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Show 34a MANUEL COMPLET ACTE PREMIER. Uneforet antique et sombre, dans laquelle on distir>gUe deux routes : la premiere, a droite, est bmrdee de roses et d'autres plantes odoriferantes, et conduit a la denieure du Plaisir; la seconde, a gauche, parallels a la premiere, presente un aspect sauvage, etant couverte de ronce't et d'epines, entremelees de cailloux et de rochers, et conduit a la demeure de la Vertu. SCENE I. Alcide et Phronime paraissent; le suivra. Le courage a Alcide etant excite ] mots, il brule dentrer dans ce dc'sert iuconnu. Phronime loue son ardeur et sa promptitude • cependant Alcide desire savoir la nature de Te'preuve hasardcuse a laquelle il est expose'. Phronime montre alors les deux routes, affirmant que par la volonte' des dieux et du destin, chaque mortel est oblige de choisir une de ces deux routes; l'une, facile et agreable, conduisant au plaisir sans espe'rance de retour, et l'autre, dangereuse et difficile, conduisant a la demeure de la vertu. II de'crit alors l'ap-parence charmanle mais trompeuse de la premiere, dont la fin est la ruisere, puis le danger et la diffi-culte' de la seconde, dont la fin est fa gloire et le bonheur. L'ardent jeune homme, en flam me' par ces mots, avancc, guide' par son sage gouverneur, pour entreprendrc cette e'preuve j levieillard Pinforme qua le cboix de'pend de lui seul, mais qu'il veiile encore sur ses actions; que Phonneur on la honte sont les suites inevitables de cet e've'nement, et que par consequent il voit bien laquelle il faut choisir. Alcide promet de lui faire honneur, et de choisir le chernin de la vertu. A ces mots Phronime se retire. DE LA DANSE. ^43 SCEKB IL Al'dde, se troirvaut seul, commence a changer d'avis; son courage semble diminuer pen- Vmt Pabsence de son mentor. II medite sur sa situa- . • _i:.\.,~ mnc PTiiminp 1 M /IPII* rhemins d< Pt flatteuse de ceuu au piai=i« , x a r r . -~>~ focile tout est calculc pour insurer des sentimens Wables La beaute et la variete des fleurs dont if narfum est enleve dans Pair sur les ailes des AXIII le doux fre'missement du feuil age le mur-mSre de rubseaux de cristal , et le chant des mure uts !"»•> i.'.„.,..„,„,. An f.nri' le chou m i i r p ies ruisseuuA. »^ *,•«...- , - . . . 5 T « t o . , tend a le ? - ^ . r o e^i* tionV po^ re- ces ch-a. 'ro^ea-11 bravant ses dangers? ses »ntim«»» »^™'^" Sioent a cette ro... con,me J e^..x eonvenable, mais, avant d'y entre , il »""??' et'de meHre immortelles, les priant de le proleger , e_' Z a Incertitude qui le t™™"*",{ iTfst retenn core le chernin qu'iva H ' ' ; " , " i son par une crainte secrete; il «n*»e " ™ * aide, et se prepare i 1 epreuve. A « B » a n t entree, il est frapp* par les sens d une musiq lodieuse.il s'arrete pour ecouter. Sei»a III. Edonide, deesse do^plamr,J* ; elle est aceompagi.ee par ' y ^ ^ t frappe par la sont devoues a son service. Alcide est i vv r grace et la beaute dc cette ^ « £ £ £ * £ la £,r le point, de senfuir, maw J est rete r surprise cp'Edonide montre de sa tune. * > demande-lelle , etre asse. ™ £ J « S * ? & £ , au-un desert eflravant, a la demeurcet j '. sa. quel elle Voudrait l.uviter. ^fcttJe « » ^_ Toir quels sont ses desseins, « " " " • * £ „ 6coalet litd de sa eontenance qu'il e s t £ « a nelien de contraire a l'honneur. EUc 1 informe que |