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Show go MANUEL COMPLET cement surprenant dela danse dans ces ikmieres annees. Elles daient inconnues a Nover eeta nos anciens maitres , qui croyaient impossible de faire au-dela de trois tours sur le coude-pied Les meilieurs danseurs dujourprouvent le contraire, par leur devation perpendiculaire assuree, par l'equilibre constant qu'ils conservent apres avoir acheve ; de sorte qu'on peut dire que 1 execution des pirouettes est reellement extraordinaire. Tons les connaisseurs, j'en suis sur, reconnai-tront la verite de ce que j'avance ici; ils savent par experience combien il faut de travail pour se soutenir sur une jambe, et ils comprendront combien plus il est penible de le faire sur les pointes: imaginez done quelle difficulte il doity avoir a tourner dans une telle position sans la moindre secousse dans aucune partie du corps. O n peutraisonnablement regarder M M . Gardel et Veslris c o m m e les inventeurs des pirouet-tes: ce dernier, en les perfectionnant et les diver-siliant, les a misesen vogue. Les danseurs qui les ont suivis, ont perfectionneles pirouettes, et en ont perfectionne quelques unes dune maniere mervcilleuse. Une'pirouette de trois a quatre tours a la seconde position et terminee dans cette m e m e position ou en attitude , offre la plus grande preuve de l'aplomb du danseur. Les pirouettes demandent beaucoup d'exercice et d'etude. Celui que la nature a favorise d'un jarret souple et vigoureux peut toujours les exe-cutcr avec grace; mais celui qui a de la roi-deur dans les hanches , dont les jambes ne sont pas assez souples pour s'ouvrir avec facilite, et quine pent en consequence jamais bien tourner sur le coude-pied , ne reussira jamais comple DE LA DANSE. f)l tement dans les pirouettes : un td danseur doit abandonner sagement toute pretention a se dis-tin- uer dans les pirouettes devees. II en est de m e m e des danseurs arques et de ceux qui sont d'une complexion trop vigoureuse: la orce de leurs muscles les prive de flexibilite et de liant, et leurs corps sont toujours desunis pendant qu ils tournent. Les danseurs svdtes et clos sont beau- ' coup plus propres a ce genre de pas que ceux d o n " o u s \ e n o n s de parler; leurs membres sont plus souples, plus iians et en general plus toumes en dehors, trois qualites cssentielles pour une bonne pirouette. * La plante du pied est la vraie base sur laquelle toute notre machine est supported. U n sculpteur travaillerait en vain s'il tentait d asseoir une| statue sur une base mobile et sans aplomb; la statue lomberaitet se briserait. Par la m e m e raison, un danseur ne doit pas vaciller sur ce point de support, mais il doit faire usage de tons les doigts des pieds c o m m e d'autant de branches ou raci-nes qui, en s'dendant, embrassent le terrain sur lequei il appuie et maintiennent son corps eii equilibre ; il doit, en quelque sorte s attacher an plancher et s'y soutenir ferme et d aplomf>; sd ne-U-e ce soin, sa pirouette sera loin d etre arable; son pied sedeformera et ira, en avant et en arriere , de l'orteil au petit doigt. Ce mouvement de vacillation , occasionne par la con-vexite des doigts de pied dans cette position emP6che toute stabilite, et les coudes-pieds va-cillant aussi, l'equilibre se perd entierement. One votre corps soit bien d aplomb sur les iambes avant d'entamcr une pirouette (voyez fie 3i PI I ) , etplacez vos bras de maniere a donner une force nouvelle a l'impulsion qui vous |