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Show 4 5~ F E R cedent des femcnccs ovalcs & plates , qui mt\rit'fenc en automnc. Cetcc plume crolt aulli dans le Levan t. ( v. j: in h. luff: ) . . · 7· FERU LE nodiflorc, Ferula. no~iflora. Lt~. Femia joLi.olis line,zribus a.ngufl~jJimts, umbe/lts pedurzcula.tis ad nodos ·verttct!Latts. N · . Ferula minor , ad jingulos nod~s .um!el!ifo.ra. Tournef. 321. Libarw.t~s .fi:rrula: Jolto t.if~nune. Bauh. Pin. 1 s8. Monf. HJ!1:. 3· P· 310. Sec .• 9· t. 15. f. I. ~Mala. Parz.ax afcl':P,ll~m ,Jerula: f!tcie . Lob. Ic. 783. Libanotts tenULjolta altcra, ~ef'IJ!a: folio &· feminc italica. Barrt.:l. I c. g 3 5. 1• erula nodiflorcJ. Scop'. Carn. 2· 11°. 37• Mill. DiCl:. no. 7. Allion, Fl. Pedcm. n°. 1294- Jaccl• Aufr. Vol. 5· t. ). d It • , ~a tige efi haute de trois a quat~C pic S , unce ou cannclee & fimple ou mumc de rameaux courts. Ses f~uilles font trois fois a1Jces , a pinnules oppofccs , accompagnces ~ let.n· ba{~ p~r d'autres pinnulcs plus petites,~ a foltolcs I meatres, fort ctroires , laches, & dlYergcntcs. La partie fupcrieure de la t~ge, qui eH prcfque nue 01; qui n'a que des feutllcs fort courtcs, porre a chacun de !cs Jilrouds quaere i fix pedoncules longs d'un pou~e ou davantage, ?ifpofcs en vcrci~ille, & charges chacun d'une p-:: tJte om belle de fleurs jaunatres. Omre les collercttes pr:o~rcs des o~lbclles on trouve !ous chaquc verttcdlc des folto- 1es mc~1braneufes, fiipulaires & verticil lees! plus pourtesque les pcdoncules qu'elles accompag~ent, Cette plante crolt naturellement dans lc Carmole, & efi cultivce au Jardin du Roi. ~. (v, v.) Parmi les figures de cctt~ ~laute que no us avons cit~cs, ccllc de Harrellie1· {j~fiit pour en donner unc 1dcc trcs-convenablc ; ellc fait voir combien lc caractcre de Linne efi fautif, en :).ttribu:~nt a _cette f'irule des ombelles fc!Iiles ou prefquc fefi!les. 8. F£RULk: de Perfe, Ferula a.ffa-f'a?tida. Lin. F erula foliolis a/ternatim firzuatis obrufis. Lin. Umbelltj'era leJ-ijlico affinis , foliis injlar pomiCE t•atno{is, &c. AJ[a-fa?ttda dij'gunenfis. Kempf. Amren. Ex. S3 S. t. S36. Hingifch Per:(arunz. AJ[a[ O!tida. Trani: Phil, Vol. 75· ann. 1785. La racine de cette p!aJlte efi vivace, grolf<~, fufiforme 3 peu pres ~om rue celle du Panais, fouvcnt fimplc ' quclquefois divi!ee infcricurcment Cll deux ou trpil> branches ' noidtrc a l'extericur ' blanche inrcrieurement, & pleine d'un fuc gras , dpnt l'od~ur extr~memcnt fctidc, a quclf.luc chofe d.e celui du Poil.·eau ou de 1' Ail. Lc collet de cette racine , qui efl: un peu faillam hors. de terre , ell: Fpuvert de fi}Jres droirc;s , fctacces, & d'un roux brun ; il poufre vers la fin de l'auromne fix ou fept feuillcs aflcz grandes , pro fondcmcnt divifecs en trois ou c-inq pinnulcs oralcs-oblongues, dccurrcmcs, altcrnativcmen~ finuces Oll pinnatifidcs, a Jobes prcic~u'obtps ou pointus legcremcnt. Ces fcuilles lilies, d'un vcrd un pcu glauque' & a p!!U pres femblables a celles de la Pivoinc ' font pa.u~ Jc~l' V!pl!eur r~nda?~ Vbiycr' & fe s~chc~t FER vers le milieu du printemps. Leur gol~t efi amer ; acre, aromatiquc , & puant. La tige efl: haute do deux pieds ou un peu plus dans la plantc cultiv6e en Europe, & s\!lche une fois dav ntage dans {on lieu natal : elle c11: annuellc , legcrcmcnt fhiee , prefque nne, & munie de que lq ues r:.