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Show 44 B FA'G . . JEgypt. no. 6S. Fagonia A rabica longiffimu acrt· leis armata. Shaw. Afr. 229. f. 2 'lO. . {3 . Eadem fol iolis ovatis. Fagottia memphyttca trifulia proce,ior f'pinis J?ralongts hornda' magno Jlorc violace.J. Lipp. Mil. 1' A· Cette efpcce a prefque l'afpeCl: de JOnc ( Ul ) par l'eff~t de Ies longues cptnes ; & elle e!l: r:~arquable par des poils ~landuleux plus ~ moins abondans, firucs fur fc~ 1eun~~ ~·ai'Jl~a~x ,, fur fes feuillcs. Lippi dit qu elle s eleve Ju~u a deux ou tru~s pieds; que fes tiges fon: robu _cs ' 1. {' &; blan.cha~res . qu' e!Jes font plemes tgneu es ' . ' 1 {j e de n~uds' cannclces comme dans es autrc;s e,p - ces' mais cylindriques. Les feuillcs ~one p~uolce~' ternces compolees chacune de trots foholes planes li:lcair<'s &: pointues dans la plame- " ' & ftmplement ovales dans la plante ~~ ou clle~ ffnt tongues d'envirQJl trois !ignes. On obferve •fi la-ue nreUd quatre epines fiipu(aireS 1 robU e~ 1 ium longues & me me plus longues que _Ies fe~tl· les. Les fleurs font violenes ' ont envtron ~tnq I ignes de diarnctre; les etamines ont leur~ ant heres jaunes. Cette el'pece cro1t ?ans l'Ara~te' & en Egypte, aux environs du Cau·e. ( v.f. m·_k. lttf!) 4· F AGONB des In des, FagQnia ~n~tca. ~~~· Fa(fonia foliis frnplicibtts ovalibus '/ptnl$ gemzms. li;. Burm. Fl. Ind. 102. t. 34·. f. I. • Sa tige eft herbacce , cylindnqu7 , dro~te, !?Jahre munie de rameaux alternes. Ses feutlles iont fimples ' oppofees' ovales . oblongue~' un _peu pctiolees' glabrcs ' & entiercs ; lcs cpt~es ~tpulaites font quaternccs i chaque nreud , c eft-a-dire geminces de chaque COte ' ¥Omme dans les autl'CS 'el'pcccs ; il paroh qu'elles font u~ pcu plus ~ou:tes ue lcs fl uilles. Les fleurs font 1aunes , axtllatre~ & terminales , pot·tces fur des pedoncul,es fimples prefque capillaires. Cette Fagurte crott dans la ~)erfc. 0· FAG R E J,c Ceylan, FAGRflEA Zeylanica. Thunb. Nov. Gen. & Aa. Stok. 178'1. P· IJ~· ~· 4· . Arbriffcau done les fleurs ont prefque 1 a{peCl de celles du Gardenia Th~nbagia ( L. SL1ppl. 16'2.) ou de cdles drs Portlandia & de 1'1-Iillia, tol!tes plames de Ia famille des Rubiacces ; J:nai:; qui, malgre eel a, {~ rapproche plurot des Calacs par 'fcs veri tables r~pports, fes fleurs, felon M. ThunJ:> erg, ayant leur oy-aire fu~criem;. Sa tig.e cfl: lign~ufe , dro~re, lc gerem.cnt tetragC'lne, d~ l'erai!Teur dij dptgt ?, & haute .de d:ux picds. Ses feui!lcs font" oppoices , ,nombreu~es, pctiolcc.s , ovales- cunetforl/les, trcs • obtufes , ,enticres , & coriaces, Elles om fept pouces de longueur' fur unc largcur d; .trois a quar:e pouces' & ·font fomenu e,~ par de~ peuoles lot1~sd un pouce, & demi cylindriqucs, Le!i fleurs font grandes , ,difpof('cs trois enlemble au fommct des rarncaux en fail..:eau terminal ou en tnanicre d'ombelle, 1}: popccs cha~une 1ur un ,tH~donculc fimple , fort FAt court. Los bratl:ces font petites, oppofees, ovale! ; obtulcs. Chaque fleur ofJ:re 1°. _un calice monophyl~e., campanulc' a cim{ divihons ' courtcs' obcu.{es, mcmbra•neufcs a }eur fommet; 'l'\ une C~!Oll_e monopctalc 1 infundibuliformP. , i tube ~yltnd~t· que long de trois ou tzuan·e pouces , ,s clar~tftam 1 inicu!iblcment , & a limbe partagc en cmq divifions ovales-oblongues, obtules , oblifiues, & entieres; 3(1· cinq etamines dont les fil!lm,e n~ egaux phis courts que la corolle ' & at_cachcs a fon cube, portent des antheres ovales, ~tdymcs,, fillonnees, & vacillantes ; 4 o. un ova1re fupcrieur, furmonte d 'un fryle de la l~ngu~ur de 1~ corolle ' a frigmate plane , orbtculatre ' en plateau. Le fruit eft une baie ovate., cparnu_e .' -~la_bre. ~ deJa gro!feur d'une petite p01r~, & dtvt!ee Jnterieurci'Jlent en deux loges polyiperrnes. Cet ~rbriflcau cro1t d:.tns l'Hle de Ceylan, & fl~>urit dans les mois de Uecembre & de Janvi~ r. 