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Show ;xS F 0 N kcaillcs ou de petite feuillcs !errc~cs & trcs-mtnces. On rrou\'e ccrte Mou£re en Europ0 , d.l ~S lcs ttangs, les font!l.ines, &: lcs foffLs aqu~t•q,uc~. Elle e!l: vivace, iclon Vatllant. ( v. v.) Lwn: dtt qu'entallce entre une chern.incc & une .parot ou c.loifon de bois elle garant1t ccttc parot , & e~peche le feu d' 1 y pcnctrer. On l'c:.mploic, .cuuc avec la feconcle bicre , pour les batns des pteds , ·dans la ficvre pct1or:tle. L. Fl. Suec: p. 37,9· Lc fonti nalis minor lucens de J. nauhtn ( ~tfi. 3· P· 7;78. ) no us, parole pl~tch fe ~·apporter a c.ett~ f l'pcce , qu'a Ia Fontt~lale, n . .3 , oil Ltnnc \c c'itc d'apres Haller: Ra~ ncanm,oms lc rapportc a l'efpcce luivante. Mtcheh a d~n.n c de c~tte M?u.lfe une figure ( t. S9· f. 9·) cheuve,,_ bt;n mcdiO- ~re, avec des urnes a!fez mal reprcl emecs. . . 2. ForHINALf. a urnes tcrminantes' Funtwahs minor. L. Forztinalis fuliis ovatis concav~s t~ifar iis acutis paj[im r;cminis, arzt!teris um~uwJt?u_s. ;Linn. Gunn. Norv. n°. 969. r. 3· f. 'l, Wetb. Sptcli. 11"· II3, .. . . . Foncirzalis minor, foltts tnangular~bus m.uws complicatis, capillllts in .fi.mw~is r~.7w!ts fo.(!i!t~us. 'ij.aj. Synopf. 3· p. 79· Fc~n~t~alt.! tr~angularts mcnur carinara e cymis cap}ulijcra. l)dl. Mufc. '25 7• t. 33· f.~. Hypnrmr. Hall. Helv. n°. 1795· Neck. ,Math . .Mule. 191. no. 48. e. Cctte Fontinalc a bcaucoup de rapports avec celle qui precede , m~i:~ el~e efi plus petite , & s'en difiinguc par Ia ddpofitton de fes urnes. Ses tiges font dei brins filiformes, trC.s · rameux , d'un rouge brun , & longs .de cinq a fept pouces. Lcs feuilles font dv~les-pouuues, con caves & com me pliee~ en deu~ ·dans leur longueur, fouvent g6JTI~n6es vartes tranfparentes , alternes, & embnquee~ comm~ cellcs de l'p~pece ci - delfu~. ~es urncs ierminent les ral}1eaux , font prefgue ie!Ttles, pe.tites ovales , & ont leur opercula & leur coefl:e .c.oniques. Cette Mou~e crolt en Europe, dans lcs eaux courantcs , lei rut!feaux , & adhere commup6ment aux pierres qui s'y trouvent. ( v. f. f. frua.) . 3· FoNTI~ALE .~ca!lleu.re, !"Oiltinalts[quamofa. L. f6ntinalts folus .11nlmc~lls fubulato-lanceola,.. ;is, ant/uris laterallb.us. Lt~n. . . Fontinalis Jqllamoja tenws fertc~.a atrovtrrns, Dill, Mufc. ~58. t. 33· f.~· Hyp,.um, Hall, Helv. p~, 1796~ , ,, u• , 'f. N ous n'avops JUff!1l a prc::1ent q.u une, conn01 - fance fort imparfaite d.e cette Fontmale, a laquelle · nous avions cru pouvo1r rapportcrdans notre Flore ia plante luivante; mais d'unfl part, Ia plante ~itee d'H~tlcr ne s'accorde pas cm~creme~t, co~: 1Jle il le dit lui-m0me, avec cclle de Dtllen tct pareillement cic~e; & clc l'aut:·c , ~ou.s .avons vu dans Phcrbier de M. de HeauvoJs un tndlVlqu (fan~ fruaj6ca.tion) envoy6 par M. Lightfoot. pour ~a lt'cr.tirr.ql,is (quamofa. L. , lc~uel n? reff'~mblot; poi nt J l'eli' c~ 'l~ J}Otl~ decnv01:s c,t ~effous. Les pfjns de cct mqtVlqll !9n~ nl!S Jtrfcne»reri)el}~ FO N menus com me des cheveux , un pe~1 :amC\~X, longs cl'environ quaere pouces. Sc5. fcutllcs f?nt etroices-lan.;colecs' f'ubulces, embrtquces & fcrrces. Scdon Ia figure que l'on cite de ~illcn, le.s urncs font latcrales, & enveloppees a leur bafo par des ccailles ferrees qui tennincnt leur fupport ( pcriclunium. ) On trouve cette pl~ntc en An~leterrc, en Suiile, &c. dans les rudleaux, los fon· taines, ou autrcs lieux aquatiques. 