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Show 146 H 0 U ~JUbt·eufe-i , djfpo~i)' en ~({UCta denres aux ~4felle5 de~ [Quillc~. Bl porfees fLJr des pCQQncules fort courts , tln p~l.l r~rnou~ · ellc~ {ilnt; herma-. phroti~t~ Jur certains pieds, cc tom les plus colJl IJlUO~; Jll:lis il ''en trotw• d'al!trcs CJlli {ont ftcriles, & qu'on peut n:gardcr commc hcrma~~~od, iccrm-alsli 1 par l'~vorcem<lnt de leurs pt!hls. ~ef lHililli lone qr\}inairemont rou ~~~ dans leur maturite; cllcs font un peu plus gro({cs quo ceUes de l'cpinc blanche. · Cet arbre croit n14t IJ'C\Iam nt dans lcs climats rem peres de l'Europc, aux licux ombragcs , m~n~ gncux & picrrCijl : on lc no,lve dans les bots , f)1r le pence~ des D.lQntagncs, da11~ le$ ravines, lf!~ )i.cl,lx in~<ultcs, couvpns, ft·iii &: gravclcu~, & r:lrcmcnt d::tnR lcs plainQs; i\ fl:! ~h~rge, v:rs lee J"Qilicu dG M~t, <lc q11;:t.ntitc de llcurs ratnalfccs ~ ct'Pill~e vcrticijl ~c>.s (l.ntour des ramcaux, & do,nt l'11fpctl cfr ~fie~ agr e!J.~\e. 17 . ( v. v. ) So~1 ' i~p~·ca & fi s r~cincs fol)t regardce~ cpmruc arloue< Ul'ante ~. , . cmQII.ientef ~ rriiolutivcs; fes baies {pJlt p\1rg~tivc". L.~ bpi$ <le Hou;r e{J: bl:Jnc, dqr, fp}ido , pe., -fil)t; lc ~~Uf prend un~ CfHtlcur noir~tro qui s'ctcnd 3 meliu·c que l'i.rbre ~ro!lit. Los ltb6njfrcs ff1 fc}nt qu~J.q u'ul~ge. Ce bois rc~oit la couleur noire plus parfaitcmcnt qu'aucpn autre bois , & ij prcRd ~m beau polL L+ mei llcmr~.; glu pour prendre lcs oilc:tux !e fait avec l'ccorce moycnnc du llcm:(. pans quelques endroits ( coll).me l'IOc de ~Qrle ) , on emploie les fcmenc es du Hou:r aux 11i6mes ufage:> ~ue ~elles du' Cafeyer ; on les. torr'fie, & oo les rc~~th e.n po~ldrc que J'on Jette dans de l'cau bouillanta, pour en fairc un bJ•cu~ age analpguc a celui du Cafe, mais qui efr d'11ne qu~ti.~:c bicll )nfcri~IU'e. ,, Lc Hou:r efr un des plus beaux uurcs que \'on ~tille tamploy~r pour l'orncmnn~ d'un Jardin. Le got't ctoit autrefois de lc mew·o dans tes ~l+tes - bande$, & de le forcer 3 prendre fous le HO U cmiof~t6 ~ oomn1enc' en A11gl~terrer, ot) J~ t!rrai~ s'cft trouvc plus propre qu'ailleurs a lo favoriier. L!'l gollt domin!lnt des Anglois pour l~s arbres dont les feuillcs font higarF6es de plufieurs <;OLIleurs, les a partes a ralfembler tous les Houx done les feuilles fe tom trOLIVues tach6cs , rayces, movchetees , bordccs , vcinces , lilerces ou de jaune ou de bhmc , ou ~Pun mcl~nge de blaru;: & de pour~rc. ll cfr vrai qu'une feuille aum brillant~ que cell~ c!u Houx, lorfgu'elle eft pt~nachce de blan~ ou de jaunp, imite l'cclat de l'argent ou de l'or. Oa mlJhiplie cc& v~rith6s en les grcfbnt fur le Ruux c~tmn1un.; c'cfr une bigarrurc que le haz<Jrd a produite, 8Q que I~ gre1fu rcndconfrante, ou p\utot c'c!t una Mgr=ldation, une force de maladie o~c;afionnce par l'int'ufiii~m~e ou la mauvai!e <fU!l]itc du terrain. La vari c ~6 ~ efi fiJJguliere. en ce qJJe, olltre los epinc~ dn hord de les feuillcs, qui c!l: trcs- ondul6,. !inuC: & prefquc ere-pl.! j b Cuperfi~ic du cot6 litpe~ ri e~ r de ccs memes fj illes cfr hCri!lcc de quantit6 d'epinas. Ce H eliX E1 a originairc de 1' Amerique feptcntriopale. 