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Show F L E oG F L E 5 d d & ont leurs ga1nes bords un peu rou\cs en : :l~S' e is ront }es l:lc.hes lcgetement utncu\cc s. Les. p & les 11 • .. & d'une cou ... d'une ligne & demie ' trcs-atgues ' 0: leur glauque ou blanc ha' tre,). le•u r ga~ne A e cho'u rt•e r-' ' 1 l ·nc longs de fix lJgnes' uns ova es ' a P . ~ . lus 6 ais dans leur autres ovales-cyltndnq~es ' p 1 p b r blanmilieu amincis en pOinte vers eur aLe' b"les labre & firiee. Les cpts iont en t<.:!tCS eml gl L • ' fi flilcs & envelopp6s chacun par ~eux I' 1~:nqucs, e ' , t honz.on-feuilles florales , oppof~es ' c~ur el~ ' i uan-tales aigues, un peu rOJdes ' & pr~ ql~efp' q ci tes. Les fleurs reflcmblent a celles <; ~ pece ~ deifus. Leurs bales font glabre~, ,lanceolees&, com_ . , {' & l s d'un pouce. es a chat res , den es • ong · & cilices ali~inales !'ont lunceolces' p01~tues ' . ~ les bords Cette plante crott dans les heme ur . . . d l'Europe. c\le nous a f:,blonncux & manumes e ,., ' I . l'a {.tc communiqucc par M. de lle_lleva ' qut bi'ervee au Crowy' presd'Abbcvtllc. 0· .~ v.f.) o ~ FL£OLE fchreno'ide' Phleum fcha:noJdes.l ~· pf;[;umjpicis obov~ztis glabris baji znv~;~~;~,!} ~~ ceo obl•olutis' caulzbus ramo[zs procbum . c. J!ior" . . h num revz u- cru r ... Gramea mantmwm. t·yp l ' f. f d [pica ad jingula genzcu 1a pro de u nte. • ecuFrzl uFrn . Scheuch. Gram. 86. Phleum fupznum. ' r. I 1658-9·. es font couchCes' feuillees' glabres' cs ttg · f , plus ou garnics d'aniculations a!Tez. _rcquentes' . r '3 moins ramcuCes' & ont dcpu:s hx pouces JU qu un ied de longueur. Ses tcUJlles (ont longue~>. de troi.Ps ~ •. ouces larges d'une hgne & demte ' d cmq P • 1 · .1. • t es & d'~Mne coulcur un pcu g auque ' trt:s-po~n u .fi, 1' h ou {implement ample:xicaule' leur gatne e ac e L ' · ft '6 & :. p~ine longue d'un pouce. es epts n f::' , .. • d & dJns nliffent au fommet deb ugc, es ram~aux., les aiffelles des feuilles fupcrie~res ; tl~ lol•~t oval obtus denfes longs de cmq ou IX tgncs ' &es ' 1 ', a' \nu' r bale par·les gaines de deux enve oppes "' · b ' l · 1' · feuilles florales prcfqu'oppofces. Les . a eeess ca :~:= 1 ~ intucs un peu compnm ' c ~~e~s b~~~cll~s fur le~r dos ' & verd:1tres en leurs bord~ Cette plante cro~t dans le Langue. oc , l'ltali~ PEr agne ' & efi cultivee au J~rdm ~u R . I':'\'? ( P v ) Je n'avois pu appercevmr autteot. 'V . v . · 6J ) ue fois ( voye{ ma Fl. Fran~. vol. ~. P· ,S ~ 'I deux etamines dans chaque fleur e~amtn_L:e Cu~. 1e rec . -mais depuis ' . fur !e vivant' l'en at vu ten difiinCl:cment trois dans un grandnombre de fleurs. Souvent ncanmoins on n'cn trouve que deux. 6 FL£OtE piquante , Phleum acul(~tum. !!· Fr .. n68-IO. Phlwm fpicis capirato-hemz.fFI:arz.cts glabri.J involucra foliaceo mucronatoque ccnats ' caulibus ramofis. . fi li Gramerz (picatum, fpicis in capztulum o ~tu~z conge.Ja 'z· s. Tournef· 519 • Gram. m albTumh capztulzs aculf'atis icalicum. Bauh. }ltn. 7. eatr. 109. Scheuch.' Gram. 85. MoriC. Hifi. 3• P· 195· Sec. 8• t. S· f. 3. Gramm fupinum aculeatum. 