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Show HER que dan5 un temfs ou leurs feuilles ne font pas encore dCvclo ppecs, ou bien nc lc font qu'im pa rfaitement, l'on cf'nc;oit qu'll e£1: n6ce!l'airc de ycndre des ra ru cJux de ces arbres c.hns des fai fons · di1t'~ re ntcs , :1infi 11ue d ans des temps convenables . a l'that de dc vcloppcmcn t J es' parties <pte l'on vcut po!lcdtr. Plulienn Autems OAt di~ q u'il etoit ncce ffaire de recuc•lli lcs plan tcs <Iu 'on def~ir.e a i' I!crbier , da ns un tem ps bien lee. Leur remarque ell: nfrurcment fondec ; & il y :l en efict de l' ava ntar;e pour Ia facilitc & b pru.nptitude deb dellic;:tti<Jn, ?I fa ire f:~..recol tP dans un temp•. rr s tee. 1\lJis c.eb n'cfl: pH a blol U'It•Jn t c:xclu{it, & comn e il f.. rrouvc des ci r.;on{bnccs ou l'on n'efl: pas lc m.1hre de choifi r le remps , & qu'il fau t pre-titer des infbns 0\l l'on efl a pvnce de recue iilir c ertJ.ine~ pl.lntC:J pour l' ilu hier, plan tes que 1•on n'a p:ts to ujo urs ou faci lement a fa diCpo!ition; il efr bon de remarqu er ici f! u'.tvec quelq ues t0ins de rl us J on rcuflit aufli bien i dem5.:hcr J cs Fl ant(;S c uc illics rna me p c n ~hnt b plnie , C)UC ce!les que J'on ra m:.. ffe claus ks temps fees. J'en ai !'experience ; & dans cc cas , il m'a fuffi de mul ti r !ic::r lcs pre!: ices, en r.lcCo urdiTant le t emps des pr,. mi ~rcs , ayant foin fur· tout de ne point mettre lcs plantes en prcffe avant d'avoir enlevc leur h umid itc ou l eLr eau e xtcricut·e en les met tant plu Eeurs fuis de {uite ntre des pa pi crs 1ec~ & fans colic , que l'on comprimc !l.ulemenc avec 13. main , & c1ue l'on rechange fu r-le-ch amp. l1r/p zr.Hioll f,· J,:(lication d~s plnntrs r our ['flu /; iC'r. Lor fqn'on :w ·ivc de h c ampaf:,ne cu dcs li ctlX ou l'on a rc cucilli des plames sne l'on le propofe de dcfi'ccher, Ia Fr;:m il·rc cho!l: qu'il cfl: ut ile de fairc pendant qul! l"s flcu rs font encore en bon ctat pour ~t rc cx:m1inces ,. eft de pren lre norc de lc u vr<ti ca r~f.rre. & d e·~ prti-c ul at itc~ tpti leur fm~ p:o;·. rt s. C·1 pr'p:1re enl'ui·e ccs plante~ de ! ..i maniL re (jU i l.t.ir , au moim {cion i.1 ml: thodc dtmt ju me fct·~ , '- qui n·c p:.roh pn:fi ra.b le ?t c d ! e~ d e~- aur re3 mCthcdcs n{irecs don t j'ai con: c~oifi.J.nc'3. 1°. On c.'te.nd d':tbord l'une fut .. l':mt re t rois fet~i l !csd ' un pa1 i crg ri ~ f Cll collc , C1li<..' } '()O['Ofe fi1r unc f'lanchc, ou !i.r ui~e table, ou fur un cotT'' ({Uelconquc c.lo•lt 1 t !'t!rfac~ efl: pi :1c, uil ie & hori1.ontalr . On pbcc ft!r Ia fctd!C' fiJp l- ricure, jc J'e dis point ~ntre fc~ dcliY. feui!JctS ( commc on le fait cO'IHnHncment ) , on phce , dis-jc , fi n· C~ l tC'. fcu ilJe fi.p~ricme nne UCS rJ 11t ':: ~ 1 tie'T;;cher; 0~1 Ia di!pofc convc.rnbi<>,,tc.nr & de m tnitre que ic~ partie~ tbie:lt bien crcndncs , qn 'd!c~ ne fe reco1tncnt po in ~ lcs uncs Jcs a uu·e .