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Show 'L-Lat 30 L' A V A R E, accepter , & il m e tient, lefcelerat, le poignard fu ft ^%J?&J L A F L E C H E. ^ *"%«_ l+S Jdvousvoy, Monfieur, nevousende>laife,danj JP^Vle grand chemin juftement que tenoit Panuroe pour «^*'feruiner, prcnant argent d'avance, achetant cher tjjs vendant a bon marched mangcant fon bled en herb*' ^i^2ua • C L E A N T E . fh Que veux-tu que j'y fafle ? Voila ou les jeunes sens font reduits par la maudite avarice des Peres; &on s'etonne apre's cela que les Fils fouhaitent qu'ils meurent. ^ /^cova-tvu^MU/ -TLttt-nj tvy^L A F L E c H E.W/«y-i^SL fuL^ Il faut avo'uer que le voftre animeroic contrefayi, Witflainie , le plus pofe" h o m m e du monde. Je n'aypal? £ T ) i e u merci, les inclinations fort patibulaires; & • ^ ^ a r m i m e s confreres, quejevoy fe mefler de beau-fyxcoup de petits commerces, je fcay tirer adroitement il m o n epingle dujeu, &"me d^meiler prudemmentde J jt,ttputes Tes gab.ntenes qui fentent tant foitpeulV- ^-^chelle : mais, a vous dire vray , il m e donneroit, par -,/es procedez , des tentations de le voler; & jecroi* rois , en le volant, faire une attion meritoire. >^* CLEANTE. Donne-moy un peu ce memoire,que je'e voie encore, SCENE II. < • M, S I M O N , H A R P A G O N, C L E A N T E , L A FLECHE. M. SIMON. / ^ U i , Monfieur , c'eft un jeune h o m m e qui a d'?rgent. Ses affaires le prelTent d'en trouvcr,;\;j il en palTerapar tout ce que vous en prefcrirez. H A R P A G O N . Mais croyez-vous , Maiitre Simon, qu'il n' rien a pericliter ? & fcavcz- vous le n o m , les biens, 1 & la famille de celuy pour qui vous parlez ? M. S 1 M o N. Non , jene puis pas bien vous en inftruireafondd & ce n'eft que par avanture que Pon m'a adr 1 luy; mais vous ferez de toutes chofes dclaircip«| C 0 M E D I E V luy -meme; & fon homme m a iTure/, que vous fc- Je d vous leconnoiftrez. Tout ce que au'il n'a plus de Mere deja ;.& qu'il s oblige-fi vous voulez, que fon Pere mourraavant quil che, qu'i foit huit mois. H A R P A G O N C'eft quelque chofe que cela. La chat te , Maiftre Simon, nous oblige a faire plainr aux perfonncs, lors que nous le pouvon Cela s'entend. M. S I M O N. L A F L E C H E. Que veut dire ceci ? Noftre Maiftre Simon qui par-lea voftre Pere. C L E A N T E . Luyauroit-onapprisquije fuis; &ferois-tu pour nous trafur i M. SIMON. Ah , ah, vous eftes bien preffez ! Qui vous a dit quee'eftoitceans? Ce n'eft pas moy, Monfieur, au moins,quileuraydecouvertVoftre nom, & voftre logis: Mais, a mon avis, il n'y a pas grand mal a cela. Ce font des perfonnes difcrettes 5 & vous pouvcz icivousexpliqueferifemble. H A R P A G O N , Comment ? Commen ces cou mille Jivres dont je vous ay parle', 1 A * ' A 0 0 N. %&£&?*.*#! '""«> 1 E A N T ces ^eM.monPere.c'efuLm.- honteuies actiioonnss ? 0US(IU I vousporteza H A R ? A G 0 N. C'eft toy qui te venv -, •• condamnables ? Uliler Par des emprunts fi C'eft vous qui cherd T E. Wicnminellcs7 *Z * V ° U S en"'chirpar des u. Bbb H A R* |