s'en empare aussitot, p ace le casque ur stete, prend le bouclier, et saisit * ^ > £ e " ^ eontenance montre des marques * ™ V ^ £ £ signaler. II remercie les dieux, et lespncidewj nuer a le prote'ger. 11 parait conhant et lesolu, n'e'prouvant pins ni doute ni embarras. _ |