4'Ylillcr 8c qtJelqucs autres Cultivateurs. prctendcnt l'avoir 6levc & multipli6 par Ia grain~ !ims qu'il pc~dc fcm caraClcre. ( Voy. flex echin4ta., Mill. Di&;. nil. 2 . ) Nou$ avons dCi Ia p.etn~ a crojrc Jl{ii\..0\Qin q4'il ne foit pas llOC varietQ du H ou:r commun. On en cormoh das fo~Js-varict6s 4 feuill,s pana_chccs ou de bl ;;~ nc ou de jaune. L~· varict6 · y eft originaire de l'Iflc minorque; fes feui\les font un pcu plus larg~s, pl'lnes , noll ondulccs ' & bordces de cjcnts mcdioct;qment cpi I}CU~~S. Nous avons vu en Holla~de h vari~te J', que l'on y cultive comme V'~rietc rcmar<juable par fc.9 fcu}ll es plu!! petite$ & ctroices. ln efh~t ) fes feuilles font lanc~olccs ou m~mc ctroitcs·lancco1 lees I tres-pointliCS, & n'ollt CJL~e C[U3tre a cinq !ignes de largcur. L.curs dents 6pincufcs & lc~ t.U.pcr6cic luiLantc ne permcttent pas de douter , ~;nalgre ccli, que ce lloux ne loit nne variet~ du 8o11X comnwn,; il formoit un a.rhtJft~ t''llllCijX, toutFu ou en buiffon, haut de deux pieds & dflmi Oll lfOlS r'eds, ( V. V.) ' z. Hou1( de Madere, I!ex Maderien(is. H. R. lle.r foliis ovato - jubrotundis planis dwtatis (( muticis , 4.rillts pauci.f!Qris. N. ifc~~ cles figures furmontces de petites or4on· J'l~A~e$ aul'qllellcs il n'6toit pas propre ; on a onfin rllpQnl'\~o~ que la taille .. en de.gradam les feuilles , 9efigijroit cet arbre. On ~'ell:. borne lie mctrre· fJ<tn1 ~c~ bolquets d1arbrcs toujow·s verts, ot) il prodtlit l'afpeCl }e plus agr6ab)c. 0~\ C!TI £ait des f~lilfarle9 nacurcllcs qui fe garni!Ient parfaitemem, ~ qu.i preoncm unc bonne hauteur; on pcut furlQU~ et~ ~ormer des hai.cs vives, ~t.U font adruira)> le$ par la brillante verdure des feuille$ & Ia <ouJeur touge .& vive 4es fruits, 8lli r:efbc11t pendant tf)ut l'Juvct· fur cet ~rh.rilfeau. Ces haies font de )ongl.lc durce, de peu d'emrcticn, & de Ia meillel, lre defenCe. Le Hnu:r ne tr~cc point, i1 ie garah ~c lui-R.l~me, & m~l infeClc ne s'y attache; mai.s .r\en oe contribue tanc 3 l'ornc.Jine.U.t d'un Jardjn, flllt~ le$ Ro.u:r pa11ach6s , dotlt ii y a plus de trente nri~n1s, ( Vqr~{ la cltaei.on de$ principal6!11, da.qs Jp 'frai~c desJ\rbre$ & Arhlille~ de M. Duhamel, ;vo1. I. p. S9, 6~, ~J & 6~.) Ce genre .de Pcu~otre c1ue ce Raux n'efl: encore qn&u~ variet6 ~u Houx co"wzm1 ; il ne nous ell: N~ pofli9l.c de p~tononc c r MfinirivcmeQt a cct cgard; ma is il no us parole !i diftcren t, que no us nc pou ' vons nous cmp~c her de le diningucr comme efpccc, en attcndan.c que des experiences dccifives aiel)t dc~ermil'}c cc qu'il eft vcritab.ement. Il ue .fon.n~ au Jardin du Roi qu'qn arbriffea~ peu clevc & pcu ramc.:ux ' parco