OCR Text |
Show 4f6- ACHMET Pour nous plus d'efperance. PIERROT. Lc Grand-Seigneur a-t-il eu vent D e notre manigance ? ACHMET. Je perds Almanzine ce foir! j PIERROT. Elle a done regu le mouchoir? ACHMET. Cell ceiqui nous defefpere. PIERROT. AIR 145- (Attendonc, Colin, tu me blejfes.) Eloignez de vous la triftefle: Dins ces lieux vous ne ferez pas long terns. H a , ha, ha ! je pretends Vous enlever a Sa Hauteffe; H a , ha, ha ! je pretends Vous fauvcr dans quelques inftans. ACHMET. Ah, Pierrot! es-tu fou ? La#oie n'eft pas poflible; A h , Pierrot ! es-tu fou ? Jt Comment fortir, 8c par ou ? ?} £ R ET ALMANZINE. 477 PIERROT. Non , non, non, Seigneur Achmet, Vous verrcz^que mon projet Eft infoillible. ACHMET o* ALMANZINE. Ah, Pierrot ! hs tu fou ? Comment fortir, & par ou ? PIERROT. Donnez-vous la patience de m'e'cQUter. Apres la fete que le Sultan a donne'e tant6t, je fuis demeure feul au Balcon, d'ou j'ai appercu un Pecheur de m o n Pais & de m a connoiflance, n o m m 6 Arlequin. Je Pai append. A1R , (Pierrot revenant du moulinf) A ma voix il m'a reconnu, his. Et m'a crie c o m m e un perdu: Pierrot! J'ai dit: Paix, ne dis mot! Ne nomme point Pierrot. Arlequin i cai-je fait tout-bas, veux*tu faire ta fortune ? Belle demande ! Dequoi s'agh-il ? L a nuit s'approche, lui ai-jedir. V a vite chercher une <?chellede cordes, & revicn fous ce Balcon. Je ne t'en dis pas davanta* ge. Mais peut o n compter fur ta parole? V s Voici |