~meaux done les infcricurs font alternes, & lcs iupcricurs verticillcs, Ces rameaux naiffcn t d .ms l~s aifidles des petioles mcmbr.mcn~x des fcuilh_:s caulinJires qui !ont peu nombrculcs , fort peutcs , & Ia plu~ part avort6es ; l'intcri(!ur de la tigc cfi r.cmpli d'une moclle blanche ' abond:mtc ' non Jnterrompue par des nrouds? & l'extericur .crt ~.1rque de cicatrices ou emprel!lfcs prefque ctrculam::s & obliques , que lcs fcuilles caulinaires om laiflces aprcs leur clu1cc. II n.llt a l'ctxtrcmitc de chaquo ramcau & de Ia tigc, une ombellc un peu ample, lc!;erement cotwcxc, com~fcc de vingt i trente rayons qui !outicn~ent cl_J a ~un. une ombelle !tcmil'pherir] ue, munJC de dtx a vmgt flcurs prefc1ue fcffilcs, L'ombelle univerlellc & les ombcllule!i font d ~ poprvu c s de collercrte. Cllaquc fleur· a un calico fupericur & cntier; cinq petal cs ovales' planes' & egaux; cinq eta ~ mines courbc3cs en dedans; un ovaire infcricur, charge de dcuxfl:yles. Lc fruit efi ovale-oblong, com prime ' marque de chaq_ue co re de troi~ firic~ ou !ignes f:.tillantes , & efl: forme de deux femeu· ces planes appliquces l'unc conrre l'aucrc. Cette planre crolt naturcllement dans la Perfe.' ~. II s'en trouve maintenant quelques individus a Paris, cnvoy6s de Perle par M. Andre de Sa tory, mais qui n'ont encore pou.ffc que c1uelqucs ifeuillcs radiyalcs; d'autres individus de cctte mcme plante, au!Ti originaircs de Pede, ayant c5t6 cnvoycs par M. Pallas au Jardin d'Edimbourg, y ont donn6 des flenrs dont M. Hope a publi6 le caraCl:~re. Toutc la plante a une odeur qui tient de celle de l'Ail ou du Poireau, & contient un f'uc propr~ laiteux d'une faveur & d'une odeur d' Affiz-j'a!rida~ C'cfi, en eflct, ce mcme fuc retir6 de Ia r·acine de cetre Ferule, & epaiffi a !'air, qui confiitue la fubfhlnce connue des Europccns fous le nom d'A ffa• [a?tida, & appclcc Hingh par les Perfans. L'Af!a-fa?tida des booriques, que les Allemands appellcnt Stercus diaboli, efi une gomme-r6fin~ en maffe compatle , un peu molle, compofcc d~ larmes ou de grumeaux brillans, d'un blanc jau~ n:1tre ou rouff:hre, fur tout lorfqu'ellee!l: fra1che , ' fe changeant par Ia fuite en un rouge plus ou moins teint de violet, d'une o~eur pu.:lntc qui . approche de celle de l'A.il, mais plus forte, & d'un gout amer, acre & mordicant. On en trouvo de deux forces d:ms lcs boutiques ; l'unc impure, brune & H!le, que l'on qoit rejeter; !'autre pure, rougdtrc, tranfparenre, & qui contienc plu(ieurs belles lar·mcs blanches. On nous'J'appone de Per1~'. & des Indcs oricntales.J<empferditquc pourobte· nir le fuc qui conflitue cette fubf1ance gumm~r¢ fi~cqlc, lcs ~>crpms, a pres quclque~ ?P9•a~ion~ frehmmatres ~ I I FET I pt·climinaires, coupcnt 3 divedes reprif'es des tranches horizontal<!s lur lc collet de Ia racine de Ia Fende dont nous vcnons de parlet·, & qu'aprcs c:hacune de ces fcClions, ils recueillent au bout de quelque temps le luc qui s'efr anta!lc fur le difque ou la partie tronquee de cette racine. On fait que ce fuc a ec6 celebre chez les Anciens, qui en faifoient uiJgc non-fCulement commc remede, rnais encore commc affaiionnement dans Jeurs fauces & leurs rago<hs ; & quoique l'odeur de ce fuc nous paroifte dcrefiable, il y a apparence que lcs Perles & les A!iatiques n'en font pas aftcelcs de m~me; car on pretend qu'ils l'appellent le manger des Dieux, & qu'cn eftet ils en mangcnt familieremen(, & y trouvent une bonne odeur & un go(lt exquis. 11 cfi rapportc dans 1' Hi/loire gbzerale des Voyages ( Vol. 9· p. 44· ) , CJU'a Surace les Naturels du pays aimcnc beaucoup l'Aff'afa•tida, <JU'ils appellent Hin. lls en mettcni: un pcu dans leur pain, qui en rc~oit un got1t dclagrcable , mais qu'ils croicnt fort utile pour Ia iantc. On tnange rant d'Aj{t.z-.fa?tida dans Surace, que l'air qu'on y refpire le !ent quelqucfois fortcment. La lubil:ance dont il s'agit fert encore aux Tndiens de remcdc contre le dcgmlt) pour fortifier l'efromac , pour challer les vents, & pour exciter a !'amour. En Europe on l't.:mploie rarement, excepte pour lcs maladies des chevaux. Ellc efi ncanmoins anti-hyficrique' incifive ' tonique & fudorifique. On peut s'en fervir utilement dans les coliques venteufes, les maladies hyfreriques, & pour fairc fonir les regles' les lochics & l'arricrefaix. Comme clle exc~te Ia tranf'piration & les . fueurs, clle peut ~tre utile dans lcs ficvres malignes' la petite vcrolc '&c. ; extcrieurement ellc e!l: re{olntive'. FETIDIER de Bourbon, F(JlTJDIA Mauri- . tiana. FCJ?tidia. Commerf. Herb. & Ic. Le Bois puant. C'efr un arbre qui fcmble etre de Ia famille des Myrtes, quoique ies fleurs foiem dcpourvues de corolle. 