•, avec confuflon, I[U'"'iles I!Jient bien af' pa 1·r u rc~ & 1·econnoif:_ i':llJ lcs , & fur-tout q1<'t:i!es nc tromj)ent puint f ar Jeur fi tuat iGn i C<lr i) dr itntHJrtant dt" nc po}r. t altcrcr lc vra i ron cac Ia. plame . i, par l'xemple, les flcu~s d'une plar.te font n :~turell clltl. CQt fCDdantes, i l feroit fort mal de leur donner HER une fittl:l.tion contraire, fous tel prthexte d'agr~ ment que ce puiffe ~t rc , &c. La roiJeur naturdlc des parties encore fra1- ches' fait q u'ellcs s'elthent de tous cotes' & ne permet pas toujou rs a Ia. p lante de conferver pour l'infiant la difpofi tion qu'on donne 3. fes panics ; d ans ce caq , en les abalffant & lea ar rangeant d' une manic rc convenable , je fuis ddns l'u!agc de les concenir en pofanc defl'us q~1e lqu e corps pelanc & alongc J commc l a. lame d 'un couteau ouvc rt , cHI to\lt aut re infl:rumcnt analog·1e pout· l'efret ; pour ccla, j 'cn cmpl oic le nombrc ne· ceffaitl..'. 'cs inflrumc ns nc reflcnt point fur la pl:tm F£'nd:mt qu 'onl:t met en prclfe; ils la mutileroien t & \a. g:iteroicnt enri c remcnt : on les retire Fnr les c6 tes , des que b pl an tc bi e r~ arrangve , dl: rcco uverrc par des papiers, comme jc le dira i tnttt-ld 'hemc. Quelqucfois l:t quan i t6 d~ rameaux lateraux d'une pla nte efl: fl grande, que ce la fait confufion, & cmpelchc de bit•n diftinguer lc& fc uilles qui rc rccou vrcnt les un 'S Jes aut res, noirciffent ou fe gatent pP.ndant la dL"lTication. On efl: alors oblige de !'upprim er q ue lq u~s- un s de ces ra1ueaux pour ~ cbircir Ia. maifu que prclcnte l'individu; mais il lc faut fait'c avec l'a.rtel'l tion de ne pas trop ch ~ nge r ~l'afpeel nat ui el de Ia plante ; & l'on a foin en outre de ne pas cou pc:r ces ra mcaux trop pres de Ia tige principale , afin cpte l e ~ petits chico ts qui re l1er o~t pui.ffent indiq ucr qu'il y a eu des rameaux loufl:ra ltS, & la plzce ,de ces ramcaux. Quand Ia tige d'une pl ante herbacee efl: trop groffe' nop cpa irfe , on r eut t.. partagc r en deux lonr;itUdinalcmcnt, (i cel::t ne nuit pas crop aux caraClcres ext cri eurs de l"i ndivi<lu : on fait aufli la m8me chofe pour ks cal ices t rop cp-a_is de cert aines Heurs campo fees ; cepcndanr nous dcv6>ns avouer que le Botani fl:c <!Ui aime rcellc mcnt a voir une bene pi ante , eft toujo urs en quelq ue fo rce chOCJLIC a Ia vue: de I,:CS mutilations; auffi nous croyons qn'on ne doit po int trop abufer Qe ce!: moyens , & qn'cn d oit m€lme tfichcr de s'en cli lpcnfc r , Jo rf,qu'il y aura quelque po1fibilit6 de fairc au t rcmcnt. Cc qu i doit exciter le plus d'attcnt ion en dirpof: mt unc pl:tn~e lur lc p::tpier pour !a dcfiecher, c'cfl:: la rnanic rc d 'arra n ~e r ics !leurs. Il 1-"s faut ouvrir , !i cl les le font naturcllcmr .. nt , ou en ouvrir ::w Jrtoi ns qudq nes-uncs; mcttr•' leurs parties bien 5_ dCCOtlVe rt I CtCndre JeS r~t::ti CS I ks br:tCtCCS, & Cmf· cchcr (jUe des ramc:wx ou d'autrcs pa rr ies gro lli ~res nc l c.~ mur il ent en pota nt delfus. I orfq tJO lcs fieurs font m, il bircs , & 9 u'on ne vent poil'lt fu ppr imcr clcs r::une.1tiX ou 1.l'a urrcs p a rt k.