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Show aio L'lM?OS T E U R, Pour miewx braver l'eclat des mauvais ju»-m 11 veut que nous foyons enfembic a tous'mo*?' t-t c eit par ou je puis, fans peur d'etre blaml ' M e trouver ici feule avec vous enferme* ' Et ce qui m'autonfe a vous ouvrir un coeur V n p e u trop promt, peut-etre, afouffrirVor,. deur. votrcir, T A R T U F F E . *~e Engage a comprendre , eft affez difficile M a d a m e , & vous parliez tantot eVun autreV;i E L M I R E. ' A h ! fi d'un te] refus vous eresen courroux Q u e le cceur d'une femme eft mal conru <u ! Et que vous fcavez peu ce qu'il veucfail "W LToorusj oquures f tnf ootirbel peumdeentu ro nc olmeb\oaitt, fdaenskc£eV*™ ! > C e qu'on peut nous donner de rendresTeJ^ ^ '"domte11, °",0n "^ *^S O n trouve a l'avoiier, toujours un ne,, A* I O n ,-.„ defend d'abord ', TOi,Tr* ^ W prend. 4u°ns O n fait connoltre affez que notre cceur fe rend Q u a nos vceux par honneur, notre b c X s W Et que de tels refus n r o m m ™ to..r^«fe * C'eft vous faire, fans doute ,. un affez fibreaveu, Et fur notre pudeur m e manager bien peu • Mais puis que la parole enfin «n eft la>hee' A retcnir Damis m e ferois-je attachee > ' Aurois-je , je vous prie, avec tant de douceur, Ecouti tout au long l'offre de votre caur> Aurois-je pris la chofe ainfi a/on m'a veu faire, fci 1 orTre dececceurn'euteudequoimeplaire? Et lors que j'ay voulu moi-meme vous forcer A refufer l'hymen qu'on venoit d'annoncer, Q u eit-ce que cette inftancea dii vous faireeat dre , Q u e 1'interSt qu'en vous on s'avifedeprendre, Ec l'ennui qu'on auroit quece noeud qu'onrefout, Vint partager du moins un coeur que Ton veutios! T A R T U F F E Ccft fans doute, Madame, une douceur extreme, Q u e d'entendre ces mots d'une bouchequ'onairae r O M E D I *% , TU •ebonhe'U 7 devosvocux.fairfa^aticude, '"^vousdenaande ici la liberre, oftrtUre'c«™otsunartifica honnete, Hift* iW1" m'expliquer avec vous, ^S*3hSS;ccP qUf sna'onr pu d.re> •S viaen^noenVt a-u.acconftrnannftraenfte. fio i Srman.es bontet que vous avez pour moi. E L M I * E. Elk totfc pour arertirfon mari. n; i vous voulez aller avec cette vitefTe, , I n S , rout d'abord, epuifer la tendrefTe > ' fe^eTvis faire un aveu des plus doux , «,5 nt ce n'eft pas encore affez pour vous ; F n d ; n u t aller jufqu'a vous fatistaire , i dernieres faveurs on ne pouffe l'affaire? JU T A R T U F F E. • 4. «,*nr<» «m hirti . mains on l'ofe efn*»rer i :^ vcr-ux, fur des difcours, ont peine a s affuter; W o n n e aifement un fort tout plein de gloire, It l'on veut en joiiir, a vant que de le croire. our moi, qui crois fl peu meriter vos bontez, doute du bonheur de mes remenrez; nenecroirairien , que vous n'ayez , M a d a m e , ir des realitez, fceu convaincre m a flame. E L M I R E. Ion Dieu, que v6tre amour, en vrai tyran agit! tqu'en un trouble e'tran^e il m e jette l'efprit! ,ue fur les cceurs il prend un funeux empire! jqu'avec violence il veut ce qu'il deflre! oi! de votre pourfuire, en ne peut fe parer , t vous ne dor.nez pas le temps de refpirer ? ed.il bien de tenir une rigueur fi grande ? ». vouloir fans quartier, les chofes qu'on demande ? t d'dbufer ainfi, par vos efforts pre/fans, foible que pour vous, vous voyez qu'ont Us gens ? TAR. |