1: B. ~. P· 61. Schcrf1US aculeatlls. Lin. Syfi. Ve&. ed. 13· P· ~I. Ant!Lo.ranthum aculeatrmz. L. F .. s~pp. 89. J1 efi certain que cctte plante dolt ctre du m~mc enre que cellc qui precede , & q~· · ~lle n:a que L.sgcarltlcres fuffilans pour en erre dtfhnguee n:. , , l 1 . & £omme efpcce. Elle efi en genl'ra P us petite' • d'une couleur glauque. ~relque b~anc~1atre. S~s tiges font rameufcs, dJflufes: a;ucu\ces' fcu;IJccs & longu~s de quatre a lept pouces. ~es fcuilics font loogues d'un a trois pouccs ' larges . bl h fur leurs cotes plats ' vc~ pnmces , anc e~ , h Les bales calict-dfttrcs !'ur leurs cotes tr~n~ a~s. iont un eu nal:s or leurss v:;~:~ ~n~~~:~~~:er~es 0\1 flora~e~. motns ongue q lame dans les Provinces mert- On trouve cette P 'Ef & dionales de la France' l'ltalie.' 1 " pagne' c. r f fablonneux ou pterreux. ( v.f. ) au~;~u~e~c:r~is efpeces de cette divifion n'a~ant . 1i bales tronquees a leur fommet' fer~ tent ~~~~~c~:ersplus convcnablement placees parmi les Al~if};l~itum Gerardi. Allion. ~1. P.e?· ~o, ~13). P 1[ r. z'ca r.ubrotunda ' glurms cdzatzs ' caule rz eumJp J' . . · .r. G Prov. fmplr'ci' fuliorum vagzllls yenmco;zs. er. 78. no. 4- FLEUR ( FLOS ) . c'efi Ia partie de la pla~te . -' . n't les orga~es effentiels a Ia formatton qut connc . , n' · f . & . le pn?ccde tOUJOurs nccenatre-du rutt qm d I ment Ainft Ia fleur rcfide uniquement ~ns,. a t.{i • .l l'un des deux organes t'exuels lorlqutls PrL: ence ue ' d o . r · , ou dans celle de ces eu:x orgaue. font !!:'pares' , . d 1 "' e . {' ble lorf<qu'ils Cont reums ans a m~::m Pns en em ' 1 . d , c'tal ccs memes organes etant es Partte u veg . ' ' , d . & r~uls qui loient effentiels ala fec~n atton' par conCcquent i 1a produCl:ion du frmt. Il ref"ulte de cette defi nition' que l'efi"ence de la fleur do it etre cherchee feul.eme,nt dans ,Ia par· . de Ia plante qui offre ou feparcment l organe uc.l ( {' it {ous la forme d'~tamine 'comme dans ma e 0 }a }u art des vegetaux ' . lrO ·l t {' 11 d' ne OLIS ce e. U. fi P 1 p tr.le' re fecondante com me dans dtverfes 1mp e pou111 ' ., 1' lances cryptOgames ) ' ou leparement or~a~e ~ 11 ( tel que les differcntes Cortes de p1fiils 1eme e • r · l' & 1' ou d'embryons connus ) .i ou a·la-rots un au-tre de ces organes r6ums ; parce que' fan~ eux ' fans leur concours intcreflant' la produCl:lOn du fruit nc peut jamais avoir lieu. 11 en rcfulte encore que la feparation des organes effentiels dont il s'agit ' f~ renc~ntra~t d~ns quant1. te' de platltes ' tandis. n-.u . eUe n a .p omt lteu· dans beaucoup d'autrcs' tl extfle relauvemcnt a l'ade dela fecondation, deux fortes d~ fleurs tresdiHin ~uecs par leur nnture. La pretmcre fort~ & 1a r I ugs comm unc• ' efl: la fleur hermanr hrocltte, c'efi · ~-dire ce\le qui r nferme l e~ o;,ux organcs lexucls; e\lc l'uflit {;'ule pom r~n~rbr l.lmporta~~e fonClinn ~on Fcl.l , la fleur en g· ·nPr~l '· Je