'f.,. M. Thunberg a oublie de dire, dan~ l'expofidon du caraClere de ce nouveau gente, ft Jes loges du fruit font monofpermes ou polyfper· mes; mais i} a fuppl~e ~ cet oubli pa~ Ia figure qu iJ a publ_iee de c~t arbnlfe~u. Il _efr vrat que, par une autre tnattent!On , Ie frutt, dans cette figure, efr reprcfente uniloculaire. FALKIE rampante , FALKIA repens. Lin, F. Suppl. 30 & 21 I. Plante qui, par fon port & p~r.la fori'Jle .de f~ fleur , retlemble beaucoup au Ld,eron; ,mats ~ut en eft trcs-difl:inguee par le caraClerc de fes frurt~· Sa fleur a 1°. un calice monophylle, infundt. buliforme , perfifiant, & partage en cinq d,ccoupures lanccolces; 2o. une corolle ~o~o~eta~e._, campanulce' i linlbe ample' crenelc 'a dtx d_tvl .. !ions; 3°· fix ctamines dont les filamens drotts ~ cgaux' plus courts que la ,corolle ' & attaches a fon tube portent des anthcres ovales ; 4°· quatr9 ovaires fupericurs, glabres , ~'entre le~qu~ls naiffent deux fl:yles j::apilla~re~, dtvergens; a fitgmaces en t~te & obtus. Le fruit confifl:e en quaere fernences nues , globuleufes, & fituees au fond du cali~e. Cette pl.ance cr~lt au Cap ~e B~nne-Ef~era.nce_, aux lieux inondes ou remplts d eau. lmne. d~t qu'elle a des rapports avec lcs Lirerons; mats tl nous parolt qu1elle en a da_va_ntage avec les plantes ~e ]a famille des Borragmces. Au refi~, cctte plantc ne fera vraiment connue, qu~ lorrqu'on nous aura donne des details fur le cara8ere d~s diffcrentes parties qui co1npof£nt fon port, F AMIL~E (de pl:u~tes ) ; on nomme ainfi un gi'Ouppe ou un ailcmblage de plantcs. rapprochccs d7apres la confidcration ~e leurs pnnctpaux ra~pons; un grouppe d'une Ctendue u,n peu con_fidcrable puifqu'il 'ompre11d communement IJlu(teurs ' genres FAM ~enres que l'on peut regarder eux·m~me~ c6tnme des families d'un ordre infcrieur; enfin un grouppe que l'on doit cachet• de difringu er des autres du mdme ordre par quelques caradcres qui lui foient propres , afin de le dctacher, pour ainfi dire , du tableau general des vcgetaux , pour en faciliter Ia connoifl'ance. II ne nous parol't nullement douteux que le principal intcr~t que l'etude de Ja Botanique offre au l'hiloCophe naturalifre qui Ia cultive, ne foit la connoilfance des rapports naturels des vcgctaux, c'efi-.1-dire, Ia connoi!fance des relfemblances & des analogies c1ui , dans Ia confideration des rapports ' rapprochent neceff"aircment certains vegecaux les uns des ~\Utres' & celles des differences elfcntielles qui ' fous le mcme point de vue' en ecartent d'autres naturellement. Cette connoiflance, d'un prix bien different a fes yeux que celle des fyfl:cmcs qu'on a imagines, & de tous les aff"cmblages bizarrcs & difparates <JU'on a form es d 'aprcs leurs principes , lui efi en , eftet n6cefntire pour qu'il puille fc fait·c une jufte idee des ~tres Cjlli COmpofcnt Ce regne etendu do la nature, & fur-tout pour qu'il puiffi.: faifir, dans l'immenfc ferie que ]'on peut former de ces lltres, le rang non arbit.raire c1ue chacun d'eux parole devoir occuper dans cette {eric. Mais une fcmblable fcric nuancce uniformcment darfs touto fon ei:endue ( tclle peut-etre qu'elle efr dans Ia nature), une fcrie qui nc prcd. cnteroit aucune partie plus faillante que Jcs autres ' & crui n'ofli-iroit confccruemment aucun point de r cpos a !'imagination qui cflayel'Oit de l'embraJfer, exigeroit, pour ctrc faifie convenablement, un e1tort que certe mOme imagination dans l'homme qui en efi le plus douc , ne nous parolt pas capable de produirc. 11 faut done que l'art fupplce dans cc cas a notre foihleff"e; il faut <JUC, fans dcformer nulle part Ia ferie done il cfi <JUefiion, c 'cfl:-a-dirc que , fans deplacer aucun des etres qui Ia compofent' )'on fafle en forte de la divifer de difl:ance en diflance , en circonfcrivant, s'il eft po!Ii blc , par dc.5 carat1eres convenables, lcs portions compri.fes entre les limites . artificielles que l'on etablira; il faut, en un mot' encadrer , pour ainfi dire , ccs diverfes porrior.s de la fcrie des vegetaux' a fin de lcs detacher & d'en former des p:mies faillanrcs , fu11:eptibles d'ctre faifies d'une manicre diHincte. 