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Show CAP 3· CAl'UCl E Mtarde, TropO!olum hybridum. lin. Tropa:ulum foliis fabpeltatis quinquelobis integerrimi~· , petalis variantibus. Lin. Mant. 64. Aft. Holm. I 76 5. p. 32. t. I. D 'aprcs M. Linne , il paroh que cettc plante n'cfi: ttu'une variete obtenuc de la premiere efpccc de ce genre , & qui, quoiquc d~unc forme trcspaniculicre, devroit peut-ihre ne pas etrc mcntionnce parmi les autres c.fpeces, fi ics femences ne b rcproduifcnt pas confi:ammcnt fous la mbmo ~ormc. Ellc a lo port des autres Capucines; mais Ius fcuillcs nc font point ombiliquces. Ellcs font n coin clargi ' pcnchces' prefqu'i cinq lobes) llUCS 1 ncrveufcs , vcineu{cs) a lobes un pcu pointus, trois fois plus courtes que lcs petioles, £1 bord montant, fur-rout lc l:ttcral' qui, en fc reunif:. iant a la bale avec l'autrc bord oppofc) forme un pcu Je capuchon. L'eperon de Ja fleut· cfi obtus; les p6tales varicnt ' & pcuvent a peinc ctrc determines. 4- CAPUCINE laclnicc, Tropwolum perl!rrrinum. Lin. rropa·vlum foliis fubpeltatis quiTLqudobis dentatts , pctalis-ciliato-laceris. Lin. Manr. 371. ~ardamindum quinquefolii folio, vulgo mal/a. few. Pcruv. 2. p. 756. t. 42. . C'efi unc cfpccc fort jolic , & qu'on reconno1t :ufcment ~ion fcuillagc & ~ la forme cl6gantc de fl:s flours. Ses ciges font grlHes, rameulcs, grimpant c~ , glabrcs, & s'clcvent ju£qu'a trois ou quatre pwds de hauteur, au moyen des fupporrs qu'on leur prc!fcntc. Ses fcuillcs font altcrncs ptlriolces , palmccs, dccoupces profondemcnt e~ trois on cinq digitations un peu den tees ou lob6cs mcdiocrcmcnt ombiliq uccs) & trcs-glabt·cs. Ellc~ font portce fur de longs petioles , & om leurs anglLs rentrantli obtus. Lcs fleurs font un peu p<etites , d'un rouge orange ) i eperon calicinal plus long que Ia c.o~~llc , & a petales finement & agrcablement lacmtes en leurs bords. Ccs flours font porte'es fur de longs pcdoncules. Cctte phntc crolt au Pcrou, l!· eft cultiv'c au Jardin du Roi. 0· ( v. y. ). 5. CAPucrm: a cinq feuillcs' Tropwolum pent a- . ph.rllum. Troprrolumfolii~· dicritrzto-quinatis , foliob · ovalibus ill(egris ,(ubp~tiofcuis ; pet a lis omnibus J'effilibus brevibus acutis integerrinzis. N. Cettc plantc n'efi p:11. mains jolie que cclle qui precede , quoiCJuc fes flours {oienr plus petites & d'une forme moins clcgante. Ses tigcs font mcnues, gl:lbres , ramcufes, & grimpantes ; fes feuilles font pctiolres, tomes digitces, & compofics de cinq foliolcs diftinHcs, ovales ou ovalcs-oblongues, petites , un pcu pcciolces, glabres & obtufes. La fcuiJlc enticrc a rrcs d'un pouce & demi de diaructre. Les flours font petites , folitaires , axillai res '· portccs !ur des pcdonculcs plus longs ql:lc les feu dies: elles fc termi ncnt poficricurement p:1r un long cperon droit' & 911i a un rl'nflem~nt a fon el\tremite. Lcs petales font courts, inegaux, tous feffilcs, poi11t1,111 & tres-entiers. Lcs ctamines CAP font auffi tongues que lcs pctales. Cette plantc a etc decouverte au Monee-Video ,,nl:s de Buenos· Ayres, par M. Commcrfon. ( v . . ) CAPURE pourpr6, (A.PURA purpurata. Lin. Mant. 225. C'c.fi: un arbrc dont les rameaux font branchus ou oppofcs par paires , & d'une coulcur pourprco. Ses fcuilles font oppo1oes , u11 peu pctiol6cs, ovalos , trcs-entiercs, lcgcrcmcnt pointues, annucllcs, & un peu reflcmbl:mtes a celles du Lotlicera :rylofleum ( cfpcce de Chcvrefeuillc ). Les fleurs {ont purpurines, & difpofees par faifccaux ,axillaires plus courrs que les feuilles. Chaque fleur eft dcpourvuc de calico : clle confifie I 0 • en une corollc monopctalc cubulcufe, i tube cylindriquc ) & a Jimbc i fix dccoupures arrondics, dont trois cxtcrieurcs & alterncs 1om plus ctroites; '2.0 • enfixccamincs done lcs anth~rcs lonr prefque £cflilcs, oblongucs , renfcnnees dans lc tube, & dont trois altcrncs !one plus clcvces que les aut res; 3°. en un ovaire fup ericur, arronditrigilnc, tronque , charge d'un ftyle tres-court , ay.tnt un fiigm:uc un peu globuleux. Linne preCume quo lc fruit fl: une baic • Cct arbrc crolt dans l'Inde, & .parolt a voir des rapports avec le genre des Da'is. T). CARABOU, KARI-BEPOU. Rhecd. Mal. 4· p. I09. t. 53· Olea Ma!abarica nirnbo ddt.z, j;-uE!a racemofo rotunda. Raj. !