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Show LM M P O S T E U R, A ^'execution, Monfieur, de l'Ordonnancc Jc viendrai feulement pailer ici la nuit, A v e c dix de m e s £ens , fans fcandale , & fans bruit Pour la forme, il faudra ,s'il vous plait, qu'on m', porte, ' *P* A v a n t que fe couchcr, les clefs de votre porte 3'aurai (bin de ne pas troubler votre repos Et de ne rjen foutinr qui ne foit a propos. Mais demain d u matin , il vous faut etre habile A vuider de ct*ans jufqu'au moindre utencile. M e s gens vous aideront ; &jeles ai pris fort's Pour vous faire fervice a tout mettre dehors. O n n'en peut pas ufer mieux que je fais, je penfe E t c o m m e je vous traite avec grande indulgence' }e vous conjure aufii, Monfieur, d'en ufer bien ' Et qu'au devi d e m a charge on ne m e trouble en rien O R G O N . D u meilleur de m o n cceur , je donnerois fur l'heure Les cent plus beaux Louis de ce qui m e demeure Et pouvoir a plaifir , fur ce muffle affener L e plus grand coup de poing qui fe puifle donner, C L E A N T E . Laiffez ,negatonsnen. f> A M 1 S. A cette audace Strange, J*ay peine a m e tenir ,.& la main me demanoe. D O R I N E Avec un fi bon dos, m a foi, Monfieur Loyal, Quelques coups de bafton ne vous fieroient pas ma!, M. L O Y A L. O n pourroit bien punir ces paroles infames, M a m i e , & l'on decrcte aufft contreles femmes. C L E A N T E . Tinifibns tout cela , Monfieur, e'en eft affez; Donnez toccepapier, de grace, &nouslailTez. M. L O Y A L. Jufqu'au revoir. Le Ciel vous tienne tousenjoie. O R G O N . luiffe-t-il te confondre, &celuy qui t'cnvoie, SC& O M E D I E, 22J S C E N E V. r r>H CLEANTE ,'*MARIANE» *SISIVE, M. PFRNELLE, E L M 1 HINE, DAMIS. DO-Ses M. P E R N E L L E. ,, fuis toute eVaubie,&jetombe des hues. ]eiujsw» D O R I N E. n,,.olaienez a torr; a tort vous leblamez, V of vux S i n s , par la, font conffrmez. ^ S S S i n , fa vertu fe confomme , ^^etrSuventlesbiens corrompent Vhom* Lor^niire, il veut vous enlever fe&IKSS w °*h<h a vous f2UVec-lOUtCCq f O R G 0 N Taiftf-vousic'cft le mot qu'il vous ftut toujours dire, " CLEANTE. Allons voir quel confeil on doit vous.faire elire. W £ L M I R Y.. Allez faire e'clater l'audace de ttngrat.v teprocede'de'truit la vertu du Contract; Friideloyauti va paroitre trop noire, Pour fouffrir qu'il en ait le fucces qu'on veut croire, SCENE VI. VALERE, ORGON , CLEANTE, ELMIRE, MARIANE, &c. VALE R' E. A Vecregret, Monfieur, je viens vous afHiger; ^Maisjem.'y voiscontraint par le preflant danger.* tin ami qui m'eft joint d'une amide" fort tendre, Et qui fcait l'interet qu'en vous j'ai lieu de prendre, t viole pour moi, par un pas delicat,, |