4· F ONTIN ALE fu~ule.e ~ Forz~inalis .f~bulata. Fontinalis foliis imbncatls lweartfubul.w~ fubr~curvis , capfulis lauralibuJ brevller pcdtcellaus bafi nudis. N. . l)'une ba!e commune ( commc dans les Forltl-nales de Dillen, t, 33· f. 3 & f. 4·) nai!fent, en maniere de faifccau , plufieurs tiges longues d'cnviron un dcmi- pied , tres- menues, foibles, les unes tout-i· fait fimplcs , & les aut res un peu rameufes dans leut· partie moyenne ou fupcrieurc. Elles font gamics. dan~ to~tc l~ur longueur de fcuilles ctroites ltn6atres-{ubulces' prefquc capillaire. s i leur' fommet, embriquees, fort · ~pprochccs les unes des aurres, la plupart arcp11.!cs ou un pcu rccout·bccs, & d'un ve.rd noir :~tr~ . Nous n'en Hltlrions donner une metll cure 1dc ~ qu'en lr.s com~arant ~ ~ellcs du .For~tinalis . ,crl~ pillacea, calyczbus jlyll mflar Ci-J.fptdatts d_c Dt,len ( t, 33· f. 5·) ; mais ;ettc pla.me de. Dtl_le_n ~fl: plus rameulc que 1a notre , & tl la d1t ongm:1 rre de Penfylvanie. Les urnes de notre ~fpi?ct: fo,.t ovales tronquces, d'un rouge foncc , i opercule mucro~c extrcmement court, nues ou fans ccailles a ~cur bafc portces fur des p6diculcs longs d'uno a deux lig~cs , & dHpofccs lateralement dans la partie morennc des . ti~c~. Cette ~!ante .nous a etc envoyee du Dauphme ,, da~s un h~r.bter que nous a communique M. l •aups de S;unt-Fond. ( v. f.) 5· FoNTtNJ\LE .. em~enn.~e , Furu~nalis penna.t~. L. Funtinalis foll!s bifaTlls patenttbus , CtJP,(ulzs lateralibu .f. Linn. PoJli.ch. Pal. n°. 977· Hudf. Angl, 398. Weib. Spicil. no. li4• . Sphacmum pennatum undulawm, vngma [qua- • mo(a. Dill. Mule. 'l5o. t, 32. f. 9 & 8. Hypnum. Halv. Helv. n°. 1797· t. 46. f. ~. H.yptwnz pmnatum. Neck. Meth. Mu(c, p. 193· no. 10. Mufcus arboreus apocarpos, foliis pin.n4tis. Buxb. Eph. Nat. Curiof. Vol. 1. Obf. 8. a. Sphagnum pen.natum undulatum , vagina pi• lofa. Dill. Mule. l49· ~. 32. f. 7· Ses brins font ~ouches, rampans, longs de trois pu quatre pouces , un peu t·ameux, com.Pdmes ou applatis, d'un v~rd 1aun:hre, ~ lmfans. Les; rameaux font l.)n peu courts ' obltques ou memo ouverts i angle droit, Lcs feuilles font ovalcs·lan- ' ceo}ces O_ij elliptiques-pointues, d'~n yerd clair, jaumhres, t'ranfparentes, luifantes, 1:cm:r~uablcs par des plis ou de!l onduhtions tran{verfes, nombreufes , fort rapprochees lc~ ~mcs des 4lltr~s , ~ I FOR difl:iqucs J c'c!l:-3-dire fitu6es fur deux rangs oppofcs, en manicre de plume. Les urnes font l.w?rales , fdliles , & envcloppecs par des gaines de feuilles ou d'6cailles mucronees preliqu'auff1 longues qu'ellcs. On trouve cette plante en Europe, dans les bois , fur le crone des arb res. ( v. f. ) Le Mufcus, &c. de Vaillant ( t. '27. f. 4· ) efi Ia m~me chofe que celui de Morifon (Sec. I 5. t. ) .. f .. 10. ) , & to us deux apparrienncnt a 1' Il.rpnum crijpu~L de Linne dont le feuillage approchant de celut de cctte Fontirzalc ' eH ncanmoins plus cpaii & plus Jenii~. FORET (S'fiV'A ), efl:une v~~e6tenduede terrain couvert d' ·trbres de tome efpcce, de tout age ' & de diverfcs grandeurs. . Les bois qui compofent une forl.t prcnnent dtffcrens noms o raifon de leur :1ge , de lem grandeur, &c. de fone q..r'on nomme bois rail/is celui <:]Ui n'a pas plus de vingt -cinq ans de poulfe depuis la dcrni~re coupe ; & aprcs cet age ... les arbres vc:nant en tige , c'eil-a-dirc s'clans;ant cltacun fur un feul tronc, forment tous enfemblc ce c1u'on appclle jettne futaie ou demi-futaie , lorJcpt'ils ne font parvenus qu'a la moitie ou qu'aux deux tiers de leur grandeur, & lzaute-futaie, lorfqu'ils ont acquis route la hauteur qui leur eft propre. Les forecs font fans doure un biw precieux & o 'une grande importance dans tOUt pays ; fans clles lc bois' cctre matiere fi ncceilaire i tousles ufages de Ia vic , f(' roit d'une rarctc extr~me, & la quantitc nc:ccfLire, fi.1r-tout pour Ia confiruction, pour la charpent~ & pour le chaufEtge , manqueroit abtolumenr. On lent -affez tous les inconveniens qui refulteroier.t d'une femblable privation. Certc verite paroit fuffif;tmment connue, & meme a ere femie ' pour ainft dire J de tout temps; car i1 lemble que Ia religion des anciens Gaulois n'ait eu en vue en confacrant les bois, que oc les defendre par la veneration ' & de lcs conferver pour l'utilitc