~ CJlli p01cront c.lcffus penda nt Ia. rrcHion' & qui ro.urmicnt cep•' ndant ~:ltc r ces fle ~o~r s ~n J e~ froiffunt ; alors <ln in terpofc de pr.ti ts mor.:e ;Ju~ de papier e nt re les Heurs & les ramraux , ou les :lutrC$> panics qui p e uv~nt s 'appuy e~ fur e llcs,. & t • HER. J'h~me lorfqu'on a le temps & la patience ~ecetfaires on rcuffit a bien conferver les fleurs , meme' les flus d61icates, en interpolant de petits morceaux de papicr entre leut·s petales, ainfi <Ju'entre les autrci parties de ces fleurs qui pourroient 2ppuyer les unes fur les autres pendant Ia prcfTion. !lo. Lorfque la plantc dont nous venons de parler eft amtngce comme il faut fur le papier, 'JUC fes fcuiJ1es font bien etcndues & ne font point chiflonnees, & que fei fl ours fon t bien a ,Jecouvert & difpofcie, d'une manicrc convcnabl e , .alon on pofe fur cctte planre trois auttcs fe uilles de papier gris l'une fur !'autre comnte les premieres. Sur Ja fcuille d e papicr fu pcrieure on ~tend une autre. plame, & on l':u-range encore .avec les foins & Jcs attentions qu 'on a d onnci a la premiere qui efr deja placce. On reco11 vre enfuite de -papier c~ tte feconde planre , & l'on continue d'en arranger ain!i plufie urs de fuit e en for, mant un paquet ou une pile d'une ccnainc gro( ~ feur. Si l'on avoir un rres~grand nombre de plantes a defiecher :1-la-fois' il vaudroit mieux faire deux ,paquetli , que d'cn faire un feu! qui pourroit t!tre ~mbarraffant par fa l1auteur. 3°. Les pl:tntes etant arran gees entre des papiers en un paquet , comme· je viens de le dire , on pofc fur le paqnet un carton ou une planche mince , & alors on met ce paqtJCt d ans une pre lle 7 Oll On Je charge de COtfS pefans qui Je com prinlent. J>our la premiere fois, il convient de ne pas ferrer ou com primer crop fortcmcnc lcs plantes. 4°. Si les pl~tcs mifes en defficadon ont 6t6 cueillie5 par un temps bien fee, on peutlo::s lailfer en preffe des la premiere fois ' pendant dix a douze hcures ; il les faudroit laiffer moins , fi on les avoit ramaffees pendant Ia pluie. Au bout du temps dont nous venom; de parlcr ,. on dc rferre 1a prcffe' on en ate le p_aquet' & on lc dCfait lui-m ~me en ~rant lcs papiers lcs tms apres Jcs autres. I1 faut cnlcver cc~ pa picrs douc<'mcnt & a~ec precaution, ;~fin que ceux qui pofent imme dtatement fitr les plantes, ne lcs dechirent pas ou ne lcs chiffonncnt pas en Jes 8tant ; car Jes plantes peuvent s'ctre coll ces pendant Ia preffton, en partie au papier ru pcrieur' & en pa rtie en papier infr ri em; al01·s il faut les detacher du papier fupcrieur avec dextc;rite & au moyen d'une hme de cotlte ;~u ouvert , ou de tout autre infirument an:1logue. 5°. Comme lcs pl antcs en dcffication font en g cntral trcs-molles apres le premier coup de prerre, j•ai trouvc plus ::lv:mtag eux, daos le commencement de h defTica tion , t\e ne pas changer leur papic:r infcrieur, c'el1-a-dire le papicr fur lcquel chaquephnrc cfr pofce. Je courrois rirque, 1 en ~oul:Y't ch:mger c~ ppier, de g!lrcr la planre (jUl , dans ce caR, s a tt ache leu vent aux doigcs flU a tout ce q ui la tO\lChe . Enfuitc' au lieu de remE!t t:c fur-lc-champ Jr,s pl<'.ntes en Frcflc aprcs lcs :lVOJr recouvertei de papicri !ecs, jc les 6tale ItER ll.Vee Ies papie~ qui les portent roit par terre foit fur des t Jbles ' & je les Jairrc' expo fees a J'ai: pcnda nc .une C:cmi·h l'urc c.