-lift. 1545. C'dl: un bel at·bre du Malabar, fort gra11d , toujours vcrd , & (jlli paro1t avoir des rapports avec les Azcdaracs & avec ' lc genre du Mun·,tia ou Duis de Chine. Ses ramcaux font rouge:irrcs , lanugineux, & munis de feuillcs allces, dam les foliolcs font ovall!s, ont ut>c odeur dCfagrcablc & une favour acidc-amerc. Ses fleut·s font petites , blanch:1trcs, one une odeur forte , & vicnnent en panicules tcrminales. Elles con!ificnt on un calico petit & ~ cinq divifions pointues; en cinq pctalcs Janccol,cs; en dix eta mines de Ia longuetu· des pctales ; & en un ovaire fupcricur , charge d'un fiylc menu, blanch3trc, a yam un Higmate en r~tc , verdarre a· fon fommet. Les fruits font des baies rondes & monofpcrmcs. Cet arbre crolr dans plufieurs endroit.\ du M1labar ; il porte des fll!urs & des fruits deux fois I'anncc: on ~etire de fes baies une huile pa1 expre!Tion. CAitACTim.ES des l>tantes ( CJCARACTERE3 pla.ntarum) j on nomme ainfi, en general, les mat:ques difiinftives Cjlli fervent a fairC reconno?• trc les Plante .~ , c'efi-a-dire la citation des particularit~ s ou differences qui peuvcnt nons aider .i di(!-ingucr lcs Plantes lcs unes des :lUtrcs , & l di l1inguer lcs divifions etablies parmi les v6g6taut conn us •. CAR f_e caratlere d'unc choie ctant' conune on fait ' ce qui Ja difl:inguc dfentiellcmcnt de toute autre choic , il en r61'ultc qu'en Dotaniquc la connoi{: iitncc des caraiteres doit conHitucr un point de vue des plus importans ; lcs objets a dd1ingucr ctant extrl!mcmcnt nombreux ' & la di.fiintlion prccife de ccs objets formant uh des principaux buts de cette belle S ience , ainfi que de totttc l'Hjfioiro naturellc. Il eO: clair enl'uitc qu'il y a n6ccff..tircmcnt en Dotaniquc deux iortc.s de caraal. res; car il y a deux fortes de chofcs a diflingtJCr entr'clles. En cfiet, il faut difiinguer non.fculcment les Plantcs lcs unes des autres, mais encore lcs divi!ions qu'on a du former dans la totalit6 des Plantes connues, afin de parvcnir plus aiicment a rcconnc1trc ccs Pl:lntes. La premiere des deux fortes de carn&lercs dont il eft indifpcnfablc de (c fcrvir en 13otaniquc, concerne ccux qui {ont propres a difiinguer lcs divifions qu'on doit etablir dans b totalite des Plant<.:S connucs, & comprcnd en con{cqucncc 1 °. lcs caraCI~re clafliqucs, 'l.". les carac1t res des ordrcs, 3°. lcs cara8eres gcncriques. La fccondc forte de cara8eres , c'efl:-a-dire ccux qui ont pour objet Ia difi:inCtion des }J}antcs cntr'elles , comprend uniquement les carac1/.:res fpc-cifiqucs. . A ces deux fortes de cara8eres, qu'il cfl: ncccffaire de bien connoitre, on pcut en ajoutcr une troi!ieme forte , qu'on nommc caraBercs nmurcls, & 9u'on divifera 1°. co caraBert>s de jamille , lodqu'il s'agira de diftinguer des grouppes ou des a.lfcmblages de Plantes formes d'aprcs la confideration de leurs plus grands rapports; '2. 