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Show 44 MANUEL COMPLET N O T E (21), PAGE II. Les quatre premieres lignes de cette stance mon-ignes parlent de la prepar; cabriole. N O T E (22), PAGE II. II est impossible d'expliquer plus minutieusement ou plus poetiquement le temps des entre-chals ; ces huit lignes sont remarquables , et peuvent servir de lecon aux danseurs. Marino de'crit avec exactitude chaque action principale et chaque mouvement qui accompagne le saut; mais il ne taut pas encourager nos danseurs a faire ces efforts violens, qui, quoique naturels, sont loin d'etre gracieux. \J entrechat doit se faire avec aisance ; la force du coude-pied et la tension des rnollets donnent, en le faisant, une impulsion suffisante au corps; mais la facilite et 1'e'le'gance ne peuvent s'acque'rir que par l'e'tude et une pratique constante. NOTE (a3), PAGE 12. Nous avons deja observe' que la le'gerete', l'e'le'va-tion, la vivacite', la vigueur et l'e'lasticite', sont les qualite's essentielles pour faire un bon danseur; le poete nous les rappelle encore et les developpe pom-peusement dans la de'esse de la danse. NOTE (2{), PAGE 12. Voyez la chica. NOTE (a5), PAGE I3. Cette danse, avec le temps, prit un caractere plus noble. Le phiiosophe de Geneve dit, quant a sa musique : « Satabande, air d'une danse grave portant le meme nom , laquelle paraituous e*tre venue d'Es-pagne, et se dansait autrefois avec des castagnettes; *K* DE LA DANSE. 4^ cette danse n'est plus en usage , si ce n'est dans quelques vieux operas francais. L'air de la satabande est a trois temps lents. » NOTE (26), PAGE I3. La chaconne est aussi de'ge'ne're'e depuis le temps de nos peres. L'auteur que nous venons de citer purle de sa musique dans les termes suivans : « Chaconne, sorle de piece de musique faite pour la danse, dont la mesure est bien marquee et le mouvement mode're'. La chaconne est ne'e en Italie , et elle y e'tait autrefois fort en usage, de meme qu'en Espagne. On ne la connatt plus , en France, que dans les vieilles partitions* ». Nous voyons ainsi que les Espagnols et les Italiens e'ebangerent mutuellement leurs danses nationales de temps en temps. Le menuet est, de toutes les danses anciennes , celle qui est reste'e le plus long-temps en vogue; maisil a subi plusieurs modifications et changemens. II est originaire du Poitou , et, apres avoir acquis de la dignite, il devint la danse favorite des bals francais et italiens. NOTE (27), PAGE I4- Le sarao est une preuve de cette abondance de danses nationales que l'Espagne possede. Le sarao est une assemble'e tenue dans des maisons particu-lieres pendant le carnaval, et se compose de jeunes gens des deux sexes, de'guises, mais sans masque. Une femme, avec un petit panier plein de ceintures de soie de diffe'rentes couleurs, est a la porte de la cbambre ou se tient le sarao, et donne une ceinture a chaque dame qui entre; une autre femme distribue les memes especes de ceintures aux messieurs, et * Jean-Jacques ecrivait ceci il y a environ soixante ans. Depuis ce temps, on a compose de nouvelles ehaconnes^ et on les danse encore a Paris. |