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Show I V%m, & le yin, vous yous prefer des armes Et je fens pour tons deux redouble mon amour Entre l«yryous & moy, jurons jurons malel' Une ardeur eternelle. ' Qn\n mouilUni voflre bouche il tn recoit J W, **4»e -Httpm luy vofire bouche cmLlie< "" Ah I /«*» de Vautre ils me donnentenyic ' -Et de tous & de uy je m> . u ; Zntre luy, ^us &moy, jurons, jurtns maldU XJne ardeur etemelle, SECONDE CHANSON A BOIRE, J£LJyans3 chers Amis, bnvons, Le temps oui fuit nous y comic: Br of tons de la yie , .Antant que nous pontons ; Qnand on apaffe Vonde noire, Adieu le bon yin , nos amours 3 Dipefchons vow de boire, On ne boit pas toujours. Laiffons raifonner Us fots Sur le tray bonheur de la yie j Nofire Philofophie Le metparmy les pots : Les biens , lefcayoir, cb* la gloire, N'ofent point les Joucis fafcheux -} Et ce «' efi qu* a bien boire Que l'on peut efire hewreux, Sttt, fus du yin , par tout terfez. , garcons wfez, •Verfez, yerfex, toujours, tant aiion tons dijc affix, D O R I M E N E. Je ne croy pa s qu 'on puifle mieux chanter, &ce eft tout-^-fait beau. M J O U R D A I N. Je vois encore ici, Madame, quelque chofe de pi beau. D O R I M.ENE. Oiiais, Monfieur Jourdain eft galant plu •ae penfois. G E N T'lLHO MM^El fit* D O R A N T E . Comment, M a d a m e , pour qui prenez-vous M o n fieur Jourdain ? J M. J 0 U R D A I N. Te voudrois bien qu'elle m e pritpour ce queje di» D O R I M E N K, Encore ? D O R A N T E . Vous neleconnoiiTez pas. M. J O U R D A I N. fllemeconnoiftra quand il luy plaira. D O R I M E N ^.L/^ ,/a*//^ Ohjele quitre. //JMrfT'W'r'%***+£* • 1 D O R A N T E . y**"****** Il eft homme qui a toujours la rifpofte en main. Mais vous ne voyez pas que Monfieur Jourdain • Madame, mange ro us les morceauxque yousavez . « ez/ u / W ; **r***z *+*&iS ** ^"D O R I M E N E. tTCc-S***-£&»*-* Monfieur Jourdain eft un h o m m e qui m e ravit. M, J O U R D A I N. Si je pouvois ravir voftre cceur, je ferois^., SCENE II MADAME JOURDAIN, MONSIEUR JOURDAIN, DORIMENE, DORANTE, 1*^.. MUSICIENS, MUSICIENNE> LAQJ/AIS. Me JOURDAIN. 4 H, ah, je trouve ici bonne compagnie, & jevcy * bin qu'on ne m'y attendoit pas. C'eft done pour faire-ci, Monfieur m o n mary, que vous avez eu tant d'empreifement a m'envoyer difner ^C chez ma Saur ? ]e viens de voir un theatre la-bas ^(Jt un banquet a faire noces. " Voiia c o m m e /w z voltre bien, tk c'eft ainfi que vous fe* Icj D2mesen mon abfence, & que vous leur la Mufique & la Comedie, tandis que vous :zpromener. f i |