0 • en cameteres habituels des cfpcccs, lodqu'on !c propo{cra d 'acquerir Ia c'onnoiffancc complettc de charruc l>lante en particulier. Des parti s prop res a fo11.rnir les caraBeres. Toutcs lcs ~arties qui compofent lcs Plantes , pcuvcnt fomnir des caraBeres proprcs a Ies fairc reconnohrc : c'efi pom·quoi l'on ne doit point fc horner a Ia confidcration de certaines parties prifcs a l'e:xclufion des autrcs' Jodqu'il s'agit de bien faire connohrc les Plantcs. Ne4nmoins, dans l'ctabliffement des diverfcs forces de divi!ions <;tu'on eft oblige de former parmi les Plantes deja obfervces, afin de fc reconnoitre dans l'immcn(c quantit6 qui en c:.ille; les caraaf!1'C'S OUi peuvcnt fcrvir a former es divif 011 & a lcs difiingucr , nc doivent pas Ocrc cins inJifferemmcnt de la con!idcratiou de routes Jes pa rtics des Plantcs. II y a neceffairement des rai ton. de preference pour ccnaines parties, !oic commc plus cffcntidlcs que Jcs aut?es' {oit a raifon d'unc univedalitc plus con!iderable, afin de ne J'Oinc former des affcmblages monfirueux , par !J rrop grande difparit6 des Ceres que ccs divifions pourlQiem t·6unir. C A R 6r3 C'e!l: pourquoi jc conviens avCJc tous les BotanHl: es, que dans la comparaifon que l'on fait des PJantes pour les difringuer, on doit avo1r fpccialemcnt egard aux parties de Ia fruCtification, c'e!l::a- dirc a Ia flour & au fruit. Ce principe e!l fondc en premier lieu 1ur la preeminence que !'on attache naturellcmcnt i ces organcs, qui rcnfermcnt les gages de la generation future, & auxqucls ic rapportc ' commc i {on centre ' lc rncchani{ine f'ubalternc des autrcs parties qui fcmblcnt no vivro que pour cux; & en fccond lieu, fur l'univerfalicc plus gcncralc de ccs parries dans lcs IJJantes. En eftct , a raifon de ccttc univerfalitc bien reconnuc, les parti s de la fruCtification Jervenct a )ier uno plus grande CJII3ntite de 11Jantcs, &: dcvicnncnc lc fondemcnt d'un rapport plus Ct(;ndu. 11 parvlt done convcnablc d'adopter unc predileCtion i11diCJu6c par la Nature cJ1c-m~mc, & de chcrchcr i obtcnir de ]a con!idcration de ces partics, les cara8eres de la premiere 1orrc, c'efkldirc, cctJX qui doivent fournir Ia difHnftion des Claffcs , de.> Ordrcs & des enrcs. Des caraa 'res cla.ffl'ques. Les carac1crtJs cla!Iiqucs font ccux qui fct·vcnt a former lcs Clafics, c'cfi-a-dirc a former lcs premieres & les plus grandcs div'i!ions qu'on a coutume d'ctablir parmi lcs vcgctaux pour pouvoir ks reconnoitre. Tourncfort , dans la compo!icion de Ia methode , tira, en general de Ia con!idCr.l· tion deb corollc, {(:s cara8eres clafTiqllCS i mais au lieu de n'obrenir de ccttc confidtration que Ic petit nomLrc de di vHions bien circonleritcs qu'L'llc pcut fournir, on fait qu'il multiplia fes Claffcs 2ux depens de la prccifion de leurs limitcs, & qu'il en eft re!ultc des inconvenicnts qui ont force les Rotanifl:cs d'abandonner l'ufagc de fa belle methode. Le Chev alier Linnl5 tira , com me on fait, lcs caraaerts cl.dliques de la confideration dLS ctamines' & cut en cela l'avantagc d'cmploycr une partie qui a plus d'uni.vcrf:tlitc clue la corolle, & Cjlli lui o11'dt plus de moycns pour former des eli~ ifions ; nuis cc celebre Dotaniflc ayant fait trop de cas de la conliMration du 11ombrc mcmc des etamines' &: de ccllc des reparations {exucllcs f :1dmit des caraftercs d'une part extr~mement !itjets a varier' & de !'autre trop fidCepriblcs de comraricr lcs raprorts I s plus n:uurcls , & de donner lieu a des afli:mbLtge~ ditlonn es; cc qui diminuc confidCrablc.mem Ja 'a leur de fon ingcnie: ux fyHCmc-. n nc O'Oit (}J(igcr , felon ncus, des confidc.rations qui pcuvem fournir les caraahes cla!Tiqucs qu'un petit nontbre de divifions , parce que c s caratiercs dcvant cmbrallcr, fans exception, un trc ~-grand nombrc de vcgctaux' doivent ~tre fort fimples & d'une m!s-grandc univcrf:Jiitc. C'cfi c qui nous a cngag6 :\ diflinguer lcs Planres men tionnces dans ccc Ouvragc en fix Cbffcs fculcment : cllcs compn.nncnt les polypernlt!~$, lc |