quo' corp1J1e iJ. ell fehfiblrt ~u frQi~, ~ qv.'il exige l 'Orangerie p.tm.d!lnt l'.b'vcr, on eft oblige dele tcnir qanstme cailf'c, /¥. n9Jl _en plcjne terre , ot). iJ poulfcro · t HOU plus aW3ment. Se• feuilles font pctiolees, ovalcsarrondies, larges , plane~, non ondulc:s, nullernent piquames, & bordecs de. trcs-petttcs dents aigues: cllcs font fermes, conaces, glabrcs, & ont pres de deux pouces de largeur. Let~ fleurs font rougdtres, un pcu plus grandes que dans le Roux commun, pQrcces Jbr des pedonculcs plus ~ourts <jUO les petioles , & difpofces en petit nombt·e ( une a trois) dans les aillelles des feuil.Jcs. On dit que Jes bait!s font grotf~ & rouge., Jans leur maruritc. Ce Hou:r croit dans J'I!lc de Ma· .dcre, & c!l: cultivc au Jardin du Roi. TJ • ( 1'. v.) 3. Houx a fleuu Iachci , Iltx la~riflora. 1/e:r foliis ovatis finuato - dwtatis [(l!viur fpinofis , jlipulis fubulatis , pedunculis laxi.s divijis fupr.l. D:riUasfparfis. N. Cc Houx, <jU'il me fcmb!e que pcrfonne n'a encore decrit, rcffcmble au Hou:r: commrw par la forme de les feuillcs ; cc qui lc faiulifringucr au premier afpea du litivant ; mais il diffche fortement du premier rar h dilpofition de fcs fleurs' & par lc., petites ftipul -.s gui fe trouvent conframrnent .ila bafc de fcs petioles, & 'fll'on no rene- ontre jamais dans lc Hou.T coqzmun. C'cfr un arbre de dix-huit a vingt pieds' rarneux, Hchc, i rameaux principaux grisfttres, un peu ruberculeux dans lctlr p:urie fup cr ieu•:e par les cicatrices des anciennes fcuilles. Lcs fcuilles font p c tiolce~ , ova les, ftnuces , 3 dents un peu cpincufes, vertes & lifl'cs en dcffus ' d'un vert p:ile ou trcs~clair en delfous; ellcs one deux pouccs ou un peu plus de longueur, fur une Jargeur de douze a quinzc Hgnes. Les il:ipulcs font oppo~ ccs, trcs-petites, en alene, & un pcu perfiftantes. Lcs fleurs font petites , bla.nch~trcs, ne vienncnt po int dans les a.ilfeHes des fcuillcs , mai.~ font difpof{es latcralement fi1r des pcdon• cules longs de fix ou fept !ignes, bifides ou trifides a leur fommet' laches' & cpars fur les rameaux. Cet arbre eft culrivc eo pleine terre au Jardin Royal de Trianon? & !'en pretend qu'il cfl: originaire de Ja Caroline. b . ( v . .,.,, ) 4· Hovx i fcuillcs de Laurier , Il~x cn.ffine. L. llex folti.s ovato·lnnaolatis plrwis rarituargu~ t~que furatir, prdunculis paniculatis brtvi~us ft latualibus. N. . .A.quifolimn Carolinimfe, fo!iis dcntatis, baccis rubris. Catesb. Car. J. p. ~~. t. 3 r. ll~.r Cr,rnliniana. Mill. DiCl:. n°. 