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Show c 48 V A V A R ^ , H A R P A G O N . Le travail ne fera pas grand, d'aller jtfail,v 1 Eoire. J ^u' M. J A C Q U E S. N o n , Monfieur, jen'ay pas le courage dele,, ner, & je ferois confcience de leur donner des r de foiiet en l'eftat ou ils font. Comment vouaV PS vous qu'ils traifnaffent un carofTe, qu'ils ne p e u £ pas fe traifner eux-memes r" ^ m **L$}\°nf1CUr' i,obli8erav le voifin le Picard, a fcdia, p-i w 4 ££Leoridn eploeusrc aopnpdreufjtreer: l e afuoffuip eb\i en nous fera.t-ii J T ^ZLJ^J M. J c I WZ J'aime mieux encor qu'ils meurent fous J, A C Q^ U E S. Vtfl*- $ya¥j9*m d'un autre , que fous la mienne. ptf 0 J- */ /T> filLynCUyV A L E R E. 'Maiftre Jacques fait bien le raifonnable. M. J A C O^U E S. Monfieur PIntendant fait bien leneceffaire bft* v • H A R P A G O N ( > n u u / £// M. J A c (^U E s,U Monfieur, jene fcaurois fouffnrlesfiateurs' &i vcy que ce qu'il en fait, que f.sxontrolcs perpetuei fur le pain & le vin , le bois, le leST&Ta chandelle ne font rien que pour vous gratter, & vous faire fa cour. J'enragedecela, &jeTuTsl"ach£ tous les jours I d entendre ce qu'on dit de vous : car enfinje me fens' pour vous de la tendrefTe en de'pit que j'en aye; & apres mes chevaux , vous eftes la perfonne que j'aime le plus. H A R P A G O N. Pourrois-je fcavoir de vous , Maiftre Jacques, ce que Pon dit de m o y ? M. J A C Q^U E S. O u y , Monfieur, 'rr^eftoisafTure' que cela ne vous fachaft point. H A R P A G O N . N o n , en aucune facon. M. J A C Q U E S. Pardonnez-moy; je f9ay fort bien que je vow mettrois en colere, HA*. c& •t *j&* M yHi"iJ t A " T . ^ , tous coftez cent brocards a votre ftjet, £ T vous tenir nousjettede ?ouscotecent tawdsa' AmiePonnWlpointplus ran, que de . « » ~ ,!Gel«|ne. L'un dit flue• vous^ites m primer des'ffianacs particulars, ou vous fiites Enable, les quatre-temps, & les vigiles, annde n> ••profiter deTJomelTou vous obligez voitre monde/1 pr'eatutter,e ,' aq ufaei rveo uas vao^s valteotusj oduarnss ulnee t qeumepr:ses l7dEUef stt<ro<hul it ren Bes, ou de leur fortie d'avec vous, pomwous KOU-er une raifon de ne k m donner rien. Celuy-la con - ip )>iqfuin'su,n epfoouirs vvoouuss afviofit Jemsa anfgjgTnuenr ireefcihea td 'du'nun g idgeo t V G S ^ ^ , ./*** CTUL* \ mouton. Celuy-cy, que Ton vous furprit une/tMV puit, en venant derober vous-meme l'avoine de vosvlty .iux; & que voftre Cocher, qui eftoit celuy d'a- fy 11 moy, vous donna dans l'obfcurite' je ne fcay / v \ 7 tpmbien de coups de bafton, dont vous ne vouluihs ^A? Sen dire. Enfin voulez-vous que je vous dife, on ne /T) oitallernulle part ou 1'oni.e vous entende ac- W A * ^ S •mmoderde toutes pieces. Vous eftes la fable Z*tf9** ri/ee de tout le monde, & jamais on ne parle de T Z T us, que fous Jesnomsd'avare, de ladre, de v > \ u HAWA^GON, enlebattanl Jm** apudent 0t' "" ™™> "" C0<*uin> & un " M, J A C Q U E S He'bien, nel'avois-jepasdevine-? Vous ne rn'a wfatheroisde vousdire Javcritd. q J i . H A R p A G Apprenez a parler. ON, Ccc SCE. sk |