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Show W '434 ,/ .^ES FOURBERIES \*-Jfy&7 SCAPIN. H Attendez, Monfieur, nous y voici V*«A •* -v nous mansions , iU fait mettre la g a k r e ^ * * _~j- r». ..au, njut-a-rneure cinq fOusemmenerv6tre fils en Alger. G E R O N T E . C o m m e n t , diantre, cinq cens ecus ? Oiii, Monfieur; & deplus' U nem'a donnd cela que deux heures. e ., . G E R O N T E. A h le pendard de Turc , m'affaffiner de la fr. pour eon! I N. C'eft a vous, Monfieur , dVifer prompter aux moyens de fauver des fers un fils que vou aim avec tant de tendrefle. . G E R O N T E. Que diable alloit-il faire dans cette galere ? S C A P I N . II ne fongeoit pas a ce qui eft arrive*. G E R O N T E . Va-t-en, Scapin, va-t-en vire dire a ce Turc, que je vais envoyer la Juftice apres lui. S C A P I N . La Juftice en pleine mer! Vous moquez-vous des gens ? G E R O N T E . Que diable alloit-il faire dans cette galere ? S C A P I N . Une m£chante( deftinee conduit quelquefois K perfonnes. frr\ Hiijeiha nfoKiljTwi Jvm§ G E R O N T 1. 11 faut, Scapin, il faut que tu faffes icy l'aftioa] d'un Serviteur fidelle. y « u rrx\\Jt tXffiir cc ' S C A P I N . uitltyp" Qwoii Monfieur? G E R O N T E . Que tu ailles. dire a ce Turc, qu'il me renvoyel m o n fils, &-que tu te mets a fa place, jufqu'a ce quel j'aye amafTd la fomme qu'il demande. SCA« <Li D E S C A P I N , 435 S C A P I N . Hh, Monfieur, fongez-vous a ceque vous dites ? fcrous figurez-vous que ce Turc ait fi peu de fens, qued'allerrecevoir un miferable c o m m e moi, a la place de votre fils ? r GERONTE. Que diable alloit-il faire dans cette galere ? S C A P I N . Il ne deyifloit pas ce ma'heur. Songez, Monfieur, qu'il ne ni'a donne' que deux heures. fiju <X tie no t G E R O N T E . ^ y a* ,£9**40^ Tu dis qu'il demande ... * S C A P IN. Cinq cens ecus. G E R O N T E . Cinq cens ecus! N'a-t-il point de confeience ? S C A P I N . Vrayment oui, de la confeience a un Turc,. G E R O N T E . Scait-il bien ce que c'eft que cinq cens e'eus ? S C A P I N . Oiii, Monfieur, il fcait que c'eft mil cinq cens livres. G E R O N T E . Croit-il, Ie traitre , que mil cinq cens livres fe trouventdans lepas d'un cheval ? umi)Ly \9~JtzJ9 */ - aJ S C A P I N . /iorJf+ ' Ce font des gens qui n'entendent point de rai- » fon, N ^ y aY*» rrm^yt htUl fotJ**j(un to W>*£? y^~ / G E R O N T E . TJ rt^fV^^&J ; Mais que diable alloit-il faire a cette galere? S c A P IN. II eft vrai; mais quoi ? en ne preVoyoit pas lee chofes. De grace, Monfieur, depechez, G E R O N T E . ^ ^uh^cark Tien, voila la clef de m o n Armoire. ^^ * S C A P I N."~" Bon, Tul'ouvriras. Fort bien. G E R O N T E , SCAPIN. Ttt 2 Gf |