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Show 1 24 L' A V A R *,(%?& ofrfa, i 1 verite\fait cabrer , qui toujours fe roidifTent contreA Muaje droit chemin de la raifon , & qu'on ne mene qu'en ^ ' ^U'g^tournant ou Pon veut les conduire. Faites femblant ux • •A • decontenti'r a ce qu'il veut, vous en viendrcz mieux avosfins,& \Ou, ft'/^W^ Mais ce mariage, EVaLlIer e ?S W / W , ** V A L E R E . fV CX.y ay CQui O n cherchera des biais pour le rompie. £Ti s E. Mais quelle invention trouver , s'il fedoit conclu, fe ce foir f V A L E R E . II faut flemandef un delay, & feindre quelque ma. ladie. " \ A ., -. / i, Ti Pon appelte des* U S E . 7fc. a Maisondecouvrira la feinte, fi n Mcdecins. V A L E RE. Vous moquez-vous? y connoiffent-ils quelque cho. fe ? Allez , allez, vous pourrez avec eux avoir quel mal il vous plaira, ils vous trouveront des raiions pour vous dire d'ou cela vient. H A R P A G O N. Ce n'eft rien , Dieu merci. V A L E R E , Enffn nbftre dernier recours ,' c'eft que la fuite nous peut mettre a couvert de tout; & fi voftre a-mour , belle Elife, eft capable d'une fermete\ ,","„ j appercoit Harpagon. O u y , il faut qu'une fille obe'ijje a fon Pere. II ne faut point qu'elle regarde comme un mari eft fait; & lors que la grande raifon de j&nw dot s'y rencontre, elle doit eltre prefte a prendre tout ce qu'on luy donne. ^SPvULUJj lh*YiQjfiP H A R P A G O **£a>iJ'TJ/U. Bon. Voila bien parler cela. f^tf^fm'^i C O M E D I E. ^ ^ ^ ir. Te luy donne Vautorite'que Je Ciel me donnc rtov, & l'entens que tu faiTrs tour cequ'iJ tedira./ 7 V A L E R E . tO*tk*jt ceuv.fnJJn*-U^t t rwj Apre'scela, refifteza mes remontrances, fieur je vais Ja fuivre, pour luy continuer Jes lecons Ouy, tum'obligeras. c™»--"Jfitog&%7l V A 1 E R E. ** r U eft bon de luy tenir un peu la bride haute. *v curt) H A R P A G O N . fo /l*1**-'* wd*** Cela eft vray. Il faut... V A L E R E . Ne vous mettezpas en peine, je croy que j'cn vien. dray a bout, f/figtlt- ^Ofiipa// uh\ • '" - ' ' H A R P A G ON. Fai, fai. Je m'en vais faire un petit tour en Vil- Je, & reviens tout a I'heure. V A L E R E . Ouy, Pargent eft plus precieux que toutes les chofes du monde ; & vous devez rendre graces au Ciel, de 1'honnefte homme de Pere qu'il vous a donne). II fcaitce que c'eft que dc vivre. Lors qu'on s'offrede prendre une fille fanTdot, on ne doit point regarder plus avant. Tout eft renferme" la dedans, & Sans dot tient lieu de beaute', de jeunefle, de naiffance, d'honneur, defageffe, &deprobite\ H A R P A G O N . Ah le brave garcon! Voila parler comme un oracle. Heureux, qui peut avoir un domeftique de la forte \i Jr~> "MtfrJtL bz:y~-p^>* fn TC T E SCENE 77 , ^"^^'•U'tiuT^ V A L E R EyCftjtJrt^^r v/ S P 17 XT 1? Monfleur, je vous demande paraon , fi Je m'env' ° ^ *> IN sL I. porte un peu, & prens la hardiefle de luy parler c o m m e je fa is. H A R P A G O N . Comment? j'en fuis ravi, & je veux que nit A H ! traiftre que tubes' prenncs fur dje un pguyoir rtfolu, Our, tu »s to* I ** rer I Ne t Yyois-je pas donnTodre!?, ^ £°Ut' B b b f CLEANTE, LA FLECHE. C L E A N T E. |