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Show D I S C 0 U R. S P R :£ L I M I N A I .R E. F I. E U R S P 0 L Y P E T A L E S. .C LA SiS It 5, ET AM!NES ET CO ROLLE ATT ACH'EES SUR LE PISTIL. I. Les ARALIES. . ...... . 2. Les OMBEI.LIFSRES. . •.. ·c Aralies , Ginf.ens , &c. ) ( Cerfeuils, Carottes , &c. ) ETAMINES ET COROLLE ATTACHERS AU RECEPTACLE DU Pl'STIL. I. Les RENONCULES. • • .· 2. Les P A VOTS. . . . . 3. Les CR UCIFERES. f• Les CAPRIERS. . '). Les MALPIGIES .. 6. Les VIGNES .... 7· Les GERANIERS. 8. Les MALVACEES. 9· Les TILLEUI.S ... I o. Les ANONES. . . . . 1 r. Les LAURJERS. . 12. Les VINETlERS .. q. Les RuEs. . ..• 14. Les CISTES, ... , ~ . I), Les MitLEPERTUIS. . ~6. Les CA~ YOPHYLLEES. • ( Anemones , Renonc'ules, &c. ) { Chelidoincs, Pavots, &c.) ( Creffons, Choux, &c.) ,( Mofaml:H~s, Capriers , &c.) ( Banifi:eres , Malpigies &c. ) ( A chits, V ignes , &c. ) ( Gera~iers, Monfones , &c. ) ( Abuulons , Quetmies , &c. ) ( Grevie~s , Tilleuls , &c. ) ( Coroffols, Magnoliers , &c.)" ( Lauriers , Menifpermes , &c. ) ( Leontice , Vinetiers , &c. ) ( Rues , DiB:ame , &c.) ( Cifi~s , &c: . . . . . ) (-A~Clres , Mtllepertuis ~ &c.) ( ~ttlcts , Morgelines , &c. ) ~TAMINES ATTACH~ E S AU CALICE. I. Les JOV.BARDES. . ( Jou~nrbes , Fico'ides, &c.) z. Les SAXIFRAGES. ( Sax1rr~ges , Mitelles, &c.) 3· Les CACTIERS. . ( .Grofelllers, Ca&iers &c.) 4· Les 0NAGRES. . . . . . , ( Epilobe~ , Onagraire:, &c. ) )· Les MYRTES . . .. , . ( Grenadters, Myrtes, &c.) 6. Les SALICAIRES. ( Quadrettes , Salicaires , &c. ) 7· Les RoSACEES. . . . . ( Rofiers, Potentilles, &c.) · 8. Les NERP:R.UNS. •. . . • . ( Fufains, Nerpruns, &c.) 9· Les LEGUMINEUSES. , ( Acacies, Trefles, &c.) Jo. Les CITRON IERS. . . ( Azedar~cs, Citronniers, &c.) ~ r. Les ERADLES. . . • • . . ( Maronmers , Erables &c. ) 12. Les TEREBINTHES. . . ( Pifiachicrs ~ Sumacs,' &c.) F L E U R S I R R E G U L I E R E S, ETA MINES SE:P AREES DU PISTIL. . r. Les AMENT ACEES. . . • 2. Les OR TIES. . • .' . . • 3. Les EUPljORBES. . . . . .. ' ( Saules , Chenes , &c. ) ( Figuiers , Orties, &c. ) ( Ricins , Tithymales , &c. ) J2. Cet ordre nous paroh offrir la diftribu ... t~o.n la plu.s naturelle des vegetaux qu'on att ~ncore 1~1aginee 1 & ne prefente pref-q~.; t'au q!ne. des ~ifparites c_hoquantes dont les fyfiemes qm ont paru 1ufqu'a ce jour, fout tous fi abondamment remplis. On y remarque DISCOURS P R E L I !vi I N A I R E. :x j remarque quantite de rapprochemens hcu- dans 1cs caratl:eres , & 1a facilite dam rcux , fondes fur de vrais rapports qu'on l'ufage dont il a bcfoin pour devenir autli n'avoit pas faifis auparavant, & qui vrai- utile qn'il ponrroit 1\~tre. Nons aurions fembl ablement feront a l'avcnir conferves defire, par excmplc , que les NtBar.es dans les nouvelles difiriburions generales les Dentelaires & les Statices n'y fuffen~ de vegetaux' que les Botanifi:es ]Ugeront a point placees parmi les aphalcs j que les propos