ve.ux du ~ d'olmer li~u .1la 'form:uion du trutt. La feconde ~our 11 · · r force efl: Ia flrur unifexuelle ; ce e-ct extge. pou operer la fccond:uion ' le concours de deux fleurs F L E diffcrentes, fa voir de Ia fleur male & de I a fleur fcmelle. On voit done que 1es deux organes effl!ntiels dont nous venons de parler ( les ctamincs & les pifiils), conO:itucnt foit chacun fcpar6ment, lor~< lu'ils font ecartes fur differentes parties' folt conjointement lorfqu'ils fe trouvent reunis ~ans la mcme partie du vegetal' confiituent' dis-je' ce <lu'on doit nom mer vcritablement Ia fleur. Le celebre J. J. Rouffcau , apres avoir trcsbien prouve dans fes fragmens, que 1a Jleur, cette partie fi intereffante des vegetaux' avoit cependant et6 definie d'une maniere peu convenable ou au rnoins infuffifante par tous les Botanifl:es tant anciens que modernes, Ia definit lui-meme d'une manicre qui ne nous parolt pas encore a l 'abri de tout reproche. En eftet, felon lui, Ia fleur n'efl que l'etat paffager des parties de la fru8ifjc~t~on durant Ia fecondation. du germe. Cette defimtton ne donne pas, felon nous, une idee convenablc ou futfifanre de la jleur; car il femble qu'elle ne foir confiituee que par un 6tat particulier de certaines parties , tandis que cc font des parties qui en font l'effence rant qu'elles exifient. L'opinion de J. J. Rouffeau porte fur ttn principe qui ne nous parolt point parfaitement fonde : il dit , en parlant des diverfes definitions fautives qu'on a donnees de la fleur , que le dcfaut general vient de ce que l'on a conGdcre Ia .fltur com me une fubfl:an~e abfolue, tandis qu'elle n'efi , felon lui' qu'un ctre colleClif & relatif. 11 efi bien clair cepcndant qu'une flr.ur male efi une partie trcs -abfolue, non colleClive, une partie <jUi a des fonCJ:ions pofitiVCS a remplir 1 qu'eJlC ne doit point fon cxifience a un ctat particulie.r & paffager d'une partie quelconque du vC.getal qui lui a donne nai11ance ' & qu'enfin elle merite dans toute Ia rigueur de l'expre.ffion, le nom de Jleur, quoiqu'elle ne puiffe point remplir fes fonCl:ions fans le concours de Ia fleur fomelle. Les parties el1'entielfcs de la fleur n'en font pas toujours les plus rcmarquablcs, les plus apparentes & les plus brillantes. En effet , elles lont . communemcnt accompagn6es a l 'e:xtcrieur d'enveloppes ou parties acce!Toires qui les environnent, & qui , dans la plupart des fleurs , font ce qu'il y a de plus apparent, de plus vivement colore, & de plus agreable a la vue • Ces enveloppes ou parties acceffoires font la corolle ou Ies petales, le calice, Ia fpathe , la Mle , la col!erette, les braClees, &c. ( voye{ ces mots) : elles bnt pour objet de protcger , de defendre , & de garantir les organes ef!entiels de Ia fleur pendant leurs premier& developpcmens, contre c:e qui pout·roit les incommoder ou leur nuire. Or , la corolle , qui eft roujours Ia plus interieure de ces enveloppes , a !ouvent tant d'apparence , une forme fi ele~ante , & des couleurs