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Show lao MANUEL COMPLET j'avais appris. Je trouvai chez lui un mode different de demonstration, et Part de la danse m'apparutsotu un jour nouveau ; je de'couvris dans le cultc de Terpsichore un charme se'ducteur, accompagne, il est vrai de difficulte's renaissantes, mais qui s'aplanissaient par la maniere dont on m'instruisait, et qui m'en-oourageaient a redoubler d'ardeur en m e donnant Pespoir que mes efforts ne tarderaient pas a etre couronnes de succes. Quelques voyages que je fis ensuite dans de grandes villes, telles que Bordeaux* Marseille, etc., m e donnerent quelques connaissances plus e'tendues de m a profession; ce fut a l'Ope'ra de Paris que je vis d'abord a quel degre de perfection l'art de la danse e'tait porte'**. M . Gardel , le premier des orchesographes modernes , m e fit voir dans pes productions toutes les beaute's de l'art. Encourage' et assiste par lui, ce fut alors que je dansai a l'Aca-de'mie Royale de Musique. * Bordeaux est, apres Paris, la premiere ville de France pour l'execution des grands ballets. Son superbe theatre a toujours possede de bona compositeurs, et meme a donne a l'Opera de Paris une foule de danseurs excellens. Dans ces dernieres annees, ce theatre a produit trois ou quatre danseurs qui ont tenu et tiennent eucore le premier rang a l'Academie Royale de Musique. On a dit dans un journal, en parlant de mes debuts a l'Opera : « Le theatre de Bordeaux semble destine a four-nir nos theatres de danseurs. » Un jourual de province disait dans le meme temps: f Notre grand theatre de Bordeaux parait etre dorenavant le dernier pas pour monter a l'Olympe (Opera) ». Je relate ceci en l'honneur du theatre de Bordeaux, qui ren-ferme encore un grand nombre de danseurs du premier merite, sous la direction de M . Blache, un de nos lneil-leurs maitres de ballets. ** 11 est indispensable pour un jeune danseur d'etudier quelque temps a Paris; c'est la seulemeut, si toutefois il en est capable, qu'il peut se perfecliouner. DE LA DANSE. m NOTE (I^), PACE IOT. Voyez Pappendice. NOTE (I5), PAGE IOI. J'ai connu, a Paris, un maitre de grande reputation, qui a le de'faut d'apprendre a danser de la meme maniere aux hommes et aux femmes; ce qui donne a ses e'leves un certain air d'affectation peu agreable aux yeux d'un homme de gout. FIN DES NOTES DE I4A SECONDE TARTIE. II |