d'thablir. Nous le croyons nean- amenltldes , 8cc. puffent etre rapprochce~ moins fufceptible encore d'un ph1s grand de cette meme divifion des apitales , & degre de perfetl:ion, & nous ne doutons qu'on puilfe fuppleer par quelques autrcs pas que M. de J uffieu, qui, fa ns en chan- caratl:ercs dans beaucoup de cas ou l'iu~ ger les principes fondamentaux' s'occupe fenion ' foit des ctamines' foit de la co- 1ans ceffe a y mettre la dcrniere main ' rollc' fc trouve difficile a bien determiner' 11e parvienne ~l lui donner & la pnkiiion ou p ut l'etrc d'une maniere arbitraire. RESUME DES PROGRES DE LA BOTANIQUE, JUS Q U 'A L' E P 0 QUE ACTUELLE. L E nkit fuccintl: & hifl:orique que nous venons de faire de la maniere dont l'thude des vegetaux a ete cultivee dans les diffe rens ftecles qui ont precede celui ou nous fommes ' fuffit ' a ce qu'il nous femble) pour faire connoitre les caufes qui ont long-tems retarde les vrais progres de ]a Botanique , & en meme tcms celles qui ont contribue a eten dr~ nos connoiffances fi1r cette partie de l'Hifl:oire naturelle , au point ou elles font atl:uellcment. En effet, on a vu que , dans les tems les plus recuIes, I a Botanique malheureufement n'ayant ete confideree que comme une partie de la Medecine , non - feulemcnt par cettc caufe ne put faire aucuns progres fenfibles ; mais meme n'eut point ' a propremcnt parler , d'exifience n~elle. Les hommcs fixoicnt alors uniquemet:lt leur attention fur la recherche des proprietes des Plantes, & ne faifoient pas le moindre effort pour decouvrir les caratl:eres qui les diftinguent les unes des autres ; en un met , pour s'affurer de ne point confondre les objets qu'ils regardoient comme importans a connoitre , avec ceux qui ne les intereffoient pas veritablement. Dans ces Botanique. Tomr: 1 tems' la connoiffance qu'on avoit des vegetaux fe n:!duifoit a fc rappeller ' d'apn!s une infpeB:ion vague de la figure des Planres, cellcs qu'on regardoit comme poffedant des vertus utiles, & donr la tradition en general perpEhuoit feu]e le fouvcnir. Les plus anciens Ouvragcs qui furent faits fur cette matiere, prefentoicnt de longs details fur les proprietes des vegetaux dont ils faifoient mention , & n'en donnoient d'ailleurs o'autres notions que celles que des citations confufes , foit de leur gran~ dcur , foit de leur conftfiance , foit enfin de la coulcur de leurs Aeurs , pouvoient faire acquerir. Lcs diviftons de ces Ouvrages ' en livres' chapitres , &c. etoient etablies prcfque toujours d'apres la conGderation des ufages des Plantes dont ils trairoient, ou quelquefois d'apres celle des lieux qu'habitem naturcllement c.es Planres ' & n'etoient point des methodes de Botanique , comme on l'a penfe de nos jours ; t'objct de ces divifions etant d'eclair~ cir le fujet expofe dans l'Ouvragc meme, & non de prefentcr un moyen ~'a~der a reconnoitre lcs Plantes ou a les dtfimguer cntr'elles ; moyen dont on ne fentoit point f |