fi riches I {i eclatantes & h variecs ' qu'on l'a priCe pcefque gencralemenc pour- la [leur elle-m€me , FLE & que pendant long-temps on a donne tres-peu d'attontion aux organes importans qu'elle envcloppoit. Mais toutes les fleurs ne font pas pout;vues de corolle, ( cclles de 1' Hippuris, du Pan. danus, du Fra:rinrts exce!Jior, &c. font m6me fans corolle & ians calice ) ; & parmi celles qui en font munies, leur corolle n'efi pas toujours ornee de couleurs vives & brillantes, comme le prouvcnc Ia Vignc, les Filarias, &c. Ainu cette partie n'efl: done· pas cffcnticllc a la fleur' & les belles couleurs dont elle fe trouve ordinait·emcnt enrichie (com me dans Ia Ro{e , l'(J};illet, &c. ) , ne font que relatives aux cfp<kes qui font dans ce cas , & ne font point dans l'effcnce de la partie meme fur laquellc on lcs obferve. Comme la corolle n'ef'r point une partie effentielle de la fleur, Rouffeau nc veut pas qu'on puiffe dire fleur monop6tale, fleur polypctale , fleur labice, &c. ; il pn!tend que c'cfl: prendre Ia corolle pour la flr.ur m~me , & que conlequemmenc l'expreilion dont il s'agit efl: impmpre. Nous penfons difteremmC'nt fur Ia confequ r.nce qu'il tire de Ia valeu1· de cctte exprefTion , & nous croyons que quand on dit .flcra· ~1?nopctale, flwr polypt$tale, &c. ccla ne figntfie pas Jlcur cvrzflttuee par un_e corolle monopctale, &c.; mais que cela expnmc feulement fleur munie d'une corolle monopctale, d'une corolle polypctale, d'une corolle labicc, &c. ; & alors il n'y a pas le moindre inconvenient a employer ccs expre1lions. Lafleur, compoflmt avec le fruit ce qu'on nomme 1~ fructificatio,n ?'une pi ante , efi Ia partie 1~ plus gcn~ral_e des vegctaux; c'cH clle qui con{:. tttue Ic pnnc1pal moyen que la nature emploie pour affut·et· la reprodut1ion des individus dans le regne vegetal; enfin, c'efi elle qui oftre au Botanifie les caraCleres les plus imponans les plus certains & lcs plus convcnables pour la dil1'in8ion des claffes' des familles & des genres' qu'il etoit ~eceffaire d'eta.blir parmi, les plantes pour en faciltter la conn01ffance. C efi pourquoi les recherches ctendues ,d~s Botanifies fur cette panie inter. effante des vegetaux , ont donne lieu aux di!Hnctions & aux denominations fi1ivanres. , FLEURS mal,es C.[lorcs mu,(c_ul.i); fontcelles qui n ont que des ctammes fans ptfitl, & qui ne donnent jamais de fruit. Le Noifettier a des fleurs miles difpofC:es -en charon. FLEun.s femelles ( flores fcrminei); ce font celles qui n'ont que des piflils- fans eta mines & qui produifent le fruit. Les jleurs femc lles du Noifettier viennent dans des boutons !eililes, feparcs des chatons' mais fur le mcme pied. ~T;liU.Rs ~ono'iques ou androgyncs (jlores mon oJ. 'l) ; ce font des Jleurs routes unifexuellcs mais donr les unes males & les autres femcllcs fe rencontrenr iur le mcme indiviclu; Je Chene, le Noifettie:_, les Concombres, &c. portent des Jleurs· monotciues. Fu:uRs dio1ques ( flores dio'i:i); ce fonr des s s s ij |