publique. L'on a chcrchc enfuite a remplacer par !'attention les a vantages que produifoit le refpeet intpirc par cett~ forte de culte. Depuis long-temps en eflet l'on s'efi occupe en France de Ia confcrvation des forlts; 'on les a rcgardees avec raiton comme le bien propre de l'Etat , & ellcs ont etc en conG~quence adminiftrces en fon nom. Cependant ~ foit par Ia negligence de ceux qui ont etc charges de cette adminifl: ration, foit par l'efl·et de plufieurs abus c1ue ]'on n'a pu r cprimer' on fait que depuis quelques ftecles, le nombre & 1'6rendue des furets font ~xtremement diminues m France; & ;1u'il eft fort a craindre que Ia rat·ece dubois, deja trcs-grande, 11e vi<:nne o augmentf:!r fuccefl'ivement , au point que la France {e voie un jour peut-t~ tre totalcment privced'un bien dont la confcrvarion lui efl: fi import ante. Plufieurs Auteurs celebres ont ccrit fur cet objet FOR. intereffant; ils ont indique les prit'lcipales caufesde la diminution & de la degradation de nos forets, & ils ont propofe pluficuno moyens convcnables pour remedie10 ace dommagc Notre objet,. dans cet article ' n'efi point de rcpcter tout ce qu'ils ont dit d'int6re1fant fur ce fujet, ni de chcr· cher a ajoutcr a leurs prcuves ou aux raifons qu'i Ont a116guees. Nous llOUS bornons ici a pracnter quelques obfervations relatives a l 'effct phyfique des fodts dans les pays ou cUes fe trc uvent , & {ilr•t.Ollt a 'fairc l'Cmarqucr leur influen.;e fur lc {ol de ces pays, qu'clles confervem dans l'ctat le pluspro pre a la vegetation. Nous ·rcgardons comme un principe certain, 9.,u'un pays dont on a detruit entiim:!ment lcs jorets & les bois pour occuper Je terrain par des cultures parriculieres annucllemcnt produaive.s ,. pE:,rd infenfiblement toute fa ferrilitc ,.& do it arriver UO jour a Ulle ficrilite capable d'en faire abandonnet: !'habitation aux hommes) & meme a to us lc$ autres etres vi vans. Ce que nous avan~ons ici efl: prouvc par 1~ fait, & s'accordc avec l'obfervation qui t10119 apprend que les pays autrefois couverts de bois & par-tout fertiles en toures fort es de produaions ~ le font maincenant beaucoup moins, depuis qu'on a eu !'imprudence de dc:truire Ia plu9 grande partie des arbres qui lcs couvroienr. Ces arbres, en cfrc t, garantiffoient lc fol du pays de la trop grande impreflion du foleil & du vent , agens qui tendent continuel!ement a alt6rer les maticrcs compof6es qui cenfl:itucnt les terrains les plus favorablcs a Ia vegetation' & <{Ui dcgradent ou dcteriorent reellement ces terrains avec d'au· tant plus de ce!critc, Cjlle leur attion efl: moins combattue ou diminuce par les caufes qui en font capables. La plupart de nos poflidTions aux Antilles , & ftJr-tout la partie frans;oife de Saint-Domingue, fournilfcntdcs prcuves de notre alfertion. Nous pourrions mcmc dire CjtlC Ja France, deja rrop dcgarnie de bois dans nombre de fes Provinces , n'offrc dans lcs parties les plus anci nnement dt'couvertes (miles a nud) ' qu'un fol fort appau.. ;i, comparativem~~t avec celui des pa:-ties qu'on t1 a pas encore entzeretn ent ou qu'on n'a que recemment dcgarnies de leur~ bois. N ous nc pre tendons pas dire ici que par-tout ot) il y a de ~ bois, le fol de ces bois & leur voifinage foit toujours excellent pour la culture; nous en connoiflons en bcancoup d'endroi cs dont le fol cfl: extremement piC' n·eux : mais nous pcnlons cruc ce mauvais fol (c bonifie rous IPs jours , & <ju 'il vicndra un temps~ {ion laiffe fubfi11er les bois qui le cou.vrent 1 Ott ce me me fo} , aCtuel Jement incapable d etrc employe avec profir 'a la culture du. frorncnt., a caufi:: de fon pcu de fond' fcra excellent pour cetre n1cme culwre. Si !',n rrouve en !<'ranee plus fouvenr Jes bo1s dans des fuls pierrcux que dans de bons fond .~, (jUoiqu'il yen ait beaucoup Jans ce dernier cas, ce uc font pao lcs bois |