OCR Text |
Show 346 MANUEL COMPLET tourne' du vrai chernin. II montre son amour el c. qui mcnc a'des plaisirs ignobles, et se rendre im mortel par un noble cours dc travaux. Pkroniniel ' fait signe d'entrer dans le chernin de la vertu 'I se retire , lui reprcsentant le danger de Phe'sita tion. ^ S C E N E II. - Alcide rougit de la veprimande d Phronime , sort de la faiblesse dans laquelle il 4t \ tombe', reprcnd courage, et se determine a ent • dans le chernin de la Vertu. A ce moment Edo h entre avec sa suite, et Parrete. /b"*?*i ««*wui uuui la teie pourevitpi. ses importunites. Elle lui dit de ne pas so confier a Phronime, qui, jaloux de son pouvoir, voudrait-le persuader de la fuir, et de s'exposer a des dm gers qu'il essaie en vain de cacher. Elle ne cherche qu a le conduire a ces bosquets, ou l'on trouve le vrai bonheur : cependant il refuse de la suivre Elle lui reproche la folie de de'daigner les delices qu'elle lui oflre, pour poursuivre une route fatale. Alade Connaissant les suites terribles de ces plaisirs, Pinforme qu'il ne cherche que Phonneur qui l'inspire La deesse re'pete encore ses promesses flatteuses , et essaie de le ramener a sa charmante demeure • mais il re'siste encore, reprenant son courage, et se rap-pelant le bon conseil de Phronime, de s'opposer aux charmes de Ja de'esse, dont le pouvoir sur son ame nest pas encore entierement de'lruit; et malere ses tendres remontrances, il lui e'chappe. On entend soudamement une musique guerriere qui semble venir de la demeure de la Vertu. Alcide, e'tonne, ecoute, et se sent anime par ce son. Edonide re-connait 1 approche de son ennemie Aretis. Elle se prepare a se retirer, s'cfTorcant d'emmener le heros, DE LA DANSE. 347 mais il lui dit de rester , se declarant son pro-tecteur. SCENF, IV. - Aretis parait: Alcide est frappe par la maieste de sa demarche et la beaute de son port. I deesse dc la vertu s'adressant a lui, montre auelle cbimere il allait suivre et les offenses qu'il ?„i a faitcs. Elle explique les illusions perfides de la rivalc, dont la bonte n est que faussete , et decrit a destruction certaine a laquelle elle le menerait, en le detournant du chernin de la vertu et de 1 hon- ^Alcide est profonde'ment affecte par ce langage t x . m ™ e'leve il en sent la verite, et devient j S ' n a r Vaspect imposant cYAretis. Edonide, rT-u-iu de perdre sa victime , ose encore leper-fTTe H suivre. Aretis le detourne de la deesse TdZ\ r m - plahit de sa resistance, et le pne d'e'Sas^ve'ritlet les dangers de la vertu, qui ui 'cite alors les bienfaits certains quelle lui H E a h reste dans son chernin. Edonide ,re^ d^sVrivale avec mepris, se tourne Ters Alcide, ©£ tonsses^3^^Sl2M %Xl Suissantes rivalea et i reste mdec Aretis Pinlorme que c est cite qui gulu« V. •\'"'u'^e e < el pprend a mepriser la pa-dans la sagesse, quoit .» » l-«n«?rils:et entin, ^«4JS^^STta«U^ra.. que la 4 W,T Cm«?ite?rhonneur et le renom orncront U fin de swTours Edonide repond que ce ne sont la lin tie ses JOUI > Alcide, aioute la deesse <p,c des processes flalteuses in ,n, I . • s 1 7*1 /^II/'/Z/O vaincue et oiiensec , ?>c i^m-, son choix. ELdomae, ^1 1 I U I ' Alcide la voit menacant le heros dc sa T « ^ V ^ ^ partir Uec regret, et essaie meme de la lappcier. |