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Show 80 MAMJEL COMPLET Figure qui se meut contre le vent. Un danseur qui va contre le vent, quelle que soit sa direction, doit maintemr avec som e centre de gravite sur la ligne qui lc supporle (voy.fig- % 4 , 55 et 56, vues de divers cotes, Pl.U). Voyez aussi/g. 5 7 et6o, Pi. Ill, qu. ' f««f un crrmrnp de bacchanales, que le representent un groupe uu *->««- ? I J • ^^Jant li nremiere annee ou le tus composai pennant ia p i ^ ' 1 ' »"CXA. engage au theatre de la Scala , a Milan, theatre tres celebre pour la pompe et la reunion de ta-lens qu'il montre ordinairement. Cette position particuliere , que Ion nomme attitude, est la plus elegante, mais en meme temps la plus difficile que la danse comprenne; 'C'est, suivant moi, une espece d imitation de 1'attitude tant admiree du Mercure de J. Bo-logne. (Voyez fig. 55 et 54, PI; II. ^ % ** voir des deux cotes. Voyez aussi/ig. 37, n. 11, qui reprcsente la statue de Mercure.) U n danseur qui etudie cette attitude, et qui 1 execute bien, ue peut mauquer d'etre remarque comme un homme qui a acquis les meilleurcs notions de son art. . Rien de plus agreable a l'oeil que ces char-mantes positions que nous nommons acadt-miqucs, et qui derivent de quelques bas-reliefs antiques, dc plusieurs fragmens de peinture grecque et des peinlures a fresque du Vatican, executees d'apres les beaux cartons de Piaphaei. Les ornemens arabesques, en peinture, sont les ornemens composes de plantes , d'arbustes, de branches legeres et de fleurs dont les peintres enrichissent des compartimens , des frises, des panneaux, etc. En architecture, ce sont des feuil- Jages , des tiges dont les frontons et les cntable- DE LA DANSE. 81 mens sont souvent embellis. Le gout de ces ornemens nous vient des Maurcs et des Arabes , dont ils ont conserve le nom. Les professeurs de danse ont aussi introduit ce terme dans leur art, pour exprimer des groupes pittoresques, formes de danseurs et de danseuses, entrelaces de mille manieres diffe- . rentes par le moyen de guirlandes , danneaux , de cerceaux entoures de fleurs, et quelquefois d'anciens instrumens champetres, qu'ils tiennent dans leurs mains. Ces attitudes enchanteresses, et ainsi diversifies, nous rappellent ces bacchanales delicieuses que l'on voit sur d'autiques bas-reliefs ; et par leur legerete acrienne , leur variete , leurs agremens et les nombreux con-trastes qu'elles presentent successivement, dies ont en quelque sorte rendu le mot arabesque naturel et propre a l'art de la danse. Je puis me flatter d'etre le premier qui ait donne l'explica-tion precise de cette expression appliquee a notre art, explication sans laquelle ce mot sem-blerait une derision de celui employe originai-rement par les peintres et les architectes, et qui* leur appartenait exclusivement. Les danseurs doivent apprendre , dans ces peintures et ces sculptures pudiques , la vraie maniere de se deployer avec gout et gracieuse-ment; c'est une source de beautes oil doivent puiser tous ceux qui desirent se distinguer par la purete et la correction du dessin. Dans les groupes de bacchanales ci-dessus mentionnes, j'ai introduit avec succes diverses attitudes , arabesques et groupes dont l'idee m'est venue en voyant les peintures, les bronzes et les marbres provenant des fouilles d'Herculanum, et qui en ont rendu l'aspect plus pittoresque , plus carac- |