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Show y.8 $1. DE POURCEAUGNAC E R A S T E. I J* 4&iTs-&v& raifon X^Np * W . L'APOTIQJ.IA I RE. ^Toila de" ja trois de mes enf2ns dont il m\ t I'honneur de conduire la maladie, qui font m, moins de quatre jours, &qui, entre les mafo d'2 -autre , auroient langui plus de trois mois. E R A S T E. II eft bon d'avoir des amis comme cela. L ' A P O T I Q U AI R E. Sans doute. II neme refte plus que deux enf- T * * dontil prend fonvcpjome des fiends; il les traite at gouverne a fa fantaifie , fans que je me mele xien i& le plus fouvent, quand je reviens delaviV je fuis tout etonne queje Wstrouvefaignezoui gezparfonordre. ] E R A S T E. Voila des foins fort obligeans. L'A POT 1QJJ A I R£. Le voici, le voici a le voici qui vient. SCENE VI. PREMIER ME DECIN , UN PAYSA UNE PAY SANE,ERASTE, L'APOTIQUAIRE. L E P A Y S A N, VvJjjt)fnnfieur> il n'en peut plus, & il dit qu'il lent da i ^^'"la tete les plus grandes douleurs du monde. I . M E D E C I N. Lemaladeeft un for, d'autant plus que dans ** maladie dont il eft attaque", ce n'eft pas la tete, fel Galien, mais la rate ,qm luy c\oit faire raal. P A Y S A N. V » %*Qu^^uJi!^nfoit, Monfieur, il a.toujoursav I rf * « celaTon cours de v entre depuis fix mois. '}** • 5 *^M-» I • M E D E C I N. « " B o n , c'eft figne que le dedansfed^sge. Je Pi vifiter dans deux ou trois jours Hnais s'll mou avant ce temps-la , nemanquez pas de m'en do avis, car il n'eft pas dc la civilite., qu'un Mtdecin .1 -1 \ 'fct c o M E D I *?•* S& ?etc MonfJr Aft Spurs' malade de plus Mon ic eD3pPl1u1"s'. ,I.. «. MM RR VD Et KC.I- M Nn.." , JoV^.te- ieluv donne des remedes, C«^P"^Sena^Urt.f,ign^e fois i quenegLierii-- ^ pA y s A N E. •n7e Monfieur, depuis vingtjours. Qumzc,MU ^ M E D E C I N. Oui- ^ M E D E C I N. EcilneguetUpomtp?A ^ ^ r \j E D E C I N. Non, Monfieur. ^ maladie n'eft pas dans Je fang Celt figne * ™ } * ™ ™ ? d e foil pour voir fi elle Kons !e terons ffig*^ & fi rien ne nous reufht, .jpas dans les humeurs > . ^ . £ r lWoverons aux oains. r/? j, i* .. B BOUS S^SUmoditc^qu'iiioitveu ^deffifMBDEC, Oav, Monfieur, j'aycWja difppft tout, &pto- ^d'enavoirtouslesfomsimaginables. E R A S T E. Lc voici fort apropos. j. M ED E C I N. la conionaure eft tout a fait heureuft , & j ay ici ttaacienScT^inis, ayee iequel je ferai oien-ailc dewniulKr fa maladie. % ^ m Ppp 7 SCE* |