3. V ulgairemcnt le Hou:r i.'Ah.on. S. Eadem.foliis ~.rngujlo-!anc ~olati.r . '>'· Eatl~m ? caulr h.umillimo dijfufo , fo!iis Jin~q.r;i/Ju,s pe~;anguflis. ' l.F,lj.pux dont il cfl: i i Cf''~nion efr fort difringue des prcccdens par {on feuillage ; fon inflore!ccnce · efi: a peu pres Ia m~mc qu~ dans notre H,ou:r de Caroline ci-dcffus, c'efr-a-dirc que les pcdonculcs font latcraux (ans etre axillaires i mais ils fo.ot HOU 147 ici. bien plus courts , ph1s rameux &: plus fcrrce, formant , Cur-tout dans Ie pays natal de co Hou:r, des bouquets nombreux & epais. autour des nmu~ 1 Cet arbrilfeau s'clcve a Ia hauteur de dix-huit ou vingt pieds, fur un tronc droit & ramemc. L'ccorce du crone & di!s groffes branches e.ll: de couleur bruno; mais cello des jeunes ramcaux efr verdAtre. Ccs rameaux lout voloutcs , mais prefqu'impcrceptiblement , vers leur fommet; ils font garnis de fcuilles alternes, petioJees, ovaleslanceolees, planes , Jauriformes , pointues, non !inuccs, munies dans leur partie Ji1p6rieure de dents rares, petites; aigues fans etrc Bpineufes: ces feuilles font glabres, vertes, & ont trois & quel~uefois quatre pouces de longueur, fur unc largeur d'environ UR p<~uce & demi. Les fl:ipules font tres-pctites, a peine apparcntcs , & caduques. Lcs petiole fom lc~cremenc veloutes ainu que le::s pcdoncules. Ceux-ci f~nt longs do trois a cil1Ciligncs ' trcs-rameux ' pantcu1es' mul· tiflorcs ' nombrcux' & cpars lateralemcnt flu· loa ramt!aux entre les feuillcs. Les Heurs font fort petites , & blanch:lrrcs; clles font hermaphrodites ou polyga111es, & proJuifent de petites baies qui dcviennent ro.ges dans leur maturite. Cet arbriffeau cro1t dans Ia Caroline , & vfr cultive au Jardin du Roi, ainfi c1ue la varicrc.l ~, qui a des fcuilles une fois plus ctroites. 17. ( v. 'JI,) La plantc y, que nous avons vue au Jardin Royal de Tl'ianon, nous a paru bien fingulicre par fa petire!l'c, & fur-tout par fes feuilles, qui font aufli ctroites & m~mc plus.ctroites que celle.t du P!.yllinea arzguft~fo lia. N ous pr6fumons que c'efr unc cfpcce conframment difl:inCle, mais no l.t n'avons pas ofc Ia donner pour tclle, ne l'ayanc pas vu flcurir. Ellc forme un arbufre d'environ deux pious, trcs ramcux, en buiffon clifFus, mais pcu cpa is. Ses rameau:x font gr~les , feu illt:s , imperceptiblemcnt veloutcs vers leur {onuncr. Les I feu.illeS font ait('l'llCS' UJ1 peu pctioJ CCS 1 Jinca irts ' ai~ues' ctroitcs , hordt!es de quelques dents aigues & difrantes. Ces feuilles font longues do douzc a quinzc I ignes' fur une Jigne & demie de largeur ; ciics {bnc glabrcs, venes el, deffus fans el!re luifa.ntes ( ce Cjlli lei difiingue de cellcs du HIJux commun a feuill~s etroitos), & d'un vert cl:\ir ou pale en delfous. Ce H oux efr orir,inlire ds 1' Amerique fcptentrionale. b. ( v. v.) S. Houx d'cte , I lex aflivalis. H. R. I/ ex foliislanceolatu- ovalibus planis muticis fupemc ermatis , p ~ dunculi.t zmiflo ris latertllibus. C'efi un arbufl:e d'cnviron deux pieds, ramcux, glabrc, & qui parolt avoir beaucoup de rapport• avec les Pritzos (les ApalaJ\ches). Se.9 rameaux iont menus , garnis de fcuilles alternes, patiolees ' ovales ou lan&eolees-ovales ' rctrccies vers leur petiole, tcrminces par une pointe cm<:~ull'ce, & muwes dan' leur moitie fuperieure de or6ne. Tij |