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Show r j •«r. 272 MANUEL COMPLET trieme paeon (U U U -), qui est encore d'un plUs grand effet. ( Vossius.) NOTE (21), PAGE 204. Voyez Traite ele'mentaire theorique et pmtiq[le de l'art de la danse, la partie qui traite de la niu-sique N O T E (22), PAGE 2O5. La science de la musique parait malheureusement etre sur son de'clin. On confond maintenant la musique particuliere a chaque genre dc drame • ]e9 musiciens modernes semblent avoir oublid que' des hommes tels que Pergolese, Jomelli, Saccbini et Cimarosa aient jamais existe'; au moins on peut le croire, d'apres le peu d'attcntion qu'ils donnent aux modeles que ces hommes de talent leur ont laisse's dans chaque genre; si l'on e'tudiait mieux les ceuvres de ces compositeurs, la musique dramatique de-viendrait peut-etre plus convenable et plus natu-relle. Mais j'en ai dit davantage sur ce sujet dans mes Obseiviitions suj' le chant el sur ^Expression de la musique dramatique, et aussi dans un Essai sur I'Introduction de la musique ilalienne en France. NOTE (S3) , PAGE 207. Les accessoires du theatre consistent, pour toute espece de mise en scene et de decorations, dans tous les objets portatifs, tels que mcubles, armes de toute espece, etc. En Italie, on donne un soin particulier a ces accessoires. NOTE (2}), PAGE 208. Je suis convaincu de ce qu'Addison a observe' y en parlant de la trage'die, a peu pres dans ces mots ; « Les esprits ordiuaires se plaisent autant aux decorations qu'aux paroles; mais un homme de sens admire ce que dit un heros, quel que soit Phabit qu'il porte. Toute la pompe et toute la iaLt - 1 DE LA DANSE. Q.n'S parure de la royaute' ne donneraient pas a Brutus la moitie de la vnajeste dont un seul vers de Shakspeare Pennoblit. « Le theatre de'ploie toute sa pompe et toutes ses decorations les plus belles egalement pour les savans et pour les illetre's ; et si elle est necessaire au sujet et conforme a la verite , cette mise en scene ne doit pas etre bUmee par les gens dc gottt. Mais quand un auteur, se riant a ces accessoires, neglige 1 intrigue de la piece, dessine imparfaitement ses per-sonnaees pour donner au machiniste et au peintre decorateur Poccasion de deployer leurs talens, il encourt toute la severite dc la critique. Afin que le cbarme de Pillusion dramatique soit parfait, les decorations doivent servir a deyelopper les progres de Paction , au besoin a les expliquer, mais elles ne doivent jamais etre l'objet principal. NOTE (25), PAGE 217. Oui dans Pauditoire pourrait deviner que dans le second acte du ballet de Psyche la personne que Psrche croit etre sa mere est Venus elle-meme cacbe'e sous ce de'guisement, afin de tromper et d'aneantir son odieuse rivale ? Sans Paidc>du programme , ou sans connaitre Apuleeou La Fontaine , on ne comprendrait jamais ce ballet. Cet ^convenient peut etre attribue , avant tout, au defaut de Paction pantomimique ou de gestes explicates. ^ est Paffai.edu compositeur d'empScher toute incertitude a cete'gard; les Italiens eux-memes, quand le sujet est complique, ne sont pas toujours suffisam-ment intelligibles. NOTE (26), PAGE 219. « S'il est contre les principes de la morale de s'efforcer de salir Pesprit par des peintures bcen-cieuses ou tous les sens sont noye's dans les plaisirs, doit-il etre permis de developper aux yeux de 1 au-ditoire des passions execrables et contre nature; 3fl |