-u davzntage, tant que l es parr_JCs de ces pla nrcs ne fc lcvcnt point & ne Je cnfpen.t. ou n ~ Je rec roq ~ev i l !cnt point. Pat' ce m ~ye n ' J accelerc la defll c'-tion ; ce qui eft effcnt1cl pour la confe rvatiun des coulcuts des ,ra rt ics des planres. 6°. LorfcJUC Jcs plantcs dont iJ s'agit Gnt cte quclqne t(·m ps cxpot::es a l'air, on lcs prcnd I ~ u ncs aprcs lcs a ut res avec leur papier, & on en forme, com me aopa.ravant, une ou plufieurs piles , en recouvran t chaque plame de deux ou tro is fc uil!es de papier bien fcc. On remer ces piles en prcil..: pPur Ia fcco nd ~ foi s ; on terre un peu plus q u' aupar.tvar.t, & on pent a! ors les lai!fer dans l'Jc:u d.! c omprelli on pe ndant vingt-quatre heurcs ; a t! bou t de ce ternps , il faut encore retirer los pl:tnrcs de Ia prcffc , les remet .rc a I' air fur leur papter in fqri0~11·, & m~ m c changer cc pap· cr , G les pl anrcs dcvcn ucs mains molles, parce q u•cJlcs ont alors perdu une granrte partie de leur humi· di te , per merrcnt cc cre operation. 7°· On contintle de remetrre les plantes eft pren:e c nt~e des pn p icr.~ ?i en fees, arranges comme tl a cte dtt; de les I at ITer chaquc foill 24 a 36 he ur.es dans ta preffe aprcs les deux premiere• prcfi ions ; de les me ttrc a J'air a chaque changement de p a_ p~~ n; & au bout de cinq, fix O.ll huit preffions d1fb.:: rentes, lcs pi antes, fur-tout fi le temps ac t ~ b :~ u pendant leur defTication, peu-. vent ~tre i uHi iJtnm cl:tt sech es pour ctre mifes en Herbicr. Au rcfre , Ia promptitude ot\ Ia lentetir de la deflic ati·on d epend principalement de la nature de Ia plante que l'on deffcchc. Les Graminces , par exC'mpJe , n•exigent qu'un trcs ·petit nombre de prcffi ons, & font bien tot en Ctat a'etrCI miles en Hub i~r; au contraire, les plantcs gra!fes, charnucs & fuccu lentes en exigent un trcs-gra nd nom b r ~ , & peul' cnc meme refrer pluli eurs mois en defh cacion f3ns fe deffech er. II y a des plantesgralfes , commc certains Gcr:tnicns , Fico!dcs, &c. qui , miles en prcffe n'etant qu'en boutons de flcurs peu a vances , fleu riffent pendant l cs diverfes prefTions q u'on leur donne; ccs plantcs , dont .lc propre r.l1 de tranlp irer trcs-peu , comparauveme nt :~ ux autrcs , fe confervent vivantr:s dans Ia preflc , & qu elq uefois y veghent d'une manicrc fcnfi b1e. La deflication nc taifant, d.t ns ce cas , cp1c des progrcs extr~ mam ent lems , jc n'ai trouv6 u'autrc moyen convenable pour l'~ccc~ lcrcr, que de pic[ uer avec un fty let ou une a ignille les panics tcndres & fi.tcculem es de ces vcgctaux, leur fuc propre s'6vapor:tnt promptemen t par ccs piqw'\ r cs. Ce moyen m 'a paru plus avantageux que l'emr loi d'1m fer chaud, ou que Ia chaleur du four , qui fouvent crifpc ou d ~( co l ore Ia pb nte. Mais il fa ut tcnir note dans 1'1-Itrbirr, de l 'originc des points done les p:trtics pic'(uces des planres re(l-enc chargcei. p ij |