'FA M 449 dans chaque famille, ces famillcs elles-mcmcs n'en font pas moins touj Ot\rS VCritabJement anifici9lles; c ar, commc nous l'avons dit en diffcrcn& cndroits de nos Ouvrages, nous ne croyons nullement que les produ8ions de Ia nature !oicnt vrai. ment diftinguces par clle d'une rnanicre rcgulicre ou fymmet~iq~e, c:n. ~ivers grouppe~ ~cn cr:unc plufieurs f01s fous -dt vtfes en grouppcs mfcr ieurs , comme l'efl: une Armce que J 'on divife par Brigades , par Regimens , par Baraillons, par Compagnics , &c. & nous refl:ons to uj urs pcrfuadCs malgre ce que Linne a dit a ce fujet) (JUe tOllS lc~ genres, les ordres, Ics familles & les claffes de plantes~ font des dh·i!ions tour-a-fait anificielles mais auiii rrcs-uril es, & mcme necc!lltires pou; faciliter l' ctude de la J3otanique. S'il a t;te aiTez difficile a Linne de circonlcrire par des caraClcres tranchans les peti ts grouppes de plan res que l'on nom me g enres, comme le prouve~ t quantit6 de ceux CJU'JJ a Cta bJis , & dont Jcs caratlches difl:inclifs font fort imparfairs , nous croyons pouvoir dire qu'il l'eil: encore Lien davantage' d'era blir des .Jimites evidentcs entre les grouppes d'une ctcndue plus confiMrable, que nous nommons f:Zmille. IJ femble que la {e rie que paroiff"ont former lc$ produtl:ions organiCJUCs de la nature, foit lice dans toures fes parties p.tr des caracteres non- feuJcment infinirnent vat·ies , mais encore par-tout tellement rentrans les uns dans les autrcs, que plus on embr ·alfe une gt·an_de portion de cer:eteri_c, plus parmi les CC!'~S compns dans cette portiOn 1 tl s'en trouve qui effacent par des traits de refiernblance avec leiil etres des aurres portions voifines ' Ies lirnitl'S <JUe' l'homme s'eftorcc de pofcr. Au!Ti pour chacutt d es grouppes de plantes dont nous avons fait l'expoltrion fous le nom dcfimzilles dans cet ouvrage , lcs caraCleres diflinaifs ' quanta prcfcnt' font-ils exprime,s par une fomme maj eure de traits de rei:. femblance qui les rend remarquables; mais lc& limires de ces grouppes n'ont pu ctre placces que dans des diftances moyennes entre les maximum des traits caratl:criftiques de chacun des grouppe~ dont i1 s'agit. Or, ces parries fai]lantes ~ ces portions encadrccs de Ia fcrie gcncrale dGs vcgccaux ' font les fanzilles ,de pi antes dont nous veulons pader ici ; familles qu'il eft indilpenfable d'ctablir pour faciliter l'etude int~refiimce des ra pporrs, & dont no us avons fait unc e:xpofition fuccin Cle fous chacun de leurs articles dans ce DiCli onnaire , leur tablean g eneral 6tant prcfem6 au mot CtASSE. D'aprcs ce que nous vcnons de dire , l'on fent que ' quelque fondcs & meme quelCJue naturels qiJe loient les rapprochemcns des plam~s compri!cs /:Jotani9.ue. Tome II. On feroit vraifemblablement plus avanc6 dans la connoiff"ance des rapports naturels des planrcs, & l'on auroit pour les famiUes des determinations plus Httisfaifantes, fi tous lcs Dotanifles cuf:"cm: donne quelque attention a ces recherches vC:ritablement intrrelfanres. Mais Ia plupart, depuis -que Linne a commence d'ccrire , fe lone uniquernent occupcs de nomenclaturd & de claffificarions 2rbitraires. On peut mcme dire que le fyfl:eme fexue} 1 fi favorable a tOUS CCLIX qui filVent fc contenter de noms, a eu une telle influence fur Jcs J3otanifl:es qui s'en font fcrvis, qu'clle a cloigne le rlus grand nombre d 'en tr'eux de !'etude des ··apports ) & qu'elle les a habituis a y donner· a peu d'attention' que ' mdme les plus celebres, OUt ~o.ijlWi,s a t;Ct cgard les plus grandcs fautci l-H |