11 ale port & acguierc Ia grandeur & la groffeur du N oyer conunun, & fon bois mcmc reffemble affez bien a celui du Noyer, mais fa couleur efi plus rougcatre. FET 4)7 calice , portent des am heres arrondies ; 3°. un ovaire infcricur , diflingu6 fupcrieuremcnc par un difque allez large, qu am~, convexe & un peu faillant dans la flcur. Le fiylc, qui nalt du centre de ce difque , cfr fimplc, de Ia longueur des eramines, & termin6 p·u un frigmatc petit & quadrifide. Le fmit efi uno noix ligneufe, plane en dc1Ht5 avec I~ difquc quarrc q i Ia couronnc, tlll pcu turbine & quadrangulaire a fa bafe , & environne par le calice ' done lcs divifions alors font rcfle chies. Ellc cfr di v i!~ c intcrieurement en quatre loges difpermes. Cet arbre crolt naturellementaux H1es de France & de Doutbon. o . ( v . .{: ) Son bois efi pro pre a faire des meubles. Ses fruits n'ont pas beaucoup plus d'un pouce de diametre. FETUQUE, FESTUCA; genre de plante unilobee, de la famillc des graminecs, qui a beaucoup de rapports avec les Paturins & lcs Bromes , & qui comprend des hcrbes donr les flours naiffent fur des epillcrs mul tiflores -, pedoncules ' & ,communement difpofcs en panicule, C A R A C T E R H G f£ N £ It I Q U E. Les fl eurs font glumacces, & raffembtee.s plufieurs enfemble par cpillets oblongs' un peu cylin~ drioues , pointus, & le plus fouvent garnis de barbes. Chaque epillct a un calice commun multiflore , forme de deux valves oblongues , acuminees , un feu incgales ' oppofces l'une a l'autre ' & fuuecs a Ia bale de l'cpillet. Chaque bale florale oftre I 0 , deux valves oppofces, femhtlables a celles du calico, mais un peu plus grandes, & done I'exterieure plus grande que l'intcrieure, efl: trcs·poinrue, concave, & fouvem terminee par une b:u·be; 2°. trois etamines done les filamens portent des anrhercs oblongucs; 3°. un· ovaire fupcrieur, charge de deux fiyle~ courts' vel us & ouverts' a !ligmates fimples. Le fruit efi unc fcmence oblongue, m~ s-poin. tue aux deux bouts, marquee d'un filion longi· tudinal , & envelopp6e dans la Mile florale qui tombe avec elle fans s'ouvrir. ' Objervation. Les Fituqrus n'ont pas en general leurs epillet• au!Ti com primes que ceux des Parurins ; elles en different en outre plus fcnfiblement par leurs epillets munis de barbes' ou dont les valves font trcs-pointues. Les rameaux de cet arbre font rapproches par place, prefque vet·ticilles, cylindriques , glabrcs & feuilles a leur fommet. Les feuilles font eparfes, fort rapprochces les unes des autt·es , & dit:. ~ofccs en rofcttes terminales; elles font ovales, feffiles , tres-enticres, glabres , un peu coriaces, & lohgues de deux a trois pouces. Lcs pcdoncules font terminaux, fimplcs , uni'flores, & longs d'un pouce ou d'un pouce & clemi. Chaq.ue fleur oflrc 1°. 'lln cal ice fupcrieur, rnonophylle' un pcu quadt•angulaire a fa bale' & panag6 en quaere dccoupures lancr§olees & ouvert. e~ ; ~ 0 • Jes cram ines fort nom breu fes ( plus de fo)xanrc) , dont les filamcns librcs & attaches au Botaniqu~ •. Tome II. Quant a la difiinCl:ion des Femques d'avec les Bromes , il paroit CiU'on ne peut l'etablir que fur Ia confiMration des barbes rour-:1-fait terminales dans les Fiwques, tandis que dans Ia plupart des Bromes, ces barbes s'inscrent fur Je dos & un .('CU au-de.